DAVIDE SANTON SE DEVOILE SUR INTER CHANNEL: "MOURINHO ?...."

APPIANO GENTILE - La sensation de 18 ans Davide Santon est revenue sur son ascension en équipe première lors d'une interview pour l'émission d'Inter Channel : A tu per tu.

Internazionale.fr a le plaisir de vous retransmettre l'intégralité des déclarations du "Bambino":

Santon, c'est la saison de vos débuts. L'équipe première, l'équipe nationale des -21, les studios de télévision ...

"Oui, c'est vrai. C'est une saison importante et excitante pour moi. D'abord mes débuts avec l'Inter, puis avec les -21 italiens. Ce sont de superbes émotions."

Ceux qui vous voient de l'extérieur s'imaginent que vous êtes quelqu'un de calme qui se met difficilement en colère.

"Je ressens de nombreuses émotions mais je me débrouille pour les prendre avec calme. Comme je l'ai toujours dit, c'est grâce à l'aide de mes coéquipiers et aussi de mes efforts pour prendre le dessus sur ces émotions car il n'est pas facile de jouer avec toute ces tensions qui nous entourent. Au lieu de ça, si vous jouez calmement c'est bien plus facile car c'est difficile de bien faire quand on est tendu."

Pouvez vous toujours faire ces choses que vous faisiez avec les -17 ans nationaux ?

"Je jouais dans une position plus avancée en -17, mais en tant qu'arrière je peux toujours réaliser les mêmes gestes. Je m'y suis habitué et j'essaie toujours de progresser offensivement et défensivement."

Quel différences cela fait de jouer à gauche pour un arrière droit ?

"J'ai joué à droite et à gauche. C'est plus facile pour un droitier de jouer à droite puisqu'il est sur son pied droit. Tandis qu'à gauche on essaye toujours de se retourner pour encore utiliser le pied droit. J'essaye de faire ça régulièrement. En équipe nationale j'ai essayé de me retrouvé face au but de cette manière mais ça n'a pas marché. Maintenant je dois essayer de plus frapper au but."

Surtout qu'on peut dire que Davide Santon a une bonne frappe.

"Oui, beaucoup de gens me le disent. Aux entraînements mes coéquipiers n'arrêtent pas de me hurler "FRAPPE", mais je ne le fais jamais (sourire) mais maintenant je dois m'habituer à le faire."

Il y a les parents "biologiques" et les parents "profesionnels" tels que les coaches. Lesquelles devons nous mentionner ?

"Mes parents font d'incroyables sacrifices parce que lorsque j'ai rejoint l'Inter ils faisaient un trajet de 3h30 chaque dimanche pour venir me voir jouer. Ils rentraient à la maison à 9 ou 10h du soir et travaillaient tôt le lendemain. Mais je pense avoir fait beaucoup de sacrifices aussi. Ce n'est pas facile de quitter la maison à 14 ans et de vivre par soi même, mais je pense qu'il faut savoir faire des sacrifices pur obtenir ce qu'on veut vraiment."

Aviez vous compris que votre carrière pouvait devenir importante lorsque vous avez été appelé pour vous entraîner avec l'équipe première à Brunico l'été dernier ?

"Oui, c'était une grande satisfaction mais je ne réalise toujours pas que ça devient une carrière importante. Même quand je jouais en -17 je me suis toujours dit que c'était dur de jouer à l'Inter. Mais c'est lors de mes débuts en Coupe d'Italie contre la Roma que je me suis dit : "Davide, les choses deviennent sérieuses maintenant." et c'est parti de là."

Un superlatif pour décrire Mourinho ?

"Le boss est fantastique. Ses compliments me rendent heureux, même si je trouve un peu exagéré qu'il dise que je suis un phénomène, mais je le remercie pour la confiance qu'il place en moi.

Est ce que quelqu'un vous décrivait comme un phénomène quand vous étiez plus jeune ?

"Oui, même lorsque je jouais en équipe de jeune avant mon arrivée à l'Inter, on disait que j'avais quelque chose en plus que les autres. J'ai toujours accepté ce compliment avec plaisir mais ça ne m'ai pas monté à la tête."

Avant vous étiez milieu offensif. Dans votre nouveau rôle vous avez appris à défendre. Était ce difficile ?

