Après les polémiques avec le maire de Milan, le cas "M-I Stadio".
Il y aura prochainement une rencontre entre les clubs mais le futur du stade Giuseppe Meazza San Siro reste inconnu.
L'Inter et Milan continuent leur sorte de guerre froide. Il n'y a pas de litige sur le plan officiel mais la tension est palpable. Les deux clubs ne sont pas du tout sur la même longueur d'onde. Les dernières nouvelles laissent penser que le sujet du stade est délicat.
"Milano Finanza" a anticipé la décision du Milan AC de rompre le contrat avec "M-I Stadio", la société de servies qui gère San Siro. La lettre a été expédiée le 15 décembre et elle s'explique par la volonté de Marco Fassone de reconsidérer les contrats signés par les anciens propriétaires. Dans le même temps, la nouvelle est parue que l'Inter, une fois au courant de la décision du Milan, a aussi décidé de se retirer. Selon la Gazzetta Dello Sport, sans exagérer, personne ne peut nier que l'Inter voit d'un mauvais oeil la décision du Milan. Tout cela signifie donc que les deux clubs devront s'asseoir à la même table pour parler de la gestion ordinaire dans les 6 prochains mois parce que le contrat actuel arrivera à échéance le 30 juin 2018 . Ce sera donc le premier sujet de discussion.
Le second sujet de discussion est, semble-t-il, plus important et se résume en deux questions.
Qui jouera à San Siro dans le futur ? Et en attendant de savoir laquelle des deux équipes devra commencer à construire son propre stade ailleurs, quels sont les travaux qui devront être faits à San Siro ?
Les deux parties ont exprimé leurs opinions. Le Milan voudrait avoir son propre stade, San Siro si possible, sinon en se le construisant. L'Inter, de son côté souhaite rester, de préférence toute seule. La municipalité de Milan a refléchi à une cohabitation au Meazza, avec des entrées séparées et a hâte de pouvoir se lancer dans les travaux. Mardi, Giuseppe Sala, le maire de Milan, a pointé le doigt sur le Milan :
"Le Milan veut un nouveau stade, son propre stade, a t-il dit. Nous leur laissons le temps, mais à la fin, il faudrait qu'ils se décident à faire une chose ou l'autre. Nous leur avons donné une liste de zone susceptibles de les intéresser et adaptées à leur projet en particulier dans la partie Sud-Est, "Rogoredo" et "Porto di Mare". Je crois qu'il leur faudrait 2 ou 3 mois de réflexion. Il faudra ensuite faire une synthèse".
Le Milan ne l'a pas encore dit mais ils ne semblent pas aimer la zone proposée (même si eux-même n'ont pas encore porté leur choix sur un lieu). Surtout, ils ne sont pas pressés, comme mentionné sur leur site : "malgré le fait que le Milan retienne important de penser à jouer dans son propre stade, sans cohabitation avec un autre club, la décision ne peut être prise qu'après mûre réflexion et en accord avec toutes les parties".
Ceci, au-delà des contrats à échéance avec la société de services, est un sujet primordial.
Les travaux
L'Inter voudrait intervenir le plus tôt possible avec des travaux de modernisation, considérant San Siro comme éloigné des meilleurs stades européens. Le Milan, en revanche, n'est pas pressé. D'une part parce que le stade a accueilli la finale de Ligue des Champions 2016, en respectant donc les standards de l'UEFA, et d'autre part parce que le club ne veut pas investir dans un stade qu'il n'occupera peut-être plus dans quelques années. C'est un véritable casse-tête, parce qu'en plus aucun des deux clubs ne semble avoir les ressources nécessaires pour commencer pour de bon la construction d'un nouveau stade. Il est donc plus probable que l'Inter et le Milan continuent à payer un loyer à la municipalité, 4.5M par saison chacun, et ce jusqu'en 2030 comme convenu.
La tension sur "M-I Stadio" reste un problème périphérique. La société, composée de trois conseillers d'administration nerazzurri et de trois autres rossoneri, s'occupe des accords pour les concerts organisés à San Siro, des visites guidées, du musée, et de façon plus générale, de la gestion du Meazza. L'Inter et le Milan, se rencontreront de nouveau pour réfléchir sur un nouveau point de départ. Cela permettra de trouver un accord différent qui contenterait les deux parties, ou au moins de trouver une société externe, comme ce qui se fait pour les autres stades, une solution à ne pas exclure car, cela permettrait de redonner un coup de jeune à San Siro, le rapprocher un peu plus des grands stades européens. Difficile de prévoir ce qui va se passer cela dit.
Une prédiction reste possible : il est très improbable qu'il y ait une avancée durant les trois prochains mois. Le plus mécontent risque d'être le maire Sala.
Commentaires recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez commenter maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous possédez un compte, connectez-vous.