Le journaliste s'est exprimé sur Libero sur le sursaut d'Inzaghi suite à sa qualification pour les 1/4 de finale de la Ligue des champions de l'Inter Milan
Simone Inzaghi est un entraîneur parfait dans la mesure où Schettino peut commencer à donner des leçons d'héroïsme, mais il n'est même pas celui que certains voudraient vous faire croire. Les huit défaites en championnat sont énormes, mais elles impressionnent davantage par la façon dont elles surviennent. Inzaghi n'est en aucun cas parfait. Il doit s'améliorer dans la gestion des 90 minutes, il doit trouver des alternatives à son 3-5-2 quand les matchs ne vont pas dans le bon sens, il doit aussi grandir en termes de communication, ce qui est très important à l'ère moderne meurtrière de football. Et pourtant il y a aussi tout le reste, messieurs. Il y a le travail d'un technicien qui, qu'on le veuille ou non, produit du bon football, un technicien dont les matchs de novembre et décembre 2021 ont conduit les mêmes qui le massacrent aujourd'hui à écrire "c'est le plus beau Inter de tous les temps.
C'est le même entraîneur qui a affaire à un effectif certes très compétitif (il ne serait pas parmi les 8 meilleurs d'Europe), mais qui est passé de Hakimi à Dumfries, de Perisic à Dimarco, de Skriniar (mais le chef est déjà à Montmartre) à Darmian, de Lukaku « docteur Jekyll » à Lukaku « Mr. Hydé". Attention : le soussigné adore Dumfries, Dimarco, Darmian et même ce Lukaku, mais il n'est pas facile de vivre la comparaison avec ceux qui vous ont précédé si ceux qui vous ont précédé avaient un très gros distributeur de billets en main, puis une fois vidé il a laissé le problème du tri à la postérité.
L'autre soir à Porto, l'Inter n'a pas joué un match esthétiquement beau. Et ceux qui ont pris le terrain ont répondu par des faits à ceux pour qui "le vestiaire vaque à ses occupations". Conneries, le vestiaire est uni, imparfait mais en aucun cas résigné. C'est pourquoi "l'Inter est en déroute" (multicit.) est une phrase inacceptable, c'est pourquoi la colère d'Inzaghi - contenue mais tangible - l'autre soir est justifiée : critiquer est légitime, massacrer est une pratique barbare et typique de la communication moderne. Inzaghi avait raison de montrer les dents, car les malins dans le foot sont ceux qui quand ils gagnent "j'ai gagné" et quand ils perdent "ils ont perdu les garçons", alors que les bons, ceux qui "c'est de ma faute".
Traduction Lindt1908 Via FcInter1908
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