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Federico Dimarco s’est livré dans une longue, longue très longue interview pour le compte du Podcast "BSMT" disponible sur YouTube. L’Internazionale Italien s’est livré sur sa Vie Nerazzurra qui l’a vu débuter dans une Inter Academy jusqu’à sa consécration du Scudetto de la Seconde Etoile

 

 

Le Surnom Dimash

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"Il est né à mon retour à l’Inter, depuis Vérone."

 

 

Qui a été le premier à t’appeler comme ça ?

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"Mister Inzaghi. C’est né comme ça, en partant de rien: Et c’est à partir de là que je suis devenu Dimash pour tout le monde. J’ai fait faire la casquette après la victoire du championnat et nous avons, ensuite, porté ce projet de l’avant."

 

Tu avais d’autre surnom, j’avais lu Whisky.....

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"Mais non, à présent, cela fait partie du passé."

 

Comment s’est passée cette trêve internationale ?

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"Porter le maillot Azzurro est toujours si beau. Soyons objectif, il y a tant de matchs entre l’Inter et la Nazionale, il faut savoir le gérer. Le championnat peut être mieux géré qu’une Sélection, car là, en Sélection, tu as toujours des rencontres en une seule manche et tu te dois de porter haut le nom de l’Italie."

 

Cette fois-ci, ça se passe bien.....

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"Absolument, nous nous sommes bien relancés après un Euro dégueulasse. Il nous fallait ce nouveau vent de fraicheur pour nous relancer."

 

Cela fait quoi d’endosser le maillot de la Nazionale ?

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"C’est une belle sensation, je n’y suis pas arrivé rapidement. Lorsque j’y suis arrivé, j’ai commencé à jouer avec continuité. C'était il y a deux ans avec Mancini, c’est de là que j’ai débuter mon parcours en Sélection."

 

 

Et ton parcours n’est pas celui d’un parcours de prédestiné.....

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"Je suis, à l’évidence, le tout dernier des prédestinés. Lorsque je monte sur le terrain avec le maillot de l’Inter, je cherche à rester moi-même, lorsque je suis sur le terrain, je suis comme vous le voyez aussi de l’extérieur : Un compétiteur, je cherche à donner un coup de main à mes amis, à leur donner une motivation supplémentaire, car lorsque tu joues avec l’Inter, tu sais que les rencontres ont une importance différente."

"Elles sont toutes importantes, mais certaines encore plus que d’autres: Je cherche toujours à apporter ma contribution en parlant parfois un peu plus. Tout cela, je le dois au parcours que j’ai réalisé dans le secteur Giovanile, à ce que j’y ai vu, à ceux qui m’ont tout enseigné, à toutes les personnes qui m’ont soutenu sur et hors du terrain."

 

Comment réagis-tu aux commentaires sur les réseaux sociaux qui parlent de toi ?

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"C’est toujours agréable de lire des compliments, je n’aime pas être comparé à d’autres joueurs car chacun à sa propre histoire. Ensuite, les comparaisons avec les Grands du Football font toujours plaisir, mais je n’aime pas cette idée de faire des comparaisons. Le football est fait de moments, et à l’Inter j’en ai vécu aussi bien des beaux que des moches : Quand tu perds une rencontre comme celle de la Finale de la Ligue des Champions ou le Championnat 2022, tu es vraiment dans un Down total."

"Ensuite, tu analyses ce qu’il s’est passé pour te relancer, et lorsque la compétition reprend, je me fixe toujours un objectif auquel je pense. Cela s’est passé après la Finale de la Ligue des Champions, une fois terminé, je me suis dit que je voulais tout faire pour remporter le Championnat l’année suivante."

 

Et c’est ce qu’il s’est passé….

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"Et heureusement cela s’est passé: C'était une belle revanche, ensuite, ben c’est la Seconde Etoile et c’était vraiment si bon."

 

Ce n’est pas donné à tout le monde de réaliser certains rêves avec l’équipe que l’on supporte.....

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"Et c’est, sans l’ombre d’un doute, quelque chose qui me fait énormément plaisir."

 

Est-ce que tu es ce type de joueur à vivre trop intensément les parties ?

