BARCELONE - "Même si pour moi nous n'avons pas un besoin vital de points, un match de Champion's League est toujours un match de Champion's League, le Barça est toujours le Barça et je vis cette compétition avec bonheur, sérénité, mais aussi avec difficulté."
José Mourinho semble tranquille à la veille du match qui pourrait accorder dès demain pour l'Inter une qualification en huitièmes de finale de la compétition européenne 2009 -2010.
"Avec ou sans Ibra, avec ou sans Messi, ce sera un véritable match. Quand j'ai joué avec Chelsea contre Barcelone sans Makélélé et sans Essien, personne n'a dit que ça n'allait pas être un vrai match. Quand nous avons joué à Manchester sans la meilleure Inter, tout le monde a déclaré que ce match allait être un véritable match, donc... Demain soir, ce match sera un vrai match et sans manquer de respect, nous irons là-bas pour chercher à réaliser quelque chose."
Ce groupe difficile voit la qualification de ces deux équipes laissée en suspend jusqu'à la la dernière journée:
"Demain, après le match, l'Inter ne sera sûrement pas éliminée, mais il y a aussi une très petite possibilité que le Barça le soit. Il y a un plus de pression sur nos adversaires que sur nous, mais il est vrai aussi que nous devrons jouer notre dernier match à la maison contre le Rubin Kazan qui arrivera avec son nouveau titre de Champion de Russie à défendre. Le football est fait de situations, d'événements inattendus aussi. Avant le début de la compétition, je crois que seul Guardiola et moi avions du respect envers les deux autres adversaires du groupe, tous les autres disaient que la course serait uniquement entre l'Inter et Barcelone, mais maintenant ces deux leaders peuvent encore être éliminés par le Rubin et le Dynamo Kiev."
José Mourinho ne joue pas les mystérieux, et il avoue être coupable:
"Concernant les conditions de Sneijder, je pensais il y a deux ou trois jours que l'amélioration de son état ne pouvait qu'être bénéfique, qu'il y n'aurait pas de contre-temps. Wesley est encore douteux, mais je veux défaire ce doute dès ce soir, et j'aimerais savoir après l'entrainement si il pourra jouer demain. Sur la gauche Chivu jouera. Julio César, Maicon et Lucio joueront également, puis les autres...je les ai oublié. Zanetti ? Il est important, c'est l'histoire de l'Inter...".
Et, en vue des nombreuses blessures catalanes, Mourinho ne se laisse pas influencer:
"Ibrahimovic et Messi ? Le docteur est un prestidigitateur...selon moi ils joueront tous les deux et de toute façon que Messi joue ou non, cela ne changera pas ma manière de préparer le match. Qu'est-ce que je dirai à Zlatan ? Nous nous consacrerons un moment avant le match et après pour une embrassade, comme toujours. On s'attend à un match difficile de tous les points de vues parce que le Barça est fort comme il le montre à chacun et parce que leur stade n'est pas un stade normal, avec le bruit de 100.000 personnes qui veulent voir leur équipe jouer et gagner. Les supporters mettent une grosse pression sur les joueurs, mais aussi sur l'arbitre pour lequel ce n'est pas facile de prendre les décisions. Ce sera donc une pression insoutenable mais que nous devrons affronter avec sérénité. Aujourd'hui, nous en avons parlé avec les joueurs, je n'attends qu'une bonne réaction de leur part. La priorité de demain est de jouer, jouer un match très difficile, mais j'aime me mesurer à la difficulté."
L'aventure de José Mourinho commença en 1996 à Barcelone et le technicien nerrazzuro n'a pas tout à fait oublié ces années:
"Je remercie la société espagnole parce qu'ils m'ont donné la possibilité de travailler ici pendant quatre ans. Ça a été une expérience importante, puis j'ai affronté 6 fois Barcelone avec Chelsea, et demain je le ferai pour la deuxième fois avec l'Inter. Il s'agit d'un match important, décisif et à ce moment là j'oublierai avoir eu une histoire avec le Barça. Je mets mon corps, mon âme et mon cœur pour l'Inter. Je reviendrai peut-être ici dans le futur, peut-être à la tête d'une autre équipe, mais toujours avec le même esprit. Merci au Barça, mais je veux gagner."
"Il me semble que l'Inter avait déjà fait un grand match à l'aller- admet l'entraîneur portugais - mais chaque grande rencontre est toujours hors de n'importe quel contexte, de quelconque prévision ou de raisonnement. Si vous me demandez aujourd'hui si je vais jouer demain pour gagner ou pour faire un match nul, je ne pourrais pas vous répondre sincèrement. Avant chaque match, on pense toujours à gagner, ce qui est difficile à réaliser. La gestion du match se fait pendant le match lui-même."
