La troisième réunion prévue par le débat public sur San Siro a eu lieu dans le cadre du Palazzo Reale. Elle se concentrait sur la relation entre le secteur public et le secteur privé et sur la durabilité économique du projet. Parmi les différentes interventions, Calcio e Finanza divulgue celle du conseiller pour la régénération urbaine de la municipalité de Milan, Giancarlo Tancredi.
"Pour moi ce fut une soirée extrêmement intéressante, les idées arrivées sont nombreuses et très ponctuelles. Le débat public est une nouvelle institution, nous l'expérimentons aussi, certaines choses fonctionnent, d'autres moins. L'administration a donné un intérêt public à la seule proposition qui a été formulée ces dernières années, par des entités qui peuvent soumettre une proposition. Car la proposition peut venir d'eux, de la Municipalité ou d'un investisseur tiers. Cependant, cette dernière hypothèse ne s'est pas concrétisée aujourd'hui."
"La déclaration d'utilité publique n'est pas l'approbation du projet, c'est le point de départ du projet. Nous en parlons depuis 3 ans, mais ce n'est pas le moment où nous décidons. Les équipes le savent et c'est justement à cause des problèmes qui sont apparus. Avons-nous aujourd'hui des garanties de faisabilité financière ? Bien sûr que non. Avons-nous des garanties sur les investisseurs ? Non. Je voudrais dire, cependant, que c'est un discours général car il s'applique aussi à la restructuration. Même s'il fallait évaluer la restructuration, il y a toujours un problème de risque. Ce sont des risques qui sont toujours présents, surtout dans des transactions aussi importantes d'un point de vue financier."
"Ce qui est important, c'est que cette zone et ce stade ne puissent pas rester dans cet état. Nous recevons des centaines de protestations et de plaintes de citoyens parce que la zone présente des problèmes critiques quand il y a et quand il n'y a pas d'événement de football. Ce n'est pas un quartier digne du Milan que nous imaginons. La Municipalité devra prendre ses responsabilités, c'est-à-dire essayer de créer les conditions pour régénérer le quartier. Faut-il passer par les équipes ? Forcément oui. Le projet est-il arrêté et figé ? Absolument pas. Toutes les idées seront évaluées par l'administration municipale qui prendra une décision qui, cependant, n'est pas définitive. Ensuite, il y aura une route pour définir un projet et les garanties financières. Il n'est pas possible, même si le débat public a duré six mois, de décortiquer tous les enjeux."
Traduction alex_j via FCInterNews.
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