PINZOLO - Dans une longue interview avec Roberto Scarpini, Marco Fassone, le directeur général du club, a parlé du ’ritiro’ estival de l’équipe, de Mazzarri, de ses projets futurs, mais aussi de l’écart entre le foot italien et le foot étranger.
Internazionale.fr vous présente l’intégralité de l’entretien.
Nous sommes de nouveau à Pinzolo cet été, il semble que le mariage continue à s’améliorer, notamment sur l’organisation et la relation entre l’Inter et la province du Trentino.
"Je dirais que oui. Je connais très bien, et depuis de nombreuses années, les dirigeants de la région. A chaque fois, ils font tout leur possible pour faciliter notre travail d’un point de vue logistique et administratif. J’ai jeté un œil sur l’organisation aujourd’hui et j’ai vu des progrès depuis l’année dernière, nous sommes très reconnaissants là-dessus. Nous n’avons aucune excuse pour ne pas faire une bonne préparation au cours de ces deux semaines."
Il y a énormément d’excitation autour de Mazzarri que vous avez appris à connaitre au Napoli. Il semble déjà y avoir une relation de confiance entre lui et l’Inter.
"Oui, je suis très heureux sur ce point. Je le connais depuis longtemps et nous avons passé d’importantes années au Napoli. Je suis convaincu que le Président et le club ont fait le bon choix. Je suis heureux de voir les gens lui donner autant de confiance et je suis certain qu’il fera de bonnes choses. C’est à nous de tout mettre en œuvre pour que Mazzarri et son personnel soient en mesure de travailler dans les meilleures conditions."
La conception de cette nouvelle Inter commence à porter ses fruits. Vous aviez dit que ce serait une longue route qui exigerait du temps et du travail. Vous êtes maintenant satisfait ?
"Ça commence à ressembler à quelque chose, mais je dois admettre que je ne suis pas totalement heureux. J’ai fait mon auto-critique de ma première saison ici, c’est un club fascinant, mais complexe. Il faut capitaliser sur les expériences de la saison dernière pour atteindre les objectifs, aussi bien sur le plan sportif que pour la société."
Quelle est la route pour se rendre au niveau de la gestion des clubs espagnols et anglais ? Laissons de côté ici l’Inter, mais discutons plus du contexte international.
"Objectivement, et je suis désolé de le dire, nous sommes derrière les autres. Le système date en Italie. Les infrastructures sont restées les mêmes depuis la Coupe du Monde 90 et peu de choses ont été faites depuis. Le modèle économique que les grands clubs suivent ces derniers temps, basé uniquement sur les revenus des droits télé, n’est pas la solution optimale. Je lis trop souvent que lorsqu’il y a une maîtrise des coûts, l’équipe s’affaiblit inévitablement. Ça devrait être l’opposé, tenter de niveler l’exercice grâce à des revenus plus élevés et maintenir ou même accroître la compétitivité. Il faut avoir la capacité de confirmer ce modèle comme un modèle de réussite. Vous avez pu voir ce qu’ont accompli certains clubs obtenant d’excellents résultats tout en ayant une bonne situation économique. Nous devons arriver à le faire."
Malgré la période de crise générale, la campagne d’abonnement donne des résultats positifs. C’est un point de départ positif concernant la réalité italienne ou votre travail s’établit sur la recherche de marchés internationaux ?
"On connait les modèles ayant des résultats, nous gardons un œil sur ce qui se passe à l’étranger, mais nous ne devons jamais perdre conscience de ce qui se passe dans notre pays et de la situation économique. Je crois que le Président et sa famille sont très attentifs pour assurer la présence des tifosi pour l’avenir et il y a nombreux petits signaux importants de la très forte volonté de construire une relation plus solide avec eux."
Pouvez-vous nous promettre de venir plus fréquemment sur Inter Channel pour nous parler du monde de l’Inter comme vous le faites ? De cette façon, les tifosi se sentent rassurés.
"Je le ferai. Je veux les saluer et les remercier pour le soutien qu’ils nous ont toujours donné. Pour quelqu’un comme moi qui suis passé dans de nombreux clubs, c’était une belle surprise de voir que même si l’équipe avait du mal, le soutien n’a jamais faibli. J’espère que vous apprécierez tous Pinzolo."
Rédigé par gladis32 & p-h08 (inter.it)
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