Demain soir, deux adversaires de prestige s'affronteront, deux équipes respectueuses l'une envers l'autre:
"Je crois que le Barça n'a pas peur de jouer contre l'Inter, je crois qu'ils sont vraiment la meilleure équipe en Europe et non pas seulement parce qu'ils ont gagné la Champions l'an dernier, mais parce que je crois qu'ils ont aussi du respect pour nous et pour le risque qu'ils peuvent courir, parce que si le Rubin bat le Dynamo, la tâche sera plus compliquée pour eux. Mais de la même façon, l'Inter n'a pas peur de Barcelone et elle voudra jouer son match. Quelques points communs entre l'Inter et Barcelone ? Non. Le Barça est une école de football, chaque entraîneur ajoute quelque chose, mais c'est une école qui dure depuis beaucoup de temps, avec sa philosophie, et avec son système de jeu.
L'Inter n'en est pas encore là. Je respecte l'équipe de l'année dernière, mais ce n'est certainement plus les idéaux de José Mourinho, et, selon moi, avec tout le respect que je leur dois, l'équipe actuelle est plus apte que celle de la saison dernière pour jouer dans les compétitions européennes parce que l'équipe d'aujourd'hui sait mieux gérer la possession de balle et ceci pendant plus de temps. L'Inter ne peut pas encore être une école de football, mais nous sommes en train de travailler pour la créer, même s'il manque du temps et du temps pour travailler sur ce projet, nous en avons peu."
Inévitablement, dans la salle des conférences du 'Camp Nou', on ne parle pas seulement de Barcelone-Inter:
"Ce qui s'est passé à propos de Balotelli à Turin pendant le match d'hier soir est une chose vraiment médiocre. La seule chose que je peux faire est de travailler avec mon joueur pour le mettre dans les conditions de jouer dans de telles situations, mais c'est difficile parce que, quand il se repose dans un hôtel tranquillement à Barcelone, il se passe des évènements dans un stade à des milliers de kilomètres... Je suis sincère, cela me plairait, mais alors vraiment, de jouer Juventus-Inter à Turin, mais il y a des règles et on ne jouera peut-être pas là vu les récents évènements. Nous verrons."
Rédigé par Hayate & KroutchMOURINHO : CE SERA UN VRAI MATCH
BARCELONE - "Même si pour moi nous n'avons pas un besoin vital de points, un match de Champion's League est toujours un match de Champion's League, le Barça est toujours le Barça et je vis cette compétition avec bonheur, sérénité, mais aussi avec difficulté."
José Mourinho semble tranquille à la veille du match qui pourrait accorder dès demain pour l'Inter une qualification en huitièmes de finale de la compétition européenne 2009 -2010.
"Avec ou sans Ibra, avec ou sans Messi, ce sera un véritable match. Quand j'ai joué avec Chelsea contre Barcelone sans Makélélé et sans Essien, personne n'a dit que ça n'allait pas être un vrai match. Quand nous avons joué à Manchester sans la meilleure Inter, tout le monde a déclaré que ce match allait être un véritable match, donc... Demain soir, ce match sera un vrai match et sans manquer de respect, nous irons là-bas pour chercher à réaliser quelque chose."
Ce groupe difficile voit la qualification de ces deux équipes laissée en suspend jusqu'à la la dernière journée:
"Demain, après le match, l'Inter ne sera sûrement pas éliminée, mais il y a aussi une très petite possibilité que le Barça le soit. Il y a un plus de pression sur nos adversaires que sur nous, mais il est vrai aussi que nous devrons jouer notre dernier match à la maison contre le Rubin Kazan qui arrivera avec son nouveau titre de Champion de Russie à défendre. Le football est fait de situations, d'événements inattendus aussi. Avant le début de la compétition, je crois que seul Guardiola et moi avions du respect envers les deux autres adversaires du groupe, tous les autres disaient que la course serait uniquement entre l'Inter et Barcelone, mais maintenant ces deux leaders peuvent encore être éliminés par le Rubin et le Dynamo Kiev."
José Mourinho ne joue pas les mystérieux, et il avoue être coupable:
"Concernant les conditions de Sneijder, je pensais il y a deux ou trois jours que l'amélioration de son état ne pouvait qu'être bénéfique, qu'il y n'aurait pas de contre-temps. Wesley est encore douteux, mais je veux défaire ce doute dès ce soir, et j'aimerais savoir après l'entrainement si il pourra jouer demain. Sur la gauche Chivu jouera. Julio César, Maicon et Lucio joueront également, puis les autres...je les ai oublié. Zanetti ? Il est important, c'est l'histoire de l'Inter...".
