Le Libero, dont Fabrizio Biasin est journaliste, s’est livré à une Ode à Simone Inzaghi, mettant en valeur les valeurs de l’entraineur qui représentent à la perfection les valeurs historique du Club.
Inzaghi semblait être ce type d’entraîneur de 0-0 aux microphones : amorphe, banal, trop léger, soit tout le contraire de ce à quoi était habitué les Tifosi de l’Inter, mais il est devenu là aussi un Gagneur, avec sa façon de s’exprimer, toujours dans le respect, le calme, la gentillesse : Il représente le mieux possible ce que l’Inter a toujours été. En fait, Inzaghi est le parfait représentant des valeurs du Club et il ne doit même pas s’en forcer vu qu’il en a hérité de sa famille.
Même lorsqu’il ne s’exprime pas, Inzaghi dit tout, comme lorsqu’il a décidé de ne pas réagir aux provocations de Massimiliano Allegri avant la confrontation directe face à la Juventus : Sans cette énergie épargnée, il ne serait pas parvenu à l’emporter. Il ne dit jamais un mot de travers, se montre toujours équilibré sur et hors du terrain : Simone Inzaghi a apporté de la stabilité et de la sérénité à l’Inter, en devenant le grand artificier du cycle Nerazzurro
Jamais, à une seule reprise, Inzaghi n'a critiqué les choix de la Direction ou les impositions de la Propriété. Si au début, il a accepté les conditions du projet, au fil du temps, il s’en est épris et les a épousé surtout que l’Inzaghi actuel aurait l’autorité et le crédit nécessaire pour imposer certaines décisions, au lieu de tout faire cela, il reste dans la pénombre. Il est la pièce maîtresse de l’ensemble, il prépare le terrain et se met en retrait dès que le spectacle commence
L’équilibre professionnel et humain d’Inzaghi est aussi bien visible dans ses échanges avec la Direction qu’avec l’équipe où s’il se doit d’être respecté comme entraîneur, il est aussi considéré comme un frère aîné ou un oncle pour les plus jeunes des joueurs, sans jamais exagérer ni d’un côté ni de l’autre.
Celui qui a le plus grandi sous sa gestion technique est Çalhanoğlu qui est devenu à présent l’un des deux ou trois meilleurs milieux de terrain au monde et il faut se dire qu’il y a un peu plus d’un an, personne n’avait pensé à le replacer à ce poste. C’est Inzaghi qui l’y a imaginé, bien avant Çalhanoğlu lui-même ce 4 octobre 2022 où Brozovic était absent et avec Mkhitaryan come Mezzala.
Pour la suite, la vitesse à laquelle le turc s’est amélioré à ce poste est similaire à celles de tous les autres joueurs qui sont passéS entre les mains du Demone Simone.
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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