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Steven Zhang est pris dans une tourmente juridico-financière. Calcio e Finanza nous livre les derniers détails.

 

Ces derniers jours, après une ordonnance d'un juge hongkongais, le procès de certains créanciers contre Steven Zhang appelé à rembourser plus de 250 M$ a de nouveau été évoqué. Les créanciers qui, comme l'ont rapporté leurs collègues de Milano Finanza, ont activé les actions exécutives de du jugement de Juillet, y compris la demande au tribunal de Milan, avec une demande déposée le 27 Juillet devant le tribunal civil et attribuée à la section spécialisée pour les entreprises, d'annuler le procès-verbal du conseil d'administration du club interiste avec lequel il est établi que Zhang ne perçoit aucune rémunération pour le poste de président. Notons que Zhang avait affirmé qu'il n'avait pas signé les documents et n'était pas au courant du refinancement mais n'ayant pas interjeté en appel, les actions exécutives de la condamnation de Juillet dernier ont été activées.

Dans la résolution avec laquelle l'assemblée des actionnaires des Nerazzurri a approuvé le nouveau conseil d'administration, il est indiqué que "les administrateurs nouvellement nommés (y compris Zhang, ndlr) n'ont droit à aucune rémunération conformément à l'article 2389, premier alinéa, du Code civil italien pour les fonctions d'administrateurs de la Société, étant entendu que les nouveaux administrateurs ont déjà préalablement exprimé leur consentement à ne percevoir aucune rémunération au titre de leur mandat (à l'exception de ceux d'entre eux qui ont déjà une relation de travail avec la Société, qui perçoivent déjà une rémunération dans le cadre du contrat de travail respectif)." C'est le point sur lequel les créanciers veulent intervenir : en annulant la résolution, ils obligeraient l'Inter à indiquer un émolument pour Steven Zhang qui finirait pourtant directement dans les poches des créanciers, même si ces frais auraient encore un impact négatif sur les caisses des Nerazzurri.

Interrogé ces dernières semaines par Wall Street Chine, l'avocat Kang Jian a tenté d'expliquer les raisons qui ont poussé les créanciers à arriver à Milan : "Nous avons appris que les biens personnels et précieux détenus directement par Zhang Kangyang (le vrai nom de notre président, ndlr) sont très rares et l'exécution ultérieure ne sera pas très simple et directe."

La première audience a été fixée au 8 Mars 2023 et la China Construction Bank, l'une de ces quatre grandes banques publiques de Pékin, a clôturé l'opération avec Great Matrix Ltd détenue à 100 % par Steven Zhang lui-même. Le président Nerazzurri a nié l'opération et a réitéré pour sa défense que les signatures sur les documents de garantie de refinancement étaient falsifiées et qu'il n'était pas au courant du refinancement, une affirmation que le juge a rejetée.

 

Traduction alex_j via Calcio e Finanza et FCInterNews.


Réactions & Commentaires

Commentaires recommandés

Le mec il affirme être au courant de rien. Ben voyons. On aurait falsifié sa signature. Oh my god.

C'est comme l'histoire de Virenque avec Festina qui avait dit qu'il avait été dopé à l'insu de son plein gré.

Ah ces escrocs je te jure,pas capable de reconnaître leurs malversations 😅

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