Et, en vue des nombreuses blessures catalanes, Mourinho ne se laisse pas influencer:
"Ibrahimovic et Messi ? Le docteur est un prestidigitateur...selon moi ils joueront tous les deux et de toute façon que Messi joue ou non, cela ne changera pas ma manière de préparer le match. Qu'est-ce que je dirai à Zlatan ? Nous nous consacrerons un moment avant le match et après pour une embrassade, comme toujours. On s'attend à un match difficile de tous les points de vues parce que le Barça est fort comme il le montre à chacun et parce que leur stade n'est pas un stade normal, avec le bruit de 100.000 personnes qui veulent voir leur équipe jouer et gagner. Les supporters mettent une grosse pression sur les joueurs, mais aussi sur l'arbitre pour lequel ce n'est pas facile de prendre les décisions. Ce sera donc une pression insoutenable mais que nous devrons affronter avec sérénité. Aujourd'hui, nous en avons parlé avec les joueurs, je n'attends qu'une bonne réaction de leur part. La priorité de demain est de jouer, jouer un match très difficile, mais j'aime me mesurer à la difficulté."
L'aventure de José Mourinho commença en 1996 à Barcelone et le technicien nerrazzuro n'a pas tout à fait oublié ces années:
"Je remercie la société espagnole parce qu'ils m'ont donné la possibilité de travailler ici pendant quatre ans. Ça a été une expérience importante, puis j'ai affronté 6 fois Barcelone avec Chelsea, et demain je le ferai pour la deuxième fois avec l'Inter. Il s'agit d'un match important, décisif et à ce moment là j'oublierai avoir eu une histoire avec le Barça. Je mets mon corps, mon âme et mon cœur pour l'Inter. Je reviendrai peut-être ici dans le futur, peut-être à la tête d'une autre équipe, mais toujours avec le même esprit. Merci au Barça, mais je veux gagner."
"Il me semble que l'Inter avait déjà fait un grand match à l'aller- admet l'entraîneur portugais - mais chaque grande rencontre est toujours hors de n'importe quel contexte, de quelconque prévision ou de raisonnement. Si vous me demandez aujourd'hui si je vais jouer demain pour gagner ou pour faire un match nul, je ne pourrais pas vous répondre sincèrement. Avant chaque match, on pense toujours à gagner, ce qui est difficile à réaliser. La gestion du match se fait pendant le match lui-même."
Demain soir, deux adversaires de prestige s'affronteront, deux équipes respectueuses l'une envers l'autre:
"Je crois que le Barça n'a pas peur de jouer contre l'Inter, je crois qu'ils sont vraiment la meilleure équipe en Europe et non pas seulement parce qu'ils ont gagné la Champions l'an dernier, mais parce que je crois qu'ils ont aussi du respect pour nous et pour le risque qu'ils peuvent courir, parce que si le Rubin bat le Dynamo, la tâche sera plus compliquée pour eux. Mais de la même façon, l'Inter n'a pas peur de Barcelone et elle voudra jouer son match. Quelques points communs entre l'Inter et Barcelone ? Non. Le Barça est une école de football, chaque entraîneur ajoute quelque chose, mais c'est une école qui dure depuis beaucoup de temps, avec sa philosophie, et avec son système de jeu.
L'Inter n'en est pas encore là. Je respecte l'équipe de l'année dernière, mais ce n'est certainement plus les idéaux de José Mourinho, et, selon moi, avec tout le respect que je leur dois, l'équipe actuelle est plus apte que celle de la saison dernière pour jouer dans les compétitions européennes parce que l'équipe d'aujourd'hui sait mieux gérer la possession de balle et ceci pendant plus de temps. L'Inter ne peut pas encore être une école de football, mais nous sommes en train de travailler pour la créer, même s'il manque du temps et du temps pour travailler sur ce projet, nous en avons peu."
Inévitablement, dans la salle des conférences du 'Camp Nou', on ne parle pas seulement de Barcelone-Inter:
"Ce qui s'est passé à propos de Balotelli à Turin pendant le match d'hier soir est une chose vraiment médiocre. La seule chose que je peux faire est de travailler avec mon joueur pour le mettre dans les conditions de jouer dans de telles situations, mais c'est difficile parce que, quand il se repose dans un hôtel tranquillement à Barcelone, il se passe des évènements dans un stade à des milliers de kilomètres... Je suis sincère, cela me plairait, mais alors vraiment, de jouer Juventus-Inter à Turin, mais il y a des règles et on ne jouera peut-être pas là vu les récents évènements. Nous verrons."
Rédigé par Hayate & Kroutch (inter.it)
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