L’ancien Diable Rouge s’est livré à Il Messaggero sur l’affiche de l’Euro: "Je serais devant la télé, avec l’écharpe de la Belgique, comme ça, j’aurais dans mon viseur mes amis italien… "..... Vous avez choisi votre camp ?
"Je plaisante, c’est difficile. Et comment le faire ? Je suis un sympathisant des deux équipes, je les supporte en parallèle, mais cette fois, c’est l’une face à l’autre."
Que donneriez-vous pour jouer ce type de match ?
"Je suis sincère, ce n’est pas mon match, il y a trop de sentiment en jeu. Ce genre de match, je ne les jouent jamais aussi bien que je le voudrais. Cela s’est produit lorsque je devait faire face à Cagliari ou la Roma. C’est difficile pour quelqu’un qui s’est pris d’affection pour une équipe. Je préfère regarder ce type de match en somme. Jusqu’à maintenant, j’ai toujours supporté l’Italie, un pays qui m’a tant donné c’es certains, mais la Belgique reste la Belgique."
Aimez-vous l’Italie de Mancini ?
"Énormément : C’est une belle formation, elle joue bien et va toujours de l’avant. Elle sait aussi souffrir, comme on a pu le voir lors du match face à l’Autriche."
Qu’aimez-vous en particulier ?
"Que celui qui rentre fait la différence, c’est un aspect important. Pessina, Chiesa et Belotti ont été décisif lors des huitièmes, comme s’il s’agissait de leur dernier match. Ils ont joué les dernières minutes face à l’Autriche avec la bonne mentalité."
Quelle est la différence avec la Belgique ?
"Les Diables Rouges ont forcément plus d’individualités. L’équipe de Martinez peut compter sur Lukaku, sur les Hazard, sur De Bruyne qu’elle compte toujours récupérer car ce serait une perte importante pour la Belgique. C'est une équipe qui vit avec beaucoup de pression sur son dos : Ce sont des joueurs important."
Et comment est, par contre, l’équipe italienne ?
"Elle est forte collectivement, mais elle n’a pas ce Fuoriclasse qui rompt les équilibres. Celui qui te fait sortir la tête de l’eau lors des moments difficiles. Les Azzurri sont des joueurs très talentueux, mais elle n’’ont pas un Lukaku. Elle est meilleure collectivement."
Vous étiez présent en 2016, quelles sont les différences entre la rencontre actuelle et celle d’il y a cinq ans ?
"C’est difficile de le dire : Lors de cette soirée à Lyon, l’Italie était supérieure, mais je pense que la Belgique a ouvert un grand cycle avec des joueurs qui, à présent sont arrivé à maturation. C’est plus ou mois la même équipe mais avec certains éléments en moins, tel que Fellaini qui ne joue plus. Elle doit l’emporter pour boucler la boucle. Elle doit le faire maintenant, ou ce sera plus difficile par la suite."
Quel duel sera le plus fascinant ?
"Sans doute Chiellini-Lukaku. Il faudra voir dans quelle condition se présentera Giorgio. S’il se sent bien, ce sera difficile pour Romelu et le contraire est aussi vrai. J’imagine un duel très physique, spectaculaire."
Est-ce vrai que Lukaku aime manger ? Comme fait-il pour être toujours aussi élancé ?
"Non, c’est un professionnel extrêmement sérieux, peut être qu’il peut se laisser aller en vacances, mais il est extrêmement précautionneux les jours d’avant-mach, il ne laisse rien au hasard."
Avez-vous échangé avec Florenzi ?
"Non, je dois encore le faire, mais je le connais. Ale, même s’il devra faire la grimace se battra, et ce, même en étant blessé, je sais à quel point il tient à jouer."
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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