Milan – Le Directeur Sportif de l’Inter, Piero Ausilio, s’est livré à la Domenica Sportiva sur la prestation de l’Inter qui a giflé le Chievo. A une semaine du Derby, il revient également sur la grande saison réalisée par les hommes de Spalletti:
"Je me sens bien, cela ne fait pas de doute. En même temps, je suis aussi très réaliste, comme le club et l’entraîneur. Un incroyable parcours a été effectué, mais l y a encore de la route à faire d’ici au mois de mai, surtout que cette année toutes les équipes qui sont devant se donnent. J’ai regardé la Lazio, le classement entre le leader et son cinquième au classement peut changer en deux semaines. Pour l’heure, nous sommes extrêmement heureux et confiant, nous sommes là et personne n’a envie de quitter cette première place."
Icardi et Perisic buteurs ?
"En effet, pour Icardi, la difficulté était plus importante, car il a dû étoffer son jeu vu qu’il n’avait pas énormément de place à sa disposition pour marquer, le faible angle qu’il avait sur son occasion de but a été suffisant pour l’inscrire, mais ce n’est pas la première fois qu’il y parvient, personne n’en est surpris."
Si nous voyons le vrai Icardi ?
"Je le connais et il peut encore s’améliorer, il n’a que 24 ans je pense qu’il est arrivé au terme de ce qu’il pouvait rater. C’est un garçon qui a envie de grandir et travailler, il peut encore s’améliorer sur tous les aspects."
Le 3-0 de Perisic ?
"Il sourit....C’était l’un des deux qui demandait le ballon, je l’ai revisionné. Son positionnement était très important. Même si le résultat était en notre faveur, il est revenu défendre et a inscrit un très joli but. Il apportait aussi des solutions à ses équipiers en délivrant des passes."
Le mercato de janvier ?
"Nous avons les idées claires sur ce dernier. Spalletti a profité de l’absence de Miranda et Gagliardini pour lancer un message sur les réseaux sociaux en signifiant à tous que tout le monde était capable de jouer titulaire dimanche. Ce message signifie que tous les joueurs interiste, sont tous des titulaires. Celui qui joue le plus, celui qui joue le moins, comme Spalletti l’a dit, il n’a écarté personne. Tout le monde a eu sa chance. Aujourd’hui, Ranocchia a été titularisé, cela faisait un an qu’il ne l’était plus. Il a prouvé sa valeur, ses qualités. D’un point de vue technique, il a réalisé un match impeccable. Ce discours vaut aussi pour Santon…Spalletti construit une équipe et il y parvient via un travail quotidien aux entraînements."
"Nous avons un grand groupe, au-delà de ce qu’il se passera d’ici à la fin de la saison, je n’ai aucun problème à faire cette déclaration. Ils se sentent tous bien ensemble, ils se font plaisir, s’entraident. Il y en a qui joue avant, d’autres qui montent en cours de jeu, tu en as aussi qui n’ont joué que très peu de match. Aujourd’hui Dalbert et Karamoh sont montés à 4-0, chaque joueur a pu développer son football avec un esprit bénéfique de légèreté, ils sont bien rentré dans le match, comme si le résultat n’était pas encore certain, cela me fait plaisir de les voir dans le groupe."
Le Mercato ?
"Nous pensons que notre force est avant tout le groupe, nous n’avons pas envie de le remettre en cause en janvier, sauf s’il se passe quelque chose. L’équipe peut être améliorée, mais uniquement avec un grand champion et je compte aller au Mercato uniquement si j’ai dans mon viseur des grands profils, jeu veux des joueurs forts capable d’aller de l’avant avec nous."
Le retour en Coupe d’Europe ?
"L’Inter se doit de disputer les Coupes d’Europe, surtout la plus importante. Notre position normale est celle d’être en Champion’s League. Nous considérons cette année comme une année de travail et de programmation, nous avons un objectif important à atteindre en Serie A et aussi en Coupe d’Italie. Cela nous fera plaisir à tous de voir l’Inter jouer tous les trois jours."
Le rythme imposé par le Top 5 ?
"Il faudra parvenir à atteindre les 90 points et voir comment se comporteront certaines équipes comme la Juve. C’est un rythme de fou, trop élevé et que l’on ne voit nulle part, dans aucun autre championnat européen. En Italie, tu as vraiment cinq équipes qui sont très forte et tu en as aussi cinq-six qui sont extrêmement faible."
Icardi et l’Inter actuelle ?