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"Depuis mon retour à l’Inter, j’ai tout doucement commencé à jouer des matchs à un certain niveau, j’ai appris à gérer mes émotions et je dois vous dire que j’ai énormément grandi sous cet aspect-là: Avant, jouer Barcelone ou le Real Madrid était quelque chose qui ne t’arrive pas tous les jours, c’était incroyable. A présent, c’est devenu une habitude et c’est moche à dire, mais c’est devenu une normalité : Jouer ce type de matchs est la chose la plus belle qui te fait devenir professionnel."

 

Quel est le match qui t’as fait le plus vibrer ?

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"Notre dernier Derby était le plus émotionnel car c’est une rencontre qui pouvait tant nous apporter ou nous retirer quelque chose... On sait tous ce qu’il s’est passé, mais c’était l’une des rencontres parmi les plus intenses en émotions."

 

Parles-nous de tes débuts en Ligue des Champions.....

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"Mes débuts étaient un peu amer, car j’ai joué face au Real et nous avions perdu 1-0, et je n’étais pas parmi les meilleurs joueurs."

 

Mais avant ce résultat, quand tu as entendu l’Hymne.....

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"L’Hymne de la Ligue des Champions est unique, il te fait vibrer et je ne sais pas à quoi le comparer,  peut-être un peu à celui de la Nazionale : J’étais si ému, ensuite, après la rencontre, les émotions ont quasi toutes étaient annihilées."

 

Comment fais-tu pour récupérer mentalement après une défaite ?

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"Lorsqu’il y a une semaine entre deux rencontres, je mets une paire de jours, et ce n’est pas que je suis Down, je suis en revanche furieux : Mes amis me regardent droit dans les yeux et ils savent parfaitement dans quel état émotionnel je me trouve. Lorsque tu dois jouer après seulement quelques jours, tu te dois de savoir te relever immédiatement, et par chance, l’année passée, nous n’avons perdu que très peu de matchs, tout était plus simple."

 

 

Les Tifosi savent que tu es l’un des leurs et ils se reconnaissent en toi.....

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"C’est difficile de le voir de l’extérieur mais je tiens toujours à monter sur le terrain en étant moi-même, je suis un professionnel et, soyons sincères, pour moi l’Inter est si belle, je cherche toujours à faire le maximum pour le maillot que j’endosse : Pour moi, le maillot de l’Inter se doit être traité avec des gants, je le dis et je le pense vraiment."

 

Ton parcours est une Histoire importante, à quel âge as-tu commencé à jouer ?

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"J’ai commencé à l’Inter à l’âge de huit ans, ensuite à partir de là, j’ai suivi tout le processus jusqu’à débuter en équipe première : Finalement, le travail paye, j'ai toujours cherché à rester serein, à ne penser qu’à travailler et finalement, je suis arrivé là où j’en suis."

 

Quand a eu lieu ta première convocation en équipe première ?

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"J’y suis allé, la première fois, lorsqu’il y avait Mazzarri, il y avait encore des personnalités du Triplé, c’était la dernière saison de Zanetti : Lorsque tu es aussi jeune, tu as des cœurs dans les yeux pour tout le monde, et surtout: Voir Milito, après ce doublé en Finale de la Ligue des Champions, c’était si émouvant."

 

Comment étaient vos échanges ?

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"J’étais là pour m’entrainer, c’est tout: J’ai aussi été convoqué avec Mancini, j’ai d'abord fait mes débuts en Europa League et j’ai fait, ensuite, mes débuts en Championnat face à Empoli : J’ai commencé à jouer en Coupe d’Europe avant de jouer en Italie, mais cela m’était indifférent, l’important était de faire mes débuts avec le maillot de l’Inter."

 

Comment était tes débuts ?

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"C’était, si je ne me plante pas, la dernière rencontre de la phase de groupe et nous étions déjà qualifié, si je ne me trompe pas : Il y avait eu tant de garçons de la Primavera de convoqués, mais à l’époque tu n’avais que trois changements disponible et tu devais aussi croiser les doigts: Finalement, j’ai été chanceux, j’ai fait mes débuts et c’était si beau, ce type d’émotions, tu ne les ressens qu’une seule fois."

 

 

Et ton souvenir à ce moment-là ?

