Pendant cette trêve internationale, notre Marcelo Brozovic national a été blessé. Alessandro Cavasinni éditeur à FCInterNews dresse un tableau caustique sur le fameux virus FIFA.
Quelqu'un l'appelle le virus de la FIFA, vous savez, cette tendance qu'ont les joueurs à se blesser pendant la pause internationale. Un pourcentage bien plus élevé que celui qui se produit généralement lorsque les mêmes joueurs jouent pour leurs clubs respectifs. Ce sera pour le stress accumulé, pour les déplacements rapprochés, pour des conditions psycho-physiques qui ne sont pas excellentes : le fait est qu'il y a de plus en plus de problèmes rencontrés quand il y a des matchs des sélections nationales.
Pas la peine de rembobiner trop loin, ces jours-ci voici la cohorte de ceux qui ont dû arrêter pour des problèmes plus ou moins graves, De Jong, Depay, Araujo, Dembelé, Tonali, Maignan, Berghuis, Koundé, Immobile, Miretti, Demiral, Koopmeiners, Kovalenko, Reca, Pellegri... Le dernier de la série est Marcelo Brozovic : blessure à la cuisse gauche et arrêt pas si court après le premier diagnostic (lésion musculaire). Pour le Croate, on parle d'un retour prévu pour la seconde quinzaine d'octobre, comme toujours cela dépendra de l'évolution.
Le problème, évident depuis des années, est celui du calendrier trop chargé. La situation a maintenant atteint la limite de tolérance pour les clubs et, apparemment, pour les joueurs aussi. Ce serait le cas, une fois pour toutes, d'intervenir, peut-être en fusionnant tous les engagements des équipes nationales dans quelques maxi-fenêtres par saison. Ceci permettra de mieux concentrer tous les engagements et de ne pas affecter le travail des clubs en pleine période sportive délicate. Une solution qui serait sûrement aussi en accord avec les différents entraîneurs. En effet, ils auraient ainsi la possibilité de cimenter davantage le groupe et de faire des choix plus judicieux sans avoir à pêcher à l'aveugle à chaque fois. Ils ne seraient également plus être obligés de faire le slalom parmi les demandes pressantes des collègues, des clubs et quelques blessures "politiques".
Le football change et les équipes nationales restent leader dans ce sport. Mais le sentiment est qu'en ce qui concerne l'organisation du calendrier international, nous restons ancrés sur un modèle totalement dépassé. Mais ce ne sont pas ceux qui sont confortablement installés dans la salle de contrôle qui paient le prix de ce laxisme.
Traduction alex_j via FCInterNews.
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