"Icardi maintient son éternel rendement, celui qu’il a toujours eu depuis tant d’année, c’est la Force de cette équipe. Il y a d’autres joueurs comme lui, je pense à Perisic et Candreva, même si Antonio n’a pas encore marqué, il est tout de même parvenu a réalisé des prestations très importantes et de très belles passes décisives. Ce sont des milieux de terrains. Tu as aussi des défenseurs, comme Skriniar, qui a déjà marqué trois buts. Voir que l’équipe n’est plus dépendante d’un jouer veut dire qu’elle s’améliore et que le travail de fond porte ses fruits. L’équipe dispose d’énormément de ressources et de possibilités. Elle est très complète."
Le futur d’Icardi ?
"Je ne pense pas qu’il y ait le besoin de convaincre Icardi de se lier avec l’Inter. Il dispose d’un contrat assez long, mais plus que ce contrat, ce qui compte c’est sa volonté et son amour important pour nos couleurs. Icardi respire l’Inter, il veut être le Capitaine de l’Inter et gagner avec l’Inter, tout cela est bien plus important que ce qui peut être écrit sur son contrat, même si nous pension que sa clause, il y a un an, aurait pu repousser les plus grands. "
Si je crains le Real ?
"Absolument pas. On entend beaucoup de choses, mais le problème pour le Real, c’est de convaincre un joueur comme Icardi d’abandonner un projet dans lequel il en est le cœur, l’élément principal, le protagoniste principal et le Capitaine de son équipe."
La rencontre en Coupe d’Italie face au Pordenone?
"C’est une équipe qui a réalisé quelque chose de fou, mais cette folie se doit d’avoir une fin."
Le Milan et Montella ?
"C’est toujours dur de s’exprimer de l’extérieur. Nous aussi nous avons vécu des expériences similaires dans le passé, chaque saison est différente, les situations sont différentes. D’une manière générale, si tu veux être sérieux, tu vas jusqu’au bout de tes idées et, de son côté, la Direction et le Club se doivent de prendre une décision."
"Si Montella était encore l’entraîneur du Milan, c’est parce que son contrat avait été prolongé en juin, à un moment où les deux parties respiraient la confiance. Au final, tu te dois de trouver une solution lorsque tout tourne mal, tu dois analyser toute la situation, les rapports entre tous, ensuite il te reste qu’une solution : Virer l’entraîneur, car tu ne peux pas virer 20 joueurs, tout comme tu ne peux pas virer toute ta direction. C’est l’entraîneur qui paye les pots cassés."
Si je travaille en collaboration avec Spalletti ?
"Oui, absolument."
Si j’ai peur d’Higuain ?
"Je n’ai jamais peur, dans le football, tu ne dois avoir peur de personne. Je le respecte beaucoup, tout comme je respecte son équipe. C’est vrai également qu’il a démontré être un tout grand jouer et qu’il veut montrer qu’il est le plus fort, mais il va trouver samedi l’Inter sur le terrain et nous comptons bien lui rendre la vie difficile. Un Juve-Inter est toujours une rencontre passionnante, c’est le Derby d’Italie et il arrive avec un classement particulier. Ce dernier parle de lui-même, chaque partie à son histoire, et avec notre classement, ce match devient "La Partie" à jouer."
Les différences entre Icardi et Higuain ?
"Je pense que Higuain a un parcours plus complet, nous parlons d’un joueur trentenaire. Icardi, lui a encore, comparé à lui, six années pour s’améliorer. Au tout début, je dois reconnaître qu’Higuain participait plus à la manœuvre qu’Icardi, c’est un joueur qui participait plus, hors de la surface de réparation. Notre nouvel Icardi est très proche d’Higuain, mais dans la surface de réparation, je pense qu’il n’y a personne qui puisse égaler, dans le monde, Maurito."
Lequel des deux j’aimerai avoir ?
"Je tiens à mon joueur."
Mon idée sur Juve-Inter ?
"Ce n’est pas encore un match décisif, c’est un match important, du même niveau que tous ceux que nous avons eu à disputer jusqu’à aujourd’hui. Nous raisonnons semaines après semaine, il n’est pas question de se remettre en question ou de modifier notre objectif, même si la réalité nous permet de croire à autre chose. Nous raisonnons toujours par le système de trois points, chaque dimanche, nous voulons les remporter. Nous allons aller à Turin, en y allant pour jouer un match sérieux, déterminé, Da Inter, et nous allons faire notre maximum pour renter à la maison avec ces trois points."
"Ensuite, en cas de victoire, nous verrons comment nous réagirons en coulisse. Ce match n’est pas comme les anciens Juve-Inter, il y a un championnat encore long et e match, seul, ne peut pas être défini comme décisif, même s’il est important lorsque tu prêtes attentions aux forces en présence sur le terrain, aux entraîneurs, et aux tifosi, tout le monde sait ce que représente ce match. Mais pour nous, il s’agit juste d’un match comme les autres, un match à trois points."
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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