Giuseppe Marotta vise le triplé : Championnat, Coupe, Ligue des Champions

Giuseppe Marotta s’est livré au cours de l’évènement “Il Foglio a San Siro” et notre Président s’est livré sans détour sur les ambitions de notre Benamata!

Il y en a qui dise que l’Inter se doit de gagner ou c’est la faillite…

"Faillite est un mauvais terme, il y a tant de choses qui se disent sur nous, cela part partie du concept italien de la culture de l’envie. Celui qui gagne se retrouve avec cette étiquette erronée sur le dos: Nous n’avons jamais risqué la faillite, nous avons une exposition financière que nous contrôlons extrêmement bien, nous n’avons pas de dettes vers nos fournisseurs ni même envers nos organismes bancaires, autrement, nous n’aurions pas pu nous inscrire en championnat."

"Nous avons des paramètres financiers économiques à respecter, et nous n’avons jamais fait l’objet d’amende, nous payons régulièrement toutes nos dettes et nos contributions. Il y a ce lieu commun qui est de confondre les difficultés de ceux qui sont au-dessus de nos têtes comparées à ce qu’est la gestion ordinaire de l’Inter."

Avez-vous joué de votre influence dans les échanges Parataci-Milan ?

"C’est une légende métropolitaine : Comment est-ce possible d’imaginer que j’aurais pu conditionner la Propriété, le Président ou l’Administrateur-Délégué du Milan? Ce sont toutes des personnes compétentes et qui n’attendent pas une suggestion de ma part.  Et même si j’aurais voulu le faire, quel aurait été le chef d’accusation ? Quelles choses aurais-je pu faire ? Si Paratici vient à devenir le Directeur Sportif du Milan je serais ravi car cela va me générer de nouvelles motivations, cela va m’exciter encore plus."

Vous êtes en course sur tous les fronts…

"Nous sommes heureux d’être présent au meilleur moment dans les différentes compétitions, c’est un objectif que nous cherchions à atteindre et nous l’avons rejoint : Nous avons l’obligation d’y croire jusqu’au bout. Nous avons gagné à Munich, mais nous n’avons encore rien remporté, il y a le match retour et nous devrons faire preuve de la même détermination que celle vue en Allemagne."

"Nous sommes rentrés à la maison avec une victoire méritée, avec la conscience d’avoir voulu la gagner, à présent il y aura le match retour avec l’inversion des rôles car nous serons Favoris, et nous nous devrons de présenter de bonnes motivations et une mentalité juste: Nous ne pouvons pas oublier que samedi, nous aurons un rendez-vous important qui nous attend qui est Cagliari, et si nous ne nous y concentrons pas, cela risque d’avoir des conséquences : C’est une partie dite facile sur le papier, nous devrons la jouer avec la même détermination qu’à Munich."

"En Italie, il n’y a pas de match facile car les équipes qui luttent pour le maintien savent te poser des problèmes. Les confrontations directes sont certainement importantes, mais toutes les rencontres sont faites de difficultés et les difficultés les plus importantes se produisent face aux équipes dites faciles sur papier. Il y a sept matchs à jouer, je ne regarde pas le calendrier, mais je dois vous dire que nous vivons avec trois compétitions à gérer, ce qui nous apportent plus de tensions émotives comparées à toutes les autres équipes."

La Coupe du Monde des Clubs ?

"C’est la première fois qu’il y a cette Coupe du Monde des Clubs et représenter l’Italie est un grandissime motif de fierté, c’est le fruit du travail que nous avons réalisé au cours des cinq dernières années grâce à notre ranking: C’est une nouvelle expérience qui est à cheval sur deux saisons, il y aura l’inexpérience de la part de tous dans la gestion d’un contexte où il y a clairement une exagération du nombre de matchs, ce qui peut t’amener à faire face à de gros risques et aussi à de grosses difficultés de gestion."

"Le noyau limité n'est pas suffisant pour faire face aux engagements auxquels nous devons répondre, il est certain que nous faisons face à une situation qui se doit d’être harmonisée au mieux, il y a tellement d’enjeux, et tôt ou tard, il faudra chercher à mieux harmoniser le calendrier."

"Je suis, par exemple, absolument pour l’idée d’avoir un championnat réduit à 18 équipes au lieu de 20. De mon point de vue, je suis nettement favorable aux 18 équipes, même si les équipes qui sont moins emblématiques préféreraient rester à 20: Mais je dois aussi leur dire que si les grandes équipes se portent bien, le mouvement entier du football italien se portera bien lui aussi. Si nous obtenons des résultats positifs qui se traduisent par des revenus supplémentaires, nous pourrons les investir dans le Mercato domestique, ce qui va de pair avec le désir d'avoir un noyau dur d'Italiens."

La seconde équipe de l’Inter ?

"J’en suis très fier car l’expérimentation à la Juve qui a débuté sous ma gestion a porté de très grands fruits. L'aspect le plus important est de créer un outil propédeutique pour que la Seconde Equipe serve de réservoir à l’Equipe-Première. C'est absolument essentiel, aujourd'hui il y a trop d'écart entre la Primavera et l’Equipe-Première, avoir ce "Tampon" au milieu permet de diminuer cet écart."

"L’Inter aura sa seconde équipe à 100% et nous attendons de voir si nous aurons la possibilité de l’insérer dans le Championnat de Lega Pro. Elle jouera au Brianteo de Monza et elle s’entraînera à Interello: L'objectif est de répondre au thème de la soutenabilité, qui doit toujours nous accompagner. Aujourd'hui, aucun club n'est en mesure d'avoir un modèle comme par le passé, il y a des paramètres économiques à respecter. Il faut d'abord équilibrer son budget, puis atteindre l'objectif sportif. L'équation selon laquelle plus on dépense, plus on gagne n'est pas vraie."

Simone Inzaghi ?

"Nous avons eu la circonstance favorable qui s’appelle la chance de le recruter au meilleur moment : Lorsque Conte est parti, il n’y avait pas de grandes disponibilités, par chance, il n’avait pas encore prolongé et j’ai trouvé en face de moi un professionnel très sérieux, un entraîneur très brave qui est encore aujourd’hui parmi les plus jeunes: Il a prouvé qu’il possédait les connaissances spécifiques liées au monde du Calcio, il n’est pas seulement bon dans la tactique et dans la technique, il est par-dessus-tout bon dans la gestion des hommes ce qui est l’un des aspects parmi les plus difficiles à gérer à l’heure actuelle : Je le mets dans le Premier Chapeau de mes meilleurs entraîneurs."

En fin de saison, je serais content si….

"En Italie, si tu arrives second c’est une saison ratée, mais ce n’est pas le cas. Nous sommes présent au meilleur moment dans toutes les compétitions, du point de vue économique, nous avons obtenus des sommes importantes. Il est clair que l’ambition d’un Dirigeant est de toujours viser plus haut possible: Nous ne sommes pas ici pour faire de la figuration, nous avons cette volonté de croire que nous pourrons gagner la Ligue des Champions, le Championnat et la Coupe d’Italie : Ce sont les trois objectifs que nous ambitionnons."

®Antony Gilles – Internazionale.fr