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"Les quatre heures du voyage pour rentrer (il rit)....  Ensuite, l’année suivante, j’ai passé six mois en équipe première sans jamais pratiquement jouer, et je suis allé à Ascoli en janvier. C’était une situation difficile, mais une expérience si belle et stimulante car c’était la première fois que je quittais la maison, que j’étais vraiment seul et être parvenu à nous sauver lors de la dernière journée était si intense."

"Après Ascoli, je suis allé à Empoli où j’ai disputé 13-14 rencontres, mais sans y jouer énormément: L’année suivante, j’avais des équipes qui voulaient me recruter mais je n’étais pas d’accord, je ne voulais pas être ce type de jeune joueur en back-up d’un plus expérimenté. C’est ainsi que j’ai tenté ma chance ailleurs en allant en Suisse. J’avais bien débuté là-bas, mais je me suis cassé le métatarse et je me suis retrouvé écarté durant quatre mois…."

 

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"J’avais 19 ans, j’ai su revenir après 4 mois et l’entraineur avait changé et ce qui me fait rire, et que personne ne croit, c’est qu’on était dernier ou avant-dernier à ce moment-là et que le Président a eu la belle idée de nous envoyer faire l’armée pendant une semaine avec les forces spéciales françaises en guise de punition: Nous étions dans les tranchées avec des sacs de couchage, c'est quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant, c’était une formation incroyable. Ils nous ont aussi fait tirer, mais pas avec de vraies armes mais….  En Suisse, tu as une longue trêve en janvier parce qu’il fait très froid, je ne voulais pas y aller mais si nous n’y allions pas, nous n’étions pas payés."

 

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"Nous sommes revenus motivés, mais quand nous sommes revenus, j’ai discuté avec le coach et je n’ai pas rejoué jusqu’à la fin de l’année. C’est ainsi que cela s’est terminé avec Sion et l’Inter m’a rapatrié à Milan. Lorsque je suis rentré en Italie mais personne ne voulait de moi, idem en Serie B. Finalement, Parme s’est présenté et même là, j’ai joué trois ou quatre matchs compliqués, j’ai marqué, et puis c’était déjà tout. Le décollement du tendon adducteur droit de l’abdomen et quatre mois et demi plus tard, m’avaient mis à l’arrêt. Même là-bas, je n’ai que très peu joué : Treize ou quatorze parties assez compliquées."

 

Qu’est-ce qui t’a motivé à ce moment-là ?

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"À Sion, je voulais arrêter. Après ce qui m’était déjà arrivé, je me suis dit "Mais qui me fait faire ça ?" Ensuite, j’ai regardé à l’intérieur de moi-même et mon objectif était de faire changer d’avis les gens qui ne croyaient pas en moi et, finalement, j’ai réussi à le faire en traçant mon propre chemin. Après Parme, je suis retourné à l’Inter avec Conte."

 

Parme a-t-elle inversée la tendance de ta carrière ?

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"Certainement pas. Je m’étais fait connaître, mais ce n’est pas Parme qui a changé ma carrière. De retour à l’Inter, et après un peu d’entraînement, l’entraîneur Conte est venu me voir en me disant qu’il voulait que je reste, donc j’étais très excité: J’étais un peu décontenancé par la situation, mais finalement j’ai fait six mois et en janvier j’ai dû le supplier de me laisser partir parce qu’au début il ne voulait pas que je parte. Mais ensuite, Young et Moses sont arrivés et je n’avais plus de temps de jeu : Je voulais vraiment jouer."

 

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"C’était sympa d’être à l’Inter mais je ne me sentais pas à l’aise ou prêt à y être. Je ne me sentais pas à ma place : Ce niveau était trop élevé pour moi. J’ai demandé à être prêté et je me suis retrouvé à Vérone pendant un an et demi. Cette année et demie a vraiment été le fait marquant de carrière."


Que s’est-il passé à Vérone ?

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"Une combinaison de choses. Le coach m’a donné l’occasion de m’exprimer : Il s’est montré clair dès le début, contrairement aux autres que j’ai connu par le passé. Il a tenu parole, et ce n’est pas facile dans le football. En fait, quand je vois Juric et D’Amico, je les salue toujours avec beaucoup d'affections. Je suis allé à Vérone par choix personnel, les gens m’ont demandé pourquoi, mais je n’ai reçu de conseils de personne: J’ai toujours raisonné avec ma tête."

