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Pour son retour en Champions League six ans après, l’Inter tombe dans le groupe de la mort de cette édition 2018-2019. Mais ce tirage au sort est-il si terrible pour les nerazzurri ? Analyse des trois équipes concurrentes.

 

 

Le Barça, épouvantail de ce groupe

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Le club espagnol, habitué à l’exigence du haut niveau de la Champions League depuis de nombreuses années, représente le plus grand danger pour la Beneamata. Cinq fois vainqueur de cette compétition, le Barça est un cador du football européen, seul le Real très loin devant et le Milan dans une moindre mesure, se positionnent devant au classement des vainqueurs de la compétition reine.

Au regard des deux effectifs, le groupe catalan semble être mieux armé que le groupe nerazzurro avec des stars mondiales telles que Lionel Messi, Luis Suárez, Ivan Rakitic et j’en passe…

Surtout, les catalans s’appuieront sur leur prodige maison Léo Messi capable de faire basculer un match à tout moment. Cependant, les intéristes ont leur carte à jouer dans un groupe très relevé. Des joueurs comme Nainggolan, Perisic, Miranda, Asamoah et Vrsaljko disposent d’une expérience européenne, le total de cette expérience dans le groupe est faible comparé à des mastodontes du football européen depuis de nombreuses années.

Au vu des points abordés l’Inter a peu de chances face à l’ogre blaugrana mais la Pazza Inter est imprévisible et peut être redoutable pour toutes les équipes même le Real. Les supporters catalans se souviennent très bien de deux soirées européennes cauchemardesques il y a désormais huit ans où l’Inter avait réussi à faire déjouer la machine espagnole. Deux matchs d’anthologie pour un entraîneur de légende, un certain José Mourinho que les nerazzurri n’ont plus mais qui pourront s’appuyer sur un autre tacticien hors pair sur le jeu en contre-attaque.

La principale arme de cette Inter sera sa philosophie de jeu, en effet les blaugrana détestent les équipes verrouillant leur célèbre tiki-taka. La contre-attaque peut être un grand danger pour les espagnols qui ont l’habitude de jouer très haut sur le terrain pour récupérer au plus vite le ballon et le garder dans les pieds. Sous l’ère de Spalletti, les intéristes ont l’habitude d’évoluer en un bloc équipe compact pouvant réaliser un pressing asphyxiant pour l’équipe adverse. Les premières minutes de ces deux confrontations pourraient être très animées. Deux styles de jeu différents s’affrontent.

 

Tottenham, une équipe dangereuse

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Attention aux anglais ! Malgré une expérience historique européenne nettement moins importante que des clubs comme le Barça ou l’Inter dans le groupe, Tottenham est une équipe qui est montée en régime au fil de ces dernières années pour réussir à se qualifier dans la plus belle compétition européenne de façon récurrente. Cette équipe devient habituée aux grands rendez-vous européens pendant que l’Inter n’arrivait pas à stopper cette spirale négative.

Maintenant, le club de White Hart Lane dispose d’un groupe aguerri et confirmé aux grandes soirées européennes avec un onze de grande qualité. Des joueurs tels que Son, Eriksen, Vertonghen, Alderweireld, Lloris mais aussi et surtout leur redoutable buteur Harry Kane ont de quoi faire frémir les travées de Giuseppe Meazza. Sans oublier un passé entre les deux clubs en Champions League où le jeune latéral gallois Gareth Bale a fait très mal aux légendes nerazzurri lors de la saison 2010/2011, Maicon en tête.

Deux années plus tard, les deux équipes se retrouvent une nouvelle fois mais cette fois-ci en huitièmes de finale d’Europa League avec une Inter accrocheuse er revancharde qui aura donné du fil à retordre aux Spurs avec un match retour exceptionnel et une victoire 4-1 des nerazzurri malheureusement insuffisante après la fessée infligée à l’aller en Angleterre 3-0 avec un Gareth Bale encore une fois décisif contre l’Inter.

Heureusement pour la Beneamata le latéral gallois est parti au Real depuis et ne pourra pas jouer les troubles fêtes lors de ces deux confrontations pouvant être décisives pour une qualification en huitièmes de finale.

Malgré cela, les Spurs sont relativement dangereux avec leur jeu anglais direct ponctué d’une touche de possession implantée par leur coach argentin Pochettino. Cette recette en Premier League fait des ravages aux défenses anglaises mais en Europe les choses pourraient être différentes avec des erreurs qui se paient presque immédiatement. En effet, la principale faiblesse de cette équipe est son manque de concentration lors de certains matchs qui permet aux équipes adverses d’en profiter. Si les coéquipiers de Kane ne sont pas dans un bon jour, ça sera à l’Inter d’en profiter et d’enfoncer le clou avec des joueurs rapides et tranchants comme peuvent l’être Perisic, Politano mais aussi Keita Baldé.

 

 

Le PSV, l’outsider
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Le club hollandais est certainement le club le moins craint par les nerazzurri en raison d’une équipe moins forte au niveau de la qualité et de l’expérience des joueurs dans le onze titulaire. Cependant, le PSV doit être pris au sérieux par l’Inter avec un passé européen avantageux : triplé réalisé en 1988 (championnat, coupe, Champions League). A cela doit s’ajouter le fait que le PSV est l’un des deux plus grands clubs de son pays avec l’Ajax. Une grosse ambiance devrait attendre la Beneamata aux Pays-Bas. Une chose est sûre, le PSV ne se laissera pas faire et jouera tous les coups à fond avec des joueurs plus que prometteurs comme le jeune mexicain Hirving Lozano, véritable révélation du dernier mondial.

Malgré un effectif relativement jeune, le PSV reste un club rôdé aux soirées européennes à l’instar de l’Ajax. Au vu de la qualité des deux effectifs, l’Inter devrait remporter ces deux confrontations mais devra rester vigilante si elle ne veut pas se faire surprendre.

Ces différents éléments seront à l’évidence pris en considération par des nerazzurri revanchards souhaitant redorer leur blason six ans après la terrible élimination contre l’OM en huitièmes de finale et un contrôle du dos d’un certain Brandao, cauchemar des intéristes.

 

Rédigé par Stephane Cotte - Internazionale.fr


Réactions & Commentaires

Commentaires recommandés

Citation

Sans oublier un passé entre les deux clubs en Champions League où le jeune latéral gallois Gareth Bale a fait très mal aux légendes nerazzurri lors de la saison 2010/2011, Maicon en tête.

? un peu du respect pour notre grand Latéral ! 

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