Ce vendredi soir, l’Inter a démontré comment son système de relation est difficile à limiter lorsqu’il est développé avec une telle fluidité ! Nos confrères de CalcioData.com se sont axés sur 4 actions qui se sont déroulées lors du premier quart d’heure
Citation"Le premier but est né dans un 3+2 peu traditionnel avec la présence de Çalhanoğlu et Barella dans la ligne de 3 défensive, et Bastoni et Mkhitaryan dans la ligne médiane de 2. Si l’on ignore qui sont les interprètes, les combinaisons qui ont amené au but n’ont rien d’étrange : Le ballon part vers l’avant pour l’ailier, il est ensuite remis en retrait pour le milieu de terrain qui se jette dans l’espace pour servir l’attaquant…Un attaquant qui se nomme ici Pavard ! Sur papier, Mkhitaryan aurait dû jouer au poste de Mezz’ala gauche."
CitationDans la construction aussi, les choses changent souvent : Ici dans la ligne médiane est composée de 4 joueurs avec Pavard et Bastoni dans l'axe et Çalhanoğlu comme unique point de référence devant la défense. Bastoni lui se retrouve comme "intrus" lui qui prend également un demi-espace Bastoni sur le côté axial gauche."
CitationLa ligne défensive est parfois restée composée de 3 joueurs mais toujours avec des interprètes différents: Nous n'en sommes qu'à la 8e minute et l'Inter présente une structure encore différente dans sa préparation. Dans l'exemple ci-dessous, la ligne de trois défensives est composée de trois milieux : Barella, Çalhanoğlu et Mkhitaryan. Leurs mouvements permettent à Acerbi de s'échapper et monter plus haut pour recevoir un ballon en plein axe de Yann Sommer, libre de tout marquage."
Citation"Un Acerbi qui monte souvent haut, en recevant le ballon entre les lignes ou après l’avoir emmené avec lui-même. A la 13ème minute de jeu, et avec déjà deux buts au compteur, l’Inter continuer à "vagabonder" de la sorte. Ici, Bastoni occupe une quatrième position différente et nous ne sommes même pas encore à la 15e minute de jeu, pour s’échapper sur l’aile gauche. Barella sent le jeu et se dirige aussi vers la gauche. La finition pour Lautaro n'est toutefois pas précise mais, encore une fois, les rotations de l'Inter avaient conduit à une occasion claire de but."
Notre conclusion : Lorsque l’on sait que l’équipe de Gian Piero Gasperini aime proposer un marquage individuel, les permutations en continu des hommes d’Inzaghi a totalement perturbé l’Atalanta qui peut s’estimer heureuse de n’être reparti de Milan qu’avec "seulement" 4 buts au compteur…
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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