Voici les paroles du directeur sportif Piero Ausilio, intervenu dans l’émission « Lunedi di rigore » ce lundi :
Il parle de mercato :
« Tout ce qui a été fait l’a été avec le plein accord de toutes les composantes de la société, en particulier le staff technique. L’urgence dans le département offensif a été comblée avec l’arrivée d’Osvaldo. En gardant Guarin, nous pensions être au complet. Nous avons aussi des jeunes très talentueux dans la primavera. Nous avons l’honnêteté de penser que, si d’ici décembre il y a des besoins ou des évaluations à faire, nous les ferons, avec humilité et en respectant le Fair Play Financier.»
Il parle des jeunes justement et de l’attaque :
« Le temps dans le football est une donnée très restreinte, mais les regarder croître est un devoir pour nous au vu du talent de ces garçons. Oui, nous pouvons jouer avec deux pointes et un meneur de jeu, le problème est ailleurs : Palacio est arrivé blessé du Mondial et n’a toujours pas retrouvé une condition physique optimale à cause de sa faiblesse à la cheville. La blessure d’Osvaldo avec la Nazionale a créé une difficulté supplémentaire. Je suis confiant, Palacio se remettra à marquer, Osvaldo sera disponible dès la prochaine rencontre et Icardi fera très bien. »
Sur le précédent mercato :
« Il y avait des objectifs économiques, aussi en matière de masse salariale qui est aujourd’hui de 70 millions d’euros, quand elle était à 180 millions d’euros il y a 4 ans. Nous avons travaillé dans le respect des normes du Fair Play Financier, dont nous ne pouvions échapper. Nous devons être honnêtes et sérieux et trouver les bonnes solutions.
Dodo a eu un beau parcours à la Roma, et nous avons ramené chez nous un jeune de 22 ans qui a été convoqué avec son équipe nationale un mois après nous avoir rejoints. Osvaldo est arrivé en prêt avec option d’achat à 7 millions d’euros, c’est une très belle opération, et nous avons aussi acheté Medel. Nous pensons que cette équipe est armée pour accomplir nos objectifs : améliorer cette 5ème place au classement et faire en sorte de rejoindre la Champions League d’ici la fin de la saison. »
Sur le travail de Mazzarri :
« Je suis optimiste pour une raison très simple, nous voyons la lumière au bout du tunnel. J’observe le travail de Mazzarri tous les jours, je vois combien de motivation et combien de professionnalisme il transmet à l’équipe. C’est un grand travailleur et un grand entraineur. Il a assez d’expérience et de connaissances pour nous sortir de ce moment difficile. Dans chaque club où il a travaillé il a toujours accompli ses objectifs. N’oublions pas qu’il est arrivé à l’Inter en tant que vice-champion d’Italie et qu’il était courtisé par les plus grandes équipes. C’est notre entraineur légitime et il a démontré d’être digne de l’Inter. Je suis certain que si nous avions une équipe de 11 Mazzarri, nous gagnerions toujours 3-0. Nous avons évidemment choisi une route un peu plus longue, mais l’entraineur a le devoir de tirer le meilleur de chaque joueur.
Après un mondial, la préparation est toujours très difficile, on ne peut pas concevoir d’avoir déjà toutes les réponses en septembre. Nous devons juste patienter, et si nous croyons tous dans le projet, les résultats arriveront.»
Il parle aussi du futur et de victoires :
« Je sais comment les victoires arrivent, avec un projet et un club qui économiquement suit certains paramètres économiques et financiers. Ceci ne veut pas dire qu’on ne peut pas améliorer l’équipe. »
Sur les blessures :
« Ce n’est évidemment pas la même chose si Jonathan, D’Ambrosio et Nagatomo sont tous indisponibles en même temps, et que dodo se retrouve à enchaîner les matches tous les trois jours. Les latéraux ont une dépense physique plus élevée, s’ils n’alternent pas, ils se fatiguent et ne peuvent pas s’entrainer entre les matches alors que Mazzarri est un entraineur qui a beaucoup d’incidence sur l’équipe en cours de semaine. Ces derniers mois, nous avons joué pratiquement avec les mêmes 11 joueurs, et à Parme, nous avons récupéré Dodo et Hernanes à la dernière minute, risquant ainsi qu’ils se blessent à nouveau. »
Il parle aussi des joueurs accostés au dernier mercato :
« Borini par exemple est un joueur qui me plait beaucoup, mais nous ne devons pas pour autant nous plier à toutes les exigences de Liverpool. Si en Janvier l’occasion se présente, nous serons prêts. Nous présenterons, en décembre, des idées au Président, mais seulement en cas de nécessité. Si la nécessité est là, je suis sûr qu’il nous donnera carte blanche. »
Il finit sur Vidic :
« Je ne pense pas qu’il puisse être discuté par quiconque. L’avoir à coût zéro était une belle opportunité. C’est un champion, et comme tous les champions, il démontrera ce qu’il vaut. »
Rédigé par Intersnake (inter.it)
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