FRANCE FOOTBALL: "L'INTER N'A PAS DE RIVAL"

F.F. - Internazionale.fr a le plaisir de vous proposer l'intégralité de cet excellent article réalisé par Monsieur Gil BAUDU sur le site de nos confrères de Francefootball.fr

A mi-parcours, la bande à Josè Mourinho file tout droit vers un quatrième titre consécutif. Emmenés par un Zlatan Ibrahimovic stratosphérique, les Milanais ont déjà creusé l'écart sur leurs poursuivants.

LA PATTE DE MOURINHO

L'efficacité avant tout. Ce doit être ça, la patte Mourinho.

En six mois, le technicien portugais a déjà imprimé sa marque de fabrique. Faisant de l'Inter Milan une machine à gagner, un rouleau compresseur que rien ne semble pouvoir arrêter sur la route d'un quatrième Scudetto consécutif.

Car l'incontestable leader de Serie A affole les compteurs : 42 points engrangés sur 51 possibles, 13 victoires, une attaque de feu (31 buts inscrits) et une défense de fer (11 encaissés).

Le tableau serait idyllique s'il n'avait pas concédé son seul revers de la saison face à son meilleur ennemi. Face à l'AC Milan (1-0, but de Ronaldinho), le 29 septembre. L'accro n'a cependant pas freiné la marche en avant des coéquipiers d'un Zlatan Ibrahimovic hors norme.

L'attaquant suédois marche actuellement sur l'eau. Vestige de son passé de karatéka, il exécute des gestes acrobatiques invraisemblables.

Comme cette aile de pigeon en extension digne de Johan Cruyff, le 4 octobre, face à Bologne (2-1). Ou encore cette passe aérienne retournée et fouetté de l'extérieur du pied droit, version Olive et Tom, le 7 décembre, sur le terrain de la Lazio Rome (0-3).

Les arabesques de Zlatan ne font pas que le spectacle. Elles sont également d'une redoutable efficacité : 10 buts en 17 rencontres, souvent décisifs. Ce doit être ça, la patte Mourinho.

LA JUVE ET LE MILAN DEJA LARGUES

Asix longueurs de l'Inter, la Juve suit tant bien que mal la cadence.

Etre dauphin après 17 journées, c'est déjà inespéré pour la Vieille Dame de Claudio Ranieri. Car il y a encore deux mois, le sort de l'entraîneur italien paraissait scellé.

Après deux revers devant Palerme (1-2) et à Naples, les Bianconneri se traînaient dans le ventre mou. Avant d'enchaîner neuf succès en dix rencontres, sous l'impulsion d'un duo Amauri-Del Piero devenu la terreur des défenses transalpines (17 buts à eux deux).

A mi-parcours, le Milan do Brasil passera l'hiver au chaud. Bien calé sur la troisième marche du podium. Un rang qu'il doit avant tout à sa triplette brésilienne Ronaldinho-Kakà-Pato.

Débarqué en Lombardie cet été pour oublier ses derniers mois au Barça, le Ballon d'Or France Football 2006 s'est refait une santé chez les Rossonneri. Devenant le maître à jouer d'une formation lombarde renforcée pour les trois prochains mois par David Beckham.

La star anglaise ne sera pas de trop pour distancer la Fiorentina d'Alberto Gilardino (4e), co-meilleur buteur du Calcio, ou encore un Napoli (5e) aux ambitions retrouvées.

LA ROMA A LA PEINE

Des ténors présumés de la Serie A, seule la Roma est finalement à la traîne.

Deuxièmes lors des trois derniers exercices, les Giallorossi ont longtemps flirté dangereusement avec la zone rouge.

Mais le retour de Fransesco Totti et, dans une moindre mesure, l'éclosion de Jérémy Ménez leur ont permis d'aligner dix matches sans défaite.

Une éclaircie de courte durée : le capitaine romain a rechuté et sera absent des terrains durant plusieurs semaines.

Comme si la voie menant à un quatrième sacre n'était pas déjà assez libre pour l'Inter....

Retranscrit par Antony (Internazionale.fr) et Rédigé par Gil Baudu (Francefootball.fr)