Le président Nerazzurro, Beppe Marotta, l’a répété avant et après la rencontre face au Bayern Munich : la volonté du club est de prolonger le contrat de l’entraîneur, comme le confirme aujourd’hui La Gazzetta dello Sport
Al Hilal en mission
À deux pas de l’agitation de la Via Montenapoleone, au milieu des étrangers qui surfent parmi les boutiques, il y a un hôtel de luxe et un Saoudien avec un turban assis dans le hall. Il est en mission de la part de l’Emir, qui depuis Riyad transforme l’Arabie aussi à travers le sport : il veut planter le drapeau du football de son pays au cœur de la FIFA, lors de la Coupe du monde des clubs américains. Il s’appelle Fahad bin Nafe, il est à la tête du conseil d’administration d’Al-Hilal.
Il est même il est le président du club champion en titre de la ligue saoudienne et il est venu faire du shopping à Milan : la visite était censée être secrète, mais maintenant ce n’est plus le cas. Il est à la recherche d’un moteur italien pour son équipe et est fou des bijoux Nerazzurro : pour Barella, par exemple, il aurait fait des choses folles: Il était prêt à multiplier par cinq le salaire actuel de 6 millions de Nicolò, mais il a trouvé la porte barrée par le milieu de terrain sarde.
D’abord Barella, maintenant Inzaghi
Maintenant, il est peut-être arrivé ici pour un objectif plus grand : Beaucoup pensent que Simone Inzaghi est maintenant dans ses pensées. D’autant plus que le club de Riyad est sur le point de perdre leur entraîneur : Jorge Jesus, lui qui a gagné à la fois au Benfica et au Sporting, est le candidat numéro un pour le rôle très délicat (et tout aussi prestigieux) de Sélectionneur National du Brésil. Dans les considérations de la Fédération, il serait même devant Carlo Ancelotti.
Pour les succès en Italie et pour le sommet atteint en Europe, Inzaghi serait cependant le profil idéal pour le projet ambitieux du club : le conseil d’administration d’Al Hilal, récemment réuni, a décidé de faire les choses en grand, bien au-delà des limites limitées de son championnat national. Ils veulent un entraîneur de haut niveau et aussi quelques joueurs dans la fleur de l’âge, plus des gens déterminés à hiverner : ils seraient la carte de visite des États-Unis, alliés historiques de l’Arabie saoudite dans tous les domaines.
L’Inter prête à verrouiller Inzaghi
Les derbys avec Pioli restent un doux souvenir pour Simone : Inzaghi a remporté les six derniers d’affilée, avant que son collègue ne quitte le Diavolo. Aujourd’hui, l’ancien entraîneur de l’AC Milan, en tant qu’entraîneur d’Al-Nassr, mène la quête obsédée de Cristiano pour le but numéro 1000. Bref, avec Al Hilal ce serait un autre classique, mais dans le désert.
Et puis, dans l’affaire, Simone retrouverait un vieil ami : Sergej Milinkovic-Savic, son soldat à la Lazio. Quel que soit l’objectif, les Saoudiens ont toujours le levier habituel à utiliser dans les négociations, celui avec lequel ils convainquent souvent les Occidentaux à Riyad : une avalanche d’argent sonnante et trébuchante. La somme allouée pour le salaire du nouvel entraîneur pourrait atteindre jusqu’à 20 millions, mais ce n’est certainement pas l’argent qui guide aujourd’hui Simone dans son ascension vers la gloire.
Une soirée comme celle contre le Bayern n’a pas de prix, et puis il y a encore un plan Nerazzurro pour ajuster son salaire à l’Inter : à l’heure actuelle, l’entraîneur gagne 6,5 millions (plus de gros bonus) jusqu’en 2026, mais la Direction songe à le faire passer à au moins 7, prolongeant la durée d’un an avec une option jusqu’à la saison suivante. Traduisez: Inzaghi a la possibilité de séjourner chez sa Bien-Aimée jusqu’en 2028 : sept saisons sur un banc transformé en trône.
La confirmation de Marotta
Le président Beppe Marotta lui-même, dans une interview post-Bayern avec Sky, a parlé de lui : "Simone est un jeune entraîneur qui, cependant, a déjà de nombreuses qualités : c’est un gagnant, bon tactiquement et dans la gestion d’un groupe, qu’il a fait grandir en acquérant une mentalité différente de celle du début.....Il lui reste encore un an de contrat, mais il est juste qu’il n’expire pas. Nous allons nous asseoir pour prolonger : ce sera une réunion agréable, rapide et tranquille. Comme pour dire : même en supposant qu’Al Hilal pense à Inzaghi, le domicile de Simone s’appelle l'Inter."
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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