"C'était dur car je n'ai jamais joué latéral. Ce qui m'a aidé c'est que les gestes et les mouvements d'un milieu sont presque similaires à ceux d'un défenseur, mais il y a une différence importante : si vous faites une erreur en défense, ça peut faire but, alors que si vous faites une erreur au milieu, il y a toujours les défenseurs pour vous aider. Donc il faut être concentré à 100%. Durant mon apprentissage des diagonales ou d'autres choses par exemple, l'aide du coach est très utile car il t'apprend beaucoup."

Vous êtes passé arrière lorsque Filippini à été expulsé en Primavera l'an dernier. Depuis, vous n'avez plus changé.

"C'est vrai. Filippini avait été expulsé lors d'un match contre Albinoleffe, j'ai pris sa place et ça c'est bien passé. Après le match mes coéquipiers m'ont dit que le coach à déclaré "il est pas si mal en latéral, Santon". Depuis, j'ai toujours joué là. Que ce soit les Play-Offs avec la Primavera où la pré-saison avec l'équipe première."

Un autre joueur à débuté en latéral pour finir au milieu : Marco Tardelli.

"Oui, je sais. C'est un autre grand joueur. Je me souviendrais toujours de son but en Coupe du Monde 1982 en Espagne. Je jouais moi aussi au milieu en -21. L'entraîneur, Casiraghi, a déjà dit qu'il voulait m'essayer à ce poste et j'ai accepté car j'ai déjà fais ça 2 ou 3 fois en Primavera l'an dernier. Je savais comment jouer à ce poste et ça s'est bien passé. J'ai eu du mal à bien me placer lors des 10 premières minutes mais c'est allé mieux par la suite."

Les joueurs d'aujourd'hui doivent être comme Zanetti, ils doivent savoir jouer à n'importe quel endroit du terrain.

"Oui. C'est très important d'avoir des repères dans plusieurs positions et je les ai presque tous essayé car l'an dernier j'ai joué ailier droit, ailier gauche, en pointe, latéral droit et maintenant latéral gauche. (sourire) il ne manque plus que la défense centrale et j'aurais tout fait."

Dimanche c'est la reprise après un break. Vous affrontez Udinese qui était très bien placé lors du match aller mais qui a connu beaucoup de difficultés par la suite ...

"Oui mais ils reviennent bien. Nous savons que chaque adversaire est difficile et l'Udinese ne fait pas exception. Nous irons là bas avec la même envie que d'habitude. Espérons que ça se passe bien pour nous et ainsi nous pourrons continuer notre route vers le Scudetto."

Vous aurez Pepe et Floro Flores en face de vous, mais après avoir affronté Cristiano Ronaldo, certains diront que plus rien ne peut vous faire peur.

"Absolument pas. Peu importe qui est en face de moi, que ce soit Cristiano Ronaldo, Abate ou un autre. Je dois toujours faire attention et rester concentré. Une petite erreur peut être fatale."

Quelle est votre plus grande joie des moments que vous vivez en ce moment, qui semblaient inaccessible il y a 12 mois ?

"C'est clairement mes débuts en équipe première, mais comme je l'ai toujours dit, c'est fondamental d'avoir l'affection de mes coéquipiers. Des joueurs comme Walter Samuel, qui a des enfants et à fondé une famille, me traitent comme leur fils et c'est un plaisir pour moi. Ils sont tous sympas avec moi et j'en suis très heureux."

Vous avez gagné le championnat chaque année depuis que vous êtes à l'Inter.

" (Il sourit). Non, pas chaque année. Je l'ai remporté avec les -15 puis avec les -17 avec Bernazzani et nous sommes passés tout proche avec la Primavera l'an dernier contre la Sampdoria en finale mais ils ont marqués à 5 minutes de la fin et ils ont gagné 3-2."

Plus que jamais, l'Inter doit gérer match après match dans la course au Scudetto.

"Oui. Nous devons faire de plus en plus attention à chaque match. Le match contre la Juventus sera évidemment un match très important et nous espérons le gagner. Nous savons que ce sera dur mais nous donnerons tout, comme nous en avons l'habitude."

Quand vous étiez en équipe de jeunes vous étiez parmi les meilleurs buteurs. Votre premier but en équipe première viendra bientôt.

"Quand je marquerais mon premier but je foncerais sur le coach et je fêterais ça. (Il sourit) Et personne n'a intérêt à m'arrêter."

Rédigé par 100anni (Inter.it)