Nos confrères de Fcinter1908.it se sont livré sur l’analyse de la rencontre opposant l’Inter au Real Madrid, une fois la défaite absorbée
"Cela doit être dit haut et fort : Hier, l’Inter ne méritait absolument pas de perdre. Nous attendions une grande réponse après le sévère scepticisme entourant le partage à Gênes et elle est arrivée. Le début de la rencontre a été excellent, joué tête haute et sans avoir peur d’un adversaire de tout premier niveau. L’équipe était organisée et solide dans chaque secteur, l’équipe d’Inzaghi a même donné la sensation de pouvoir l’emporter, mais hélas, cela ne s’est pas déroulé de la sorte."
"Aux points, un match nul aurait été bien plus juste, probablement que l’Inter était un peu fatiguée et l’épilogue a été le plus cruel possible: Une défaite qui fait mal mais qui enseigne : Les Nerazzurri devront faire un trésor de cette rencontre afin d’éviter d’autres désagréable désillusions pour le reste de la saison."
"Inzaghi peut tout de même avoir le sourire. C’est paradoxal, mais l’estime de soi, après un faux-pas de ce genre, peut aussi augmenter. De retour chez soi, chaque joueur pourra se remémorer le déroulement du match et regretter ces situations où une plus grande attention aux détails aurait pu assurer une fin différente. Cette défaite, 0-1, est plus dure à admettre de part les occasions gâchées, comme ce fut le cas l’année dernière et plus récemment à Gênes : En attaque, le manque de concrétisation fait défaut."
"L’Inter crée beaucoup mais ne marque pas assez. C’est d’ailleurs son principal ennemi, lorsqu’il faut jouer à armes égale face aux autres grandes équipes : Il faut également mieux gérer son énergie et parvenir à faire un résultat face à des équipes qui sont à sa portée. Ce qui a rompu l’équilibre d’une fin de match sans histoire réside dans un autre facteur : Carlo Ancelotti avait inévitablement de bien meilleures opportunités sur le banc, avec des remplaçant d’un niveau bien supérieur à ceux de Simone Inzaghi."
"Si Vidal ne sa’est pas montré aussi désastreux que l’année dernière, il ne s’est pas montré aussi incisif que souhaité : Dumfries reste encore une personnalité mystérieuse et Correa est tombé dans le piège de la défense adverse qui se l’était mise en poche. D’autre part, l’entraîneur adverse a tiré le meilleur de ses bijoux : Camavinga et Rodrygo, ils sont su se mettre en évidence face à un milieu de terrain lessivé de l’Inter : Leur combinaison est d’ailleurs à l’origine du but décisif."
"Il faudra faire preuve de patience."
Confirmation de Mario Sconcerti
"L’Inter d’Inzaghi est bien meilleure en Coupe d’Europe, même si elle a été refroidie par le jeune Rodrygo […] Le Real a été longtemps dominé […] La réalité est que l’Inter a plus risqué de l’emporter que de perdre. La partie apporte un fond de vérité : L’Inter a techniquement le niveau de la Ligue des Champions. Elle conserve ses chances intactes de rester compétitive surtout après la défaite du Shakhtar."
Et vous, quelle est, à présent, votre analyse à froid ?
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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