APPIANO GENTILE - Cristian Chivu a parlé aux micros de Massimiliano Nebuloni pour Sky Sport 24 depuis la Pinetina.
Internazionale.fr vous propose de découvrir ses propos:
A propos de l’état d’esprit du président Moratti:
"C’est normal qu’il soit en colère, et nous le sommes nous aussi, comme il est normal que nos tifosi le soient aussi. Ce qui préoccupe maintenant, c’est le jeu, qui n’est pas là, et c’est donc là-dessus que vous travaillez, aussi bien mentalement que physiquement."
Il parle ensuite de la difficulté du groupe nerazzurro de s’exprimer comme il le voudrait, et qui d’après lui, a des raisons multiples:
"Nous payons tous les problèmes que nous avons: le fait d’avoir un match tous les trois jours et d’avoir beaucoup changé en août. Les raisons sont nombreuses, nous devrions discuter quelques heures pour tout analyser à fond. A présent, il faut s’améliorer dans le sens de mieux faire ce que nous avons fait jusqu’à maintenant."
A l’hypothèse que c’est aux sénateurs d’aider l’équipe à se reprendre, Chivu répond:
"Je ne trouve pas juste de parler de certains d’entre nous comme des ’sénateurs’, nous ne sommes pas au Parlement, nous sommes une équipe. Il n’est pas question de sénateurs, il est question de l’Inter et de ce que représente cette équipe et ce club. L’Inter prisonnière du passé ? Non, cette Inter est prisonnière de tous les changements qui ont été fait. Ce n’est pas facile de repartir de zéro, pas même pour ceux qui sont ici depuis de nombreuses années. Du premier au dernier, nous devons donner plus et le faire avec plus de courage."
Sur Andrea Stramaccioni:
"Sa préoccupation principale est le travail. Tout le monde comprendra qu’il a fait du mieux possible, mais on sait que les responsabilités incombent d’abord à l’entraîneur, ensuite aux joueurs, et ainsi de suite. La route a toujours été celle du travail, c’est seulement comme ça que nous pouvons nous en sortir. Je le répète, cette équipe paye un peu tout: les changements, les blessés, les joueurs qui ont joué beaucoup de matchs. Il y a un peu de confusion, mais je crois que la principale chose qui manque actuellement, c’est du courage, et dans le football, la confiance en ce que vous faites est la chose la plus importante."
A propos des moments difficiles que l’équipe nerazzurra a traversé, il révèle:
"Il y en a aussi lorsque vous gagnez, simplement, peut-être que personne ne le sait. Bien sûr, dans ces cas-là, vous surmontez un peu mieux les journées difficiles, car vous avez gagné et ça vous donne des ailes. Quand vous perdez, c’est plus difficile, nous savons que nous devons tous donner plus."
La troisième place est encore possible, même si Chivu a sa propre lecture:
"Ce que je vois, ce que j’entends, c’est que ça devient une tragédie chaque fois que l’Inter perd un match, mais ça n’arrive pas quand une équipe mieux classée que nous fait la même chose. Je crois qu’il faut de la cohérence en tout. Pourquoi est-ce ainsi ? Parce que certaines équipes sont protégées et d’autres non."
A propos de son coéquipier en défense, Juan Jesus, et de ses erreurs commises:
"Vous ne devez pas blâmer un seul joueur lorsqu’une équipe ne va pas bien. Il est évident qu’il ne reçoit pas le soutien du reste du groupe, qui n’est parfois pas bien organisé sur le terrain, et les premiers à payer sont toujours le gardien et les défenseurs. Juan a fait des erreurs, c’est vrai, mais il a ensuite toujours été assez fort mentalement pour se reprendre durant le match. Ca arrive à tout le monde, il est jeune et a encore une longue route devant lui."
Vous affrontez le match contre Tottenham avec un pied et demi hors de la compétition ?
"Un et demi, non, un oui. C’est un match à jouer et nous le jouerons en ayant rien à perdre. Nous sommes conscients que ce sera dur, mais nous y mettrons tout en faisant améliorer l’estime de soi et le courage qui nous ont manqués. Ce que nous allons faire, c’est tous ramer dans la même direction, et ça vaut pour tout le monde: les joueurs, le staff, les dirigeants et les tifosi."
Rédigé par stan78 & p-h08 (inter.it)
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