Notre international arménien, Henrikh Mkhitaryan, a retrouvé une Inter bien différente de celle qui a disputé la Finale de la Ligue des Champions, avec une concurrence accrue dans son secteur. Celui-ci s’est livré en exclusivité à la Gazzetta Dello Sport
A quel point a muri l’équipe ?
"Nous sommes dans une période de transformation, tant de choses ont changé, mais nous restons les mêmes. Il y a des joueurs avec des caractéristiques différentes, mais la structure et la façon de jouer ne changent pas. Nous travaillons tous ensemble pour nous améliorer, anciens et nouveaux."
Quelles choses ont changé, par exemple dans votre travail, en sachant que vous passez de point de référence comme Edin Dzeko ou Romelu Lukaku à un joueur comme Marcus Thuram ?
"Je suis Marcus depuis quelques temps, je l’ai déjà vu évoluer en Allemagne et j’aime bien sa façon de se déplacer, il est rapide et technique, ce sera à nous à le servir d’une façon différente : Lui, de son côté, dispose d’une grande marge de progression qu’il devra exploiter et nous l’aiderons à s’améliorer tout comme lui nous permettra également de nous améliorer."
Marcelo Brozovic est parti au milieu, Davide Frattesi est arrivé...
"Nous avons perdu un joueur importantissime, mais un joueur fortissime est arrivé. Je ne dis pas qu’il le deviendra car il l’est déjà. En plus de savoir délivrer des passes décisives et jouer avec le ballon, il sait très bien aussi comment marquer, il suffit qu’il voie une ouverture et il s’y engouffre rapidement, et ça, c’est une caractéristique importante: S’il est bien servi, il représente une arme supplémentaire qui s’unira aux autres dont nous disposons déjà dans l’équipe."
Si l’on ajoute aussi Lazar Samardzic et son pied gauche, il risque justement de vous concurrencer personnellement...
"Nous l’avons joué l’année dernière et nous avons tous vu que c’est un joueur talentueux de grand potentiel. Et je n’ai jamais pensé que le fait d’être en concurrence soit problématique : Plus nous serons, mieux nous nous entraiderons. Finalement, nous nous battons tous pour le même objectif : gagner des matchs et remporter des titres."
Avec ce mixte de jeunesse et d’expérience, de technique et de rapidité, l’Inter dispose-t ’elle de l’un des meilleurs Milieu de terrain d’Europe ?
"Dit comme ça sur papier, forcément que oui. Mais il faudra passer des paroles au fait et ce seront via les prestations que nous devrons démontrer que nous méritons tous cette considération. La saison sera longue et cette abondance devra nous permettre d’atteindre nos objectifs."
Parmi vos objectifs, il y a également celui de prouver que l’exploit en Ligue des Champions n’est pas dû au hasard ?
"Arriver au sommet une fois est bien moins difficile que de réitérer un tel parcours et se stabiliser à un certain niveau. Ce qui est sûr, c’est que nous serons prêts à relever ce défi car nous sommes une équipe vraiment forte : Nous verrons ce qu’il se passera en phase de groupe et ensuite nous reprendrons notre course : Car nous sommes là et pas uniquement pour la Ligue des Champions : Le Scudetto est l’un de nos objectifs, nous savons tous à quel point il est important pour les Tifosi, mais il ne faut pas oublier la Coupe d’Italie et la Super Coupe d’Italie, nous y tenons aussi : Ce sont des titres et si tu les gagnes, tu auras cette faim qui te donnera encore l’envie de continuer à gagner."
Est-ce que vous allez puiser votre énergie de la désillusion d’Istanbul pour tenter de tenter à nouveau le coup ?
"Non, il s’agit d’un chapitre clos, d’une autre histoire. Nous la porterons en nous inévitablement, mais nous débutons un nouveau parcours, à présent, qui se construira quotidiennement."
A combien de reprises avez-vous pensé à Istanbul durant l’été ?
"Quasi quotidiennement, c’était quasiment la rencontre d’une vie, et peut-être que nous la revivrons à nouveau, peut-être pas. Et nous aurions mérité de l’emporter : Tout le monde s’attendait à ce que City nous en colle trois, mais je pense que nous avons prouvé que nous leur avions été supérieur."
Que peut-on ressentir lorsque l’on dispute quasiment toutes les rencontres et que l’on se blesse juste avant la Finale de la Ligue des Champions ?
"C’était une blessure malchanceuse face au Milan qui m’a écarté des terrains durant trois semaines et j’ai tout donné pour revenir pour Istanbul. Je ne tiens plus à regarder derrière moi, à penser négativement, je me concentre sur ce qu’il y a de positif et tentons de revivre ces émotions."
Avec une année de plus au compteur, pensez-vous savoir maintenir le même niveau que celui de la saison écoulée ?
"C’est certain, je bosse dur pour rester en forme, je suis prêt à commencer en force et à tout donner pour rester au top. Il n’y a pas de secret....Finalement si, ce sont mes équipiers car seul tu ne vas nulle part. Mais tu te dois de savoir y mettre du tien en travaillant physiquement, en récupérant, en faisant aller ta tête, c’est une combinaison de tous ces facteurs : Le football est finalement démocratique : Il te rend tout ce que tu lui as donné."
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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