"Beaucoup pensaient qu’à Vérone, je me serais à nouveau perdu, alors que j’étais convaincu qu’avec cette façon de jouer là-bas, j’aurais pu revenir ensuite et, le temps, m’a donné raison. J’ai passé de très bons moments à Vérone, c’est une ville qui m’a beaucoup donné. Je regrette seulement d’avoir joué avec le stade vide à cause du Covid."

 

Y a-t-il quelqu’un qui t’as fait comprendre qu’il "était temps de rentrer à la maison" ?

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"Non, même pas, j’ai été appelé pour le stage de présaison, mais je ne savais pas si l’Inter voulait me garder ou me dégager et Vérone avait aussi une option pour me racheter et l’Inter pouvait faire en sorte que le contre-achat compte: À ce moment-là, je ne savais rien, je n’étais plus le même joueur qu’en partant mais je n’étais pas encore prêt à jouer un certain type de rencontre. Mais c’est aussi à ce moment-là que l’on commence à acquérir de l’expérience : S’entraîner avec certains types de joueurs élève ton niveau. Et c’est à partir de là que mon ascension a commencé."

 

À qui as-tu le plus volé d’idées ?

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"Le joueur qui était dévastateur quand je suis revenu était Perisic, il avait fait une saison incroyable. Mais aussi avoir des joueurs comme Dzeko dans l’équipe, qui non seulement a joué dans de grandes équipes mais qui ,en plus, qui te transmet beaucoup. Et puis il y a eu aussi Skriniar, Handanovic, Barella que je connais depuis que nous avons 14 ans, Bastoni qui avait été avec moi à Parme, Lautaro..."

 

 

Y a-t-il quelqu’un qui t'a dit quelque chose de particulier auquel tu n'étais pas préparé ?

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"Le Directeur-Sportif Piero Ausilio m’a dit des paroles qui m’ont rempli de fierté à ce moment-là. Je les conserve en moi: Entendre de tels mots était très agréable."

 

Qu’as-tu acquis au fil des ans qui t’as le plus été utile ?

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 "Je pense que chaque joueur doit être maître de son destin, il doit faire des choix conscients: Tout le monde est différent. Vous ne pouvez pas juger de la valeur d’un parcours de carrière comparé à un autre. Ce qui paie, c’est le travail."

 

Quand tu es revenu à l’Inter, était-ce différent la dernière fois que tu comptais le faire ?

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"Oui, cette fois-là, j’ai ressenti quelque chose de différent. Après avoir montré qui j’étais vraiment, je me suis senti comme faisant une partie intégrante et importante de cette Inter. Le coach m’a tout de suite fait comprendre que c’était le cas: C'était LE tournant positif."

 

 

Est-ce lui qui t'a dit de rester ?

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"Oui. Et lorsque tu reviens et que tu entends certains venir te dire "On ne pensait pas que tu deviendrais comme ça"... Et c’est si bon. C’est une Vengeance qui t’apporte la plus grande des satisfactions."

 

Y a-t-il eu un moment précis où tu as pensé à arrêter ta carrière ?

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"À Sion, entre ma blessure et le moment où ma femme et moi avons perdu le bébé. J’ai regardé au fond de moi…Ma femme et moi avons pratiquement grandi ensemble. Elle a été très importante dans les moments difficiles. Elle a toujours cru en moi, elle a toujours essayé de me remonter le moral, même dans les moments difficiles comme lorsque nous avons perdu notre fils. Si j’en suis là où je suis maintenant, c’est aussi grâce à lui, puis elle m’a donné deux beaux enfants…"

 

Tes enfants sont-ils Interistes ?

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"Bien sûr... Ils sont bien éduqués et ils n’avaient pas beaucoup le choix"

 

Parles-moi de ton retour à l’Inter.....

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"La première année après mon retour, nous avons perdu le Scudetto. Mais nous avons gagné la Supercoupe et la Coupe d’Italie. La Super Coupe avec cette nuit très froide, remportée grâce à Sanchez à la dernière minute, était si magnifique."

