En effet, si l’Inter a su se relancer en Ligue des Champions face au Sheriff, la Beneamata devra également se remettre sur les bons rails, en Serie A, en écartant la Vieille Dame de Massimiliano Allegri ce dimanche 24 octobre
L’analyse de la Gazzetta Dello Sport
"Que la machine interiste soit à traction arrière, tous l’ont compris, les adversaires inclus. A tel point que Simone Inzaghi, immédiatement après la rencontre face au Sheriff est allé directement au cœur du problème : Nous devons nous améliorer, et surtout comprendre quand attaquer car nous avons concéder des contres dangereux."."
"Et il s’agit du Problème avec le P majuscule : Si la machine de guerre y va gaiement en attaque, que se passe-t ‘il lorsque vous affrontez un adversaire dont le credo est de partir en contre-attaque ? Si Bruno Souza et Traore sont sincèrement intéressants, dimanche, l’équipe qui se présente au Meazza pourrait écrire un mémoire scientifique sur la thématique de la contre-attaque : La Juventus, cette dernière version de la Juventus, évolue avec un centre de gravité particulièrement bas, faisant des contres-attaques sa religion."
"Nous ferons face d'un côté à Simone Inzaghi qui déclare ouvertement que "Nous devons comprendre que l'on peut gagner des matchs 1-0", face a l'a l’équipe qui en est la plus habituée, hier soir étant le dernier exemple en date: Il faudra procéder à quelques adaptations, quelques retouches dans le cœur du moteur, quelques corrections dans le choix des hommes et dans les mouvements."
" Ce n’est pas un hasard si, il y a deux jours, l’entraîneur adjoint d’Inzaghi, Massimiliano Farris, s’est enflammé après le 2-1 sur les joueurs de l’Inter, en exigeant de retrouver de la sérénité et de faire preuve de réflexion en ne cherchant pas continuellement à maintenir le tempo élevé. Et c’est le premier aspect qu’Inzaghi devra mettre en évidence ce jeudi, étant donné qu’il avait accordé une journée de repos, hier à Appiano Gentile."
"L’Inter doit s’améliorer dans la gestion de son ballon: Mardi, quelque chose s’était mis en évidence, mais uniquement en fin de match, lorsque l’adversaire, mené 3-1, avait décidé d’abdiquer toute emprise. Et l’Inter, depuis son début de saison, et encore jusqu’à présent, a toujours été perçu comme une équipe obligée de se donner à du mille à l’heure, en se lançant continuellement à l’abordage de la surface de réparation adverse."
"S’il est vrai que Simone Inzaghi demande une participation offensive importante à ses hommes, il est tout aussi vrai qu’Inzaghi demande également aux siens de savoir distinguer, au cours d'une rencontre, quand il est bon de prendre des risques et quand il vaut mieux ne pas en prendre. Car l’Inter dispose, elle aussi, de joueurs capable de faire très mal à l’adversaire en contre, et il ne serait pas mauvais de faire usage également de cet atout."
"La Lazio d’Inzaghi, lors de ses meilleures expressions, était une équipe qui savait alterner la possession de balles avec de bons pieds au milieu de terrain, tout en disposant d’un centre de gravité plus bas lui permettant d'attaquer la profondeur, avec le duo Immobile-Correa, un mix qui manque encore à l’Inter en ce moment."
Validez-vous cette analyse ? Selon vous, quel sera le comportement à adopter pour allumer la Vieille Dame ?
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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