C’est l’analyse du Corriere Dello Sport : "Combien coûtent les buts encaissés en fin de match, à l’Inter, et plus précisément après la 80e minute en particulier ?"
Le but d’Orsolini à Bologne n’est que le dernier d’une longue série. En fait, l’Inter a encaissé 15 buts (sur un total de 41) après la 80e minute. Et ils lui ont coûté cher : 8 points en championnat comme lors de l’égalisation de Naples au Maradona à la 87ème minute de jeu ou en Super Coupe face au Milan. Cela se passe mieux en Ligue des Champions, mais il y a quand même eu quelques sensations fortes avec le Bayern et il est évident que l’excuse de la fatigue peut être valable pour ce qui s’est passé contre Bologne.
Toutefois, la répétitivité de certaines situations, comme le pénalty accordé dans le temps additionnel au Genoa, lors de la toute première journée de Serie A, suscite le soupçon qu’il y a une raison supplémentaire:
"Peut-être le fait que, souvent et volontairement, ceux qui rentrent en cours de match, n’apportent pas la contribution souhaitée, faisant preuve d’un déficit inacceptable d’attention et de concentration à tous les niveaux. Bisseck, avec sa tête ratée a été l’élément déclencheur de l’exploit d’Orsolini, donne une photographie exacte. Et l’Allemand a déjà été ciblé à plusieurs reprises dans ce type de faute."
Au sein de l’Inter, il y a une prise de conscience qu’il faut agir pour éviter d’autres erreurs de ce genre et la déclaration du Vice-Capitaine Barella sont éloquents:
"Encaisser des buts en fin de match est un problème à résoudre, sinon nous n’atteindrons pas notre objectif. La saison est énergivore oui, mais nous ne pouvons pas nous permettre d’encaisser un but à 7 contre 3 dans la surface de réparation",
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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