 

Quelles émotions as-tu ressenties avec ce premier Trophée ?

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"Toutes des émotions que vous ne vivez qu’une seule fois mais qui vous suivent pour toujours. Tout s’est bien passé par la suite, et le Scudetto a été la cerise sur le gâteau"

 

 

Tu l’as vécu en étant l’un des grands protagonistes au cours de la saison mais aussi lors des festivités.....

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"Absolument. Mais je l’avais déjà déclaré avant le match: J’avais dit à mes amis que si le match se passait bien, que nous irions sur la Piazza Duomo et que j’irais voir les Tifosi. J’ai mangé avec d’autres amis et je suis allé sur la Piazza Duomo."

 

Les Tifosi ?

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"J’ai ressenti leurs émotions lorsqu’ils nous ont vu là-bas: Parfois il faut sortir des sentiers battus sinon tout est monotone. J’ai donc voulu me lancer dans la foule, parce que les gens nous aiment autant que moi j’aimais les joueurs lorsque j’étais Tifoso. Quand j’étais enfant, il y avait des joueurs qui ne se retournaient pas, même si on leur demandait leur maillot, maintenant si je ne peux pas donner mon maillot, au moins j’échange avec: J’essaie d’être toujours disponible pour eux."

 

Que penses-tu des Tifosi des autres équipes ?

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"Que tu ne peux pas être aimé par tout le monde, cela arrive. Ce qui me plaît, c’est de voir que les tifosi des autres équipes aimeraient t’avoir tant la leur et pas forcément pour les qualités techniques mais pour le charisme. Et c’est sympa parce que sur le terrain, j’essaie de tout donner comme je le fais dans la vie avec les gens que j’aime."

 

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Quelles sont tes idoles ?

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"Il y a des joueurs qui jouent encore et que je respecte. Maintenant, je vais me faire incendier, mais je respecte beaucoup Theo Hernandez en tant que joueur. Quand j’étais petit, mon idole était Roberto Carlos, Maxwell quand il était à l’Inter. J’essaie de voler des autres et de faire ce que je vole d’eux des choses qui deviennent miennes mais je n’aime pas me comparer à quelqu’un."

 

Quelle relation entretiens-tu avec Materazzi ?

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"Nous parlons souvent: Nous sommes très similaires sur la façon dont nous tenons à l’Inter: Nous parlons toujours aussi après les matchs, c’est une belle relation." 

 

Sur le plan technique, qu’est-ce qui fait la différence aujourd’hui ?

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"À mon avis, le temps de jeu. Lorsque vous vous entraînez avec certains joueurs, la vitesse augmente, vous devez donc tout analyser avec au moins deux secondes d’avance, et dans le football, deux ou trois secondes, c’est vraiment énorme, cela fait toute la différente et si en plus tu as confiance en tes propres capacités, tout change."

 

 

 Le but dont tu es le plus fier le plus fier ?

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"Je vais vous raconter le coup-franc quand j’ai marqué contre la Sampdoria. Le premier but de mon histoire avec l’Inter, pour tout ce que cela représente dans son ensemble : Si je devais montrer un match en particulier, je montrerais d’abord celui-là à mon fils."

 

 Ce n’est pas le but marqué depuis le milieu de terrain ?

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"Face à Frosinone?  C’est un but exceptionnel, mais je préfère mille fois le but sur coup franc contre la Sampdoria."

 

Quelle est la dynamique du vestiaire ? Y a-t-il des moments où l’on peut partir en vrille ?

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"À l’Inter, nous sommes tous un groupe de..... Nan, c’est un mot qu’on ne peut pas dire. Nous sommes vraiment bien tous ensemble et cela se voit aussi sur le terrain parce que sur le terrain, vous transmettez ce que vous êtes dans le vestiaire. Et dans l’équipe de l’année dernière, celui qui jouait a toujours donné le meilleur de lui-même, et ce n’est pas toujours facile parce que généralement, ceux qui ne jouent pas ne sont jamais heureux."

