APPIANO GENTILE - En marge de la présentation de la retraite estivale à Pinzolo, Esteban Cambiasso est revenu sur la saison qui vient de s’achever.
Internazionale.fr vous propose de découvrir ses propos:
"Je ne pense pas qu’il y ait grand chose à dire. Ca a été une saison négative, pas à la hauteur de l’histoire de ce club, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup à ajouter. A présent, elle est terminée, avec la douleur d’avoir vécu une mauvaise saison, comme se sont terminées celles qui nous ont offert de la joie. A partir de maintenant, nous regardons vers l’avant pour recommencer à disputer des saisons positives. Chaque saison est différente des autres: que vous la prépariez en changeant d’entraîneur ou de préparateur, ou dans le cas contraire, la saison et les joueurs sont différents. Lorsque quelque chose de nouveau commence, on ne pense pas au passé, on regarde ce qu’il y a à faire. Nous commencerons avec un nouveau préparateur et un nouvel entraîneur ? C’est vous qui le savez, pas nous."
A la question de savoir à quel point la différence d’âge entre les joueurs a influencé sur le plan de la préparation, il explique:
"Ca a eu peu ou pas d’impact, ça a toujours été le cas les autres années. La préparation ne consiste pas à faire des activités différentes selon les individus, c’est un discours global, ça ne crée pas de blessures. Si quelque chose qui fasse gagner ou qui empêche les blessures existait, nous l’utiliserions tous. Si c’est la magie de la retraite qui faisait gagner, ce serait différent. Une équipe qui fait une retraite de dix jours et qui sur le papier risque de descendre à la fin de la saison, elle termine tout de même de cette manière. Une saison aussi négative l’est à 360 degrés, nous savons très bien que nous ne devons pas écouter les discours sur les entraînements que l’on fait aujourd’hui. Quand une saison aussi négative arrive, on dit toutes sortes de choses, tout ce qui est un problème aujourd’hui était quelque chose de positif quand ça marchait bien. Il y a beaucoup de rumeurs, et les rumeurs, le vent les emmène. Nous devons seulement penser à travailler. Ce qui compte, c’est le travail et les tifosi qui seront toujours là, à Pinzolo également, comme ils étaient là jusqu’au dernier match, et qui sont ici à Appiano Gentile. Nous avons une obligation énorme envers eux car ils sont le moteur de notre équipe."
Quand on lui demande pour quelle raison les tifosi devraient continuer à croire en l’Inter, Cambiasso n’a pas de doute non plus à ce sujet:
"Le tifoso est pur, il n’est pas préoccupé par le changement de joueurs ou d’entraîneurs, car le tifoso est l’Inter et va au-delà de ces choses. Le tifoso n’est pas derrière Cambiasso, mais derrière l’Inter. Les tifosi seront là parce qu’ils sont convaincus que chaque saison peut être victorieuse. Chacun d’entre eux a une passion que celui qui n’est pas tifoso ne peut pas comprendre. Nous, nous ne pouvons rien leur dire, nous devons le faire. Lorsque je suis arrivé ici à l’Inter, l’équipe ne gagnait plus depuis longtemps, mais ce n’est pas pour ça que les tifosi n’étaient pas là. Ensuite, nous avons gagné, beaucoup, et maintenant, nous avons eu une période difficile, mais je ne vois pas pourquoi ils ne seraient plus là. Comme nous, ils ont envie de repartir et de gagner. On peut gagner beaucoup de titres en été, mais ce sont ceux qu’on gagne en mai qui comptent."
Un message pour Andrea Stramaccioni ?
"Les messages que j’ai à donner à ceux qui travaillent avec moi, j’aime le faire en privé. Je n’ai pas utilisé les caméras pour cela lorsque mes amis Milito et Zanetti se sont blessés. Je n’ai pas eu de contacts avec lui, il n’était pas bien et il ne me semble pas qu’il fallait le déranger alors qu’il était en famille. Je me suis informé via ses collaborateurs qui sont ici."
Sur le fait de vivre une telle saison de l’intérieur, il explique:
"Nous vivons la souffrance des défaites, ceux qui perdent les matchs et reçoivent des gifles des adversaires, ce sont les joueurs. Le tifoso le vit au stade, le lundi au bureau, mais nous sommes les premiers à souffrir. La carrière d’un joueur est faite de bonnes choses et de mauvaises choses, celui qui n’a pas la capacité de tourner la page doit changer de métier. Les changements d’entraîneurs sont la conséquence des résultats qui n’arrivent pas, le football est le football, il ne s’agit pas de l’Inter, du Milan, du Real Madrid ou de Barcelone. C’est le football qui est ainsi, il y a des exceptions, comme par exemple Manchester United qui a su avoir la patience et a confirmé Ferguson sur le banc pendant beaucoup d’années."
Enfin, sur le changement de la préparation en l’absence de compétition européenne:
"Je ne sais pas ce que ça change en pratique, je pense que ça peut peut-être changer moins de choses au niveau des joueurs qu’au niveau du club, qui ne pourra peut-être pas se permettre une équipe aussi large. Je ne crois pas à beaucoup de changements sur le plan du travail, sincèrement."
Rédigé par stan78 & p-h08 (inter.it)
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