En effet, si le Portier Camerounais a été l’un des grands protagoniste du succès Nerazzurro face à Porto, celui-ci a aussi su rapidement prendre ses marques, au détriment d’un Samir Handanovic désormais dépassé
Révélation de la Gazzetta Dello Sport
"A Appiano Gentile, un haut dirigeant s’en est rapidement rendu compte en lui disant : "André, tu as de la personnalité, peut-être même un peu trop...." Si cela pouvait passer pour un avertissement, c’était avant tout un pure compliment: Car dans une équipe en carence de Leadership, il fallait un joueur avec un tel caractère et si tu le n’est pas, tu ne parviens à arriver à l’Inter et en l'espace de trois mois procéder à LA révolution en envoyant à la retraite Samir Handanovic, ce qui était une pure utopie avant l’arrivée du camerounais."
"Les joutes verbales avec son sélectionneur Rigobert Song lui ont coûté la Coupe du Monde, mais on ne l’a jamais vu adopter un tel comportement à la Pinetina avec Simone Inzaghi, bien au contraire, André découvre avec curiosité une nouvelle façon de s’entrainer, mais il ne faut jamais le chercher et Edin Dzeko l’a appris a ses dépends."
"Avec ses grandes main qui bougent vite, il parvient à réaliser des parades instinctives et ce sont ses meilleures et même si certains ballons glissent encore parfois, ses interventions contre Porto sont un exemple de ce qu’est capable d’offrir Onana de par sa grande réactivité entre les poteaux. Mais ce sont ses pieds qui sont sa plus grande fierté : Il les utilise comme un vrai Regista, il le fait avec courage et au prix d'erreurs, car c'est ainsi qu'il a tout appris dans son enfance."
"Contre Porto, André avait mal géré ses premiers ballons en défense, et certains, au Giuseppe Meazza, avaient déjà commencé à maudire sa nonchalance exagérée, mais le Camerounais n'a pas changé d'un iota son attitude fanfaronne: Enfant, il a profité de ses nombreuses années à la Masia pour y étudier Victor Valdes, le gardien du Triplé de Pep Guardiola, et il rêvait de lui ressembler : Et une fois, en 2011, à force de ne jamais balancer le ballon, le Catalan avait offert un but historique à Benzema dans un Clasico, mais Onana a été plus impressionné par sa réaction que par l'erreur car Valdes a continué à prendre des risques comme si de rien n'était et ils avaient fini par l'emporter 3-1 au Bernabeu. C'est à partir de ce match qu'André a construit sa devise : "Ne jamais se changer soi-même"."
Un Pazzo chez la Pazza, c’était écrit !
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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