 

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"Ensuite, il y a des joueurs avec lesquels vous avez une meilleure relation qu’avec d'autres, par exemple j’ai évidemment Bastoni avec qui j’ai joué à Parme, Barella que je connais depuis que j’ai 14 ans, Matteo Darmian, Di Gennaro, Acerbi, puis il y a toujours Marcus: Il l’a d’ailleurs raconté dans le film sur l’Inter, qu’à son arrivée, personne n’a cru en lui, seulement moi j’ai cru en lui et en fait après le Scudetto, j’ai commencé à le lui rappeler."

"Je lui ai toujours dit "Souviens-toi de ton arrivée, personne ne voulaient de toi" (Il se marre), j’essaie toujours de le taquiner dans les meilleurs comme dans les pires moments. J’aide toujours les plus jeunes, mais ils ont aussi besoin d’être secoués. Stankovic venait avec moi à toutes les séances d’entraînement l’année dernière, des choses qui ne me seraient jamais arrivé à mon époque, mais vu tout ce que j’ai traversé pour en arriver là, j’essaie d’aider les jeunes."

"Avec Ale, nous vivions l’un sur l’autre, et c’est généralement toujours comme ça, c’est la même chose en équipe nationale, quand je suis arrivé en équipe nationale j’étais l’un des plus jeunes, maintenant je suis l’un des plus anciens:  Le football change rapidement. Et quand on grandit, il faut aussi prendre certaines responsabilités.."

 

 

 

Qu’as-tu ressenti après la défaite en finale de la Ligue des Champions ?

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"Je ne veux pas te raconter de conneries, mais après le match, j’étais déçu: Mort même. Le lendemain, cependant, quand je t’ai dit que l’année suivante nous gagnerions le championnat, je me suis dit que si cette équipe s’était retrouvée en finale de la Ligue des Champions alors que personne ne s’y attendait, même après avoir affronté des équipes de valeur, que nous avons atteint la Finale où tout le monde pensait que nous allions encaisser 4 buts et que cela se terminerait par une tragédie, que nous avions un groupe fort, car nous avions joué à armes égale avec Manchester City et cela veut dire beaucoup."

 

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"Et quand il y a un groupe fort, les qualités individuelles en sont améliorées: Cette année-là, nous avions connu des difficultés, nous avions très mal commencé en Championnat. Mais ensuite, en nous parlant dans le Vestiaire, il en est ressorti des idées, des conseils, des choses à ajuster même pour tout un chacun Le fait de se dire certaines choses nous a emmenés en Finale de la Ligue des Champions."

"À la fin du match, j’étais déçu, parce que perdre une finale de Ligue des Champions est une énorme déception, peut-être la plus grande que l’on puisse ressentir, mais d’un autre côté, j’étais heureux parce que nous avions fait quelque chose d’uniqueTenir tête à City et jouer à armes égales contre l’équipe la plus forte du monde, cela veut dire beaucoup."

 

As-tu dû en convaincre d’autres ?

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"Non, je pense que c’est la pensée que nous avons tous eue. En fin de compte, quand vous jouez avec des équipes comme City au-delà du Trophée, vous faites partie de l’équipe qui a le moins à perdre et vous rentrez sur le terrain avec plus de conscience et plus de liberté mentaleDeux ans plus tôt, ils avaient perdu en finale contre Chelsea, peut-être parce que Chelsea était arrivé plus sereinement. Ensuite, en regardant le match et en voyant les faits de jeu, peut-être que ce n’était pas tout simplement pas notre heure."

 

Quelle est ta relation avec les réseaux sociaux ?

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"Je ne lis rien. Ce n’est pas facile, mais j’ai appris au fil des années. Je ne lis même pas les journaux. Ensuite, je fais des publications mais je ne lis pas ce qu’ils répondent, sinon tu deviens fou."

 

Comment se déroulent les stages d’avant-match ?

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"Nous aimons en faire à l’Inter: On regarde les matchs ensemble, on s’amuse, on plaisante... À l’étranger, il n’y a pas un tel enthousiasme pour les stages, mais nous, les Italiens, nous les aimons. Nous trouvons toujours un moyen de nous y amuser."

 

Y a-t-il une Inter dans laquelle tu aurais aimé jouer ?

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"En dehors de celle du Triplé car c’est trop facile sinon. Mais j’aurais aimé jouer avec Maicon, Eto’o, qui était un joueur d’une profondeur hallucinatoire, il parvenait à transmettre toute son aura même à travers le poste de télévision : Il était incroyable".

