Alors qu’Antonio Cassano a honte de l’Inter de Simone Inzaghi, Raffaele Caruso, éditeur à FCInterNews, nous explique pourquoi Monsieur Cassano ferait mieux de se taire.
Au lieu d'être exalté, j'aurais honte parce que j'ai l'équipe la plus forte de la Serie A et je suis à -13 d'une équipe qui a la sixième masse salariale et qui a vendu 6 joueurs. Cette année, vous ne gagnerez probablement pas et vous aurez perdu contre une équipe bien inférieure. Spalletti a clairement indiqué qu'il était dix fois meilleur qu'Inzaghi sur le terrain.
Nous connaissons tous Antonio Cassano et avons appris à le connaître au fil des ans. Ses sorties souvent piquantes voire violentes reflètent sa nature "rebelle" et, net de sa sincérité sportive, essayons d'analyser ses propos mais surtout quelle a été la saison de l’Inter sous Simone Inzaghi jusqu'à présent.
Commençons par le championnat. Les 6 défaites en 21 matches, c'est trop pour une équipe qui vise à se battre pour le Scudetto. C’est clair. Le début du championnat (défaites contre la Lazio, Milan, Udinese et Roma) a immédiatement compromis le parcours des Nerazzurri, sans oubliés les deux KO ensuite contre la Juventus et Empoli. Celle contre l'équipe de Toscane, quelques jours après le succès à Riyad contre Milan, représente la passe à vide la plus sensationnelle de cette saison. Et pourtant, malgré ces 6 défaites, l'Inter est seule à la deuxième place du classement, à +5 de la cinquième place partagée par l'Atalanta et Milan.
Complimenter ses adversaires n'est pas une coutume bien connue en Italie. Le Napoli a mené un championnat extraordinaire jusqu'à présent et les suivre aurait peut-être été impossible pour n'importe quel adversaire. Il suffit de prendre le classement des meilleurs championnats européens pour se rendre compte à quel point ce que l'équipe de Spalletti a fait est quelque chose d'inégalée. 100 points sont projetés à l'issue du championnat, même avec 5 ou 6 points de plus au classement, l'écart aurait quand même été important et la lutte pour le championnat déjà pliée. Bien sûr, les regrets subsistent pour quelques instants et pour certains matches, mais aujourd'hui il n'y a pas d'histoire.
Pourtant, beaucoup, Cassano inclus, oublient de mentionner une chose dans leurs analyses. La seule défaite subie par Naples jusqu'à présent (à l'exception de celle survenue aux tirs au but en Coppa Italia contre Cremonese) est celle survenue au Meazza contre l'Inter, sans son meilleur joueur pendant 70 minutes, Lautaro Martínez. La seule occasion notable d'Osimhen et de ses coéquipiers n'est survenue qu'en fin de match avec un tir de Raspadori stoppé par Onana, pour le reste il n'y a pas eu de match et l'Inter a mérité trois points.
Contrairement au Napoli et Milan, l'Inter est toujours en lice pour la Coupe d'Italie, elle disputera son match face à la Juventus en demi-finale après avoir déjà remporté une Super Coupe d'Italie cette saison, remportée facilement face à nos cousins à Riyad. Gagner aide à gagner, Inzaghi a remporté son troisième trophée depuis qu'il est sur le banc des Nerazzurri et tentera par tous les moyens de se répéter une fois de plus en Coupe d'Italie.
Et puis il y a la Ligue des champions. Cher Antonio, comment un entraîneur qui a viré Barcelone de la Ligue des champions, ce Barcelone que tu as toujours exalté et maintenant premier d’Espagne +8 sur le champion d'Europe, le Real Madrid, peut-il avoir honte ? Dans un groupe, rappelons-le pour les plus distraits, dans lequel le Bayern Munich figurait également. Cela ne devrait pas être un alibi, mais Inzaghi a réussi à terminer la mission sans pratiquement compter, jusqu'à présent, sur Brozovic et Lukaku. Rappelons qu’ils sont deux pions fondamentaux pour l’échiquier tactique des Nerazzurri. Enfin, il y eut de nombreux obstacles à surmonter, le dernier étant le non- renouvellement de Milan Skriniar.
Plus aurait pu être fait en championnat, même si la super performance du Napoli aurait pu casser de toute façon. On n'a pas de preuve, peut-être qu'une petite pression sur l'équipe bleue aurait pu faire la différence. Après l'arrêt forcé lié à la Coupe du monde, l'Inter a battu Naples, Milan à deux reprises et l'Atalanta en quart de finale de la Coppa Italia. D'ici mai, l'objectif numéro un est de marquer plus de points en championnat, de gagner une Coppa Italia et d'aller le plus loin possible en Ligue des champions. Les comptes seront fais en fin de saison, comme toujours, mais personne n'a à rougir pour l'instant.
Fermons les yeux et imaginons un scénario. Et si Inter-Napoli arrivait en quart de finale de la Ligue des Champions ? Y-as-tu déjà pensé Antonio? Selon toi, l'équipe de Spalletti se qualifierait, Luciano étant "10 fois meilleur" que Simone. Nous avons quelques doutes, en fait nous sommes fermement convaincus que les Nerazzurri passeraient. Pourquoi? Le terrain a déjà parlé et l'Inter n'est pas inférieure au Napoli. Et à votre avis... comment cela finirait-il ?
Traduction alex_j via FCInterNews.
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