"D’après mon expérience, quelqu’un comme Ronaldo qui a pris 30 millions de nets, mais qui en a coûté 60, se doit d’être encadré différemment". Telle est l'analyse de Giuseppe Marotta qui s’est exprimé lors du Festival Dello Sport pour parler des stades et d’autres questions délicates liées au Calcio
Les Stades
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"L’analyse de Scaroni est parfaite. Moi aussi, je suis témoin de cette évolution du football et j’ai aussi pu expérimenter le modèle du mécénat auparavant, et maintenant celui du véritable entrepreneuriat. La propriété d’aujourd’hui est un fonds d’investissement majeur et il s’agit d’un type de propriété différent de celui des mécènes: Aujourd’hui, le football suit ce type de modèle et, Dieu merci, heureusement qu’ils sont là."
"Il faut travailler sur cet atout que représente le Stade : Il est fondamental pour l’obtention de résultats sportifs et il se doit de rapporter également d’important revenus : Un stade moderne ne doit pas être une cathédrale en plein désert où l’on va voir un match tous les 15 jours, mais il se doit d’être un lieu fréquenté tous les jours. L’année dernière, nous avons su récolter 80 millions d’euros en étant dans cette situation connue de tous, imaginez si nous étions dans un stade moderne"
Le Calcio
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"Le Calcio, en Italie, se doit d’être considéré, et pas uniquement comme un phénomène social, mais aussi comme un système entrepreneurial important. Plus d’un milliard d’euro est reversé à l’État par an et nous voulons donc être entendus. Nous ne sommes pas ici pour demander de l’argent, mais pour demander un système législatif qui reconnaît que le monde du football professionnel qui est différent du football amateur."
"Il y a trois grands enjeux qui nous préoccupent : La compétitivité, qui est garantie par des revenus importants qui se doivent d’être stables vu que les résultats sportifs sont des variables : A partir du moment où vous n’allez pas en Ligue des Champions, vous les perdez. Ensuite, il y a le Stade : En Europe, nous sommes à la traîne depuis des décennies. La faute est due à une Bureaucratie qui conduit à la lenteur et à la méfiance de la part de ceux qui veulent investir. Le stade de Bergame a dû se conformer à des critères de la Surintendance qui n’existent nulle part ailleurs."
Citation"Le troisième enjeu est la valorisation commerciale, qui va de pair avec l’actif du stade. Nous sommes confrontés à un système qui ne nous respecte pas politiquement. On ne peut pas considérer un footballeur comme un employé. D’après mon expérience, quelqu’un comme Ronaldo a pris 30 millions nets, mais qui a coûté 60, se doit être encadré différemment".
Citation"Les coûts élevés d’un club ne sont pas ceux de la Gestion, un secteur que j’augmenterais. Ce que je souhaite, c’est une plus grande attention et je me tourne ici vers Claudio Lotito car il existe une Loi d’État comme le Décret Croissance et je ne comprends pas pourquoi les joueurs devraient en être privés. Il y a le Décret Dignité, lié aux paris, qui contribue à alimenter les caisses de l’État mais qui dépend des Clubs. En parlant de maîtrise des coûts, les plus élevés sont les salaires, mais si vous baissez trop ces coûts, soit vous êtes un Phénomène, soit vous êtes en incapacitéde participer à cette répartition des revenus qui garantit la soutenabilité aux bilans."
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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