 

Ta vidéo sur le Scudetto s’intitule "Dal Secondo Anello alla Seconda Stella" (Du second anneau à la Seconde étoile) Comment s’est passée ta première expérience au Stade et quelle relation entretiens-tu avec les Tifosi de l’Inter ?

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"La première fois que je suis allé au stade, j’avais trois ans, j’étais avec mon oncle et mon grand-père. Ils m’emmenaient toujours au stade. Sur la relation avec les Tifosi, tout dépend aussi de la façon dont tu traites l’Inter, cela dépend aussi des matchs et du résultat: J’essaie toujours de traiter l’Inter d’une manière spéciale, et cela m’a peut-être aidé : Ensuite, et même avec les années, il y a peu de joueurs qui sont passés du Secteur Giovanile de l’Inter à l’équipe première, personnellement je n’en retiens que deux : Santon et Balotelli."

 

 

Que retiens-tu de la Curva Nord ?

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"J’y suis allé pour en être un peu fan. J’espérais aux Victoires de l’Inter : La période la plus claire dont je me souviens est celle de 2006 à 2012 plus ou moins. À partir de Mancini, au Triplé."

 

Comment était-ce de se retrouver avec Mancini en tant qu’entraîneur ? 

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"Je ne le connaissais pas avant: Je l’ai rencontré à l’Inter quand il est revenu l'entraîner, puis je l’ai retrouvé en équipe nationale."

 

Est-ce que tu as des matchs qui t’intéressent plus que les autres ?

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"Seulement le Derby. Vous pouvez me dire tous les matchs que vous voulez, mais pour moi, le match qui me motive et me donne ce truc en plus, c’est le Derby de Milan. Pour le Tifosi milanais de l’Inter, le Derby n’a rien de comparable et cela vaut aussi bien du côté de l’Inter que du Milan."

 

Est-ce que tu as des Derby qui te restent gravés dans la mémoire ?

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"Le 4-3 de l’Inter lorsque Maicon a marqué ce but de l’extérieur de la surface avec l’extérieur du pied. Le 0-4 l’année du Triplé et le 2-0 à dix quand Pandev a marqué sur coup franc et puis ceux que j’ai joué."

 

 

Tu ne te souviens que des victoires ?

Citation

"Non, je me souviens aussi des défaites parce qu’elles vous aident à grandir."

 

Y a-t-il quelque chose qui t’a particulièrement frappé chez Inzaghi ?

Citation

"Au fil des ans, j’ai appris à mieux le connaître. Sa force même au sein du groupe, c’est que même dans les moments les plus difficiles, même quand on n’allait pas bien, il t’apporte de la légèreté et de la tranquillité pour laisser tout se diluer. Je pense que c’est l’une de ses meilleures qualités qui nous a aussi menés au Scudetto, ce n’est pas toujours facile, surtout avec les personnalités que nous sommes à l’Inter."

 

Pour finir, quelle est ta relation avec le FantaCalcio ?

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"Cette année, je l’ai fait pour la première fois depuis que je suis devenu professionnel. Je joue contre Bastoni, Vicario et d’autres amis à nous. Quand je lui ai donné une passe décisive à Udine, je lui ai dit : "Super, tu m’as donné +1". On a joué la veille du Manchester City-Inter, j’ai pris Thuram qui avait marqué deux fois sans marquer à nouveau. Et face au Torino, j’ai décidé de le laisser de côté puis je me suis dit : 'Merde, ce soir, il marquera à 100% et il a planté un Triplé : J’ai sacrifié mon équipe du FantaCalcio pour ma vraie équipe. Il m’a couté 190 crédits et maintenant je ne le retire plus."

 

®Antony Gilles – Internazionale.fr


Réactions & Commentaires

Commentaires recommandés

J'avoue la phase où il parle de Maicon et Eto'o .. pouahh ça aurait pu être un truc de zinzin de le voir évoluer avec eux 🤯

Belle traduction, agréable à lire , on en apprend un peu plus sur eux, d’abord Barella maintenant lui. Magnifique.

Et oui on sait tout sur lui maintenant il a quand même bien galéré , il aurait sa place dans les plus grands clubs d europe 

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