La Gazzetta dello Sport chante les louanges de Simone Inzaghi fraîchement et définitivement diplômé au niveau international à Istanbul.
Si pour les Italiens, comme le dit Guardiola, un 0-0 est une victoire, alors l'Inter a remporté la première mi-temps et une bonne partie de la seconde, des minutes pendant lesquelles Manchester City ressemblait à une équipe comme les autres, voire peut-être pire. Cela pourrait être du au fait que les Anglais n'étaient pas dans un soir de grâce. Oui, peut-être. Mais nous nous en doutons car nous sommes convaincus que le plan tactico-stratégique de Simone Inzaghi a eu un impact sur la "banalisation" de City. Il a privé City de ses merveilles. Il l'a drogué avec une attitude faussement soumise. Pendant longtemps il a laissé City dribbler et tirer loin de la zone, avec Haaland isolé et hors contexte comme cela arrive rarement.
Une Inter défensive ? Non ! Une Inter intelligente qui a su gérer les moments d'un match très difficile. Et même les propos de Guardiola en fin de match confirment ce qui en est ressorti pendant les 90 minutes : tactiquement, City a été anesthésié. Le beau et presque invincible City ne s'est pas présenté à Istanbul. Le but est venu grâce à une action admirable mais qui s'est concrétisée sur l'un des rares échecs de la phase défensive de l'Inter, avec le côté gauche exposé et faible.
City n'a pas volé la victoire, la défaite de l'Inter n'est pas méritée non plus. Inzaghi aurait mérité une prolongation pour la façon dont il a freiné et agacé City. Tous les discours de la veille sur la distance sidérale entre City et l'Inter étaient infondés. Hier soir, Guardiola et Inzaghi étaient proches, très proches, et notre prix de la critique, pour ce que ça vaut, nous le livrons à l'entraîneur d'une Inter à la hauteur absolue de City.
Traduction alex_j via FCInterNews.
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