La guerre entre l'UEFA et la Super League Européenne n'est pas encore terminée: Loin de là même car celle-ci se poursuit devant la Cour de justice de l'Union européenne et qui, en cas de victoire de la Triade, verrait les contours du football du futur se redessiné en un "avant" et un "après".
Révélation de Calcio&Finanza
"Si la Cour reconnaît les raisons des clubs "rebelles", le feu vert serait donné à la nouvelle compétition continentale sans que l'UEFA ne puisse sanctionner les clubs qui y sont affiliés. Dans le cas contraire, l'UEFA gagnerait encore plus de pouvoir dans la gestion de toutes les compétitions et dans la prévention de la naissance de nouveaux tournois."
"Des sanctions contre les promoteurs de la Super League restent également peu probables: Pour être clair et selon Tuttosport, même une victoire de l'UEFA ne pourrait pas conduire à l'exclusion de la Juventus, du FC Barcelone et du Real Madrid de ses compétitions qui lui sont propre. En contrepartie, la fédération européenne de football se retrouverait avec un pouvoir absolu dans la sphère commerciale et les clubs devraient se soumettre à ses décisions."
Mais le monopole de l'UEFA est-il réellement un monopole ?
"Il existe inévitablement des relations entre son pouvoir organisationnel, législatif et disciplinaire. En outre, l'instance dirigeante du football européen organise ses tournois, commercialise ses droits sportifs et redistribue les recettes selon ses propres critères. D'autre part, la spécificité du sport qu'est le football pourrait rendre indispensable la référence à un organisme unique, la fragmentation pouvant être préjudiciable au mouvement footballistique lui-même."
"Ainsi, la Super League tentera pour sa part de démontrer le monopole réel de l'UEFA et de souligner le fait que cela empêche la libre concurrence au sein de l'Union-Européenne. L'UEFA, en revanche, fera valoir que si quelqu'un veut créer des tournois alternatifs, il sera libre de le faire."
"Aujourd'hui, nous commençons par l'audition des parties: En octobre ou novembre prochain, il pourrait y avoir l'avis de l'avocat général. D'ici la fin de l'année ou le début de l'année 2023, la décision finale pourrait alors être rendue, et elle aura force de Loi pour tous les États membres de l'Union-Européenne."
Selon vous, qui aura gain de cause ?
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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