L'enquête visant l'Inter Milan pour de possibles fraudes comptables lors de transferts, a été élargie ce mardi avec la saisie de documents auprès de la Ligue de football italienne.
Visée fin décembre par une enquête préliminaire sur des possibles fraudes lors de transferts de joueurs, l'Inter n'est pas encore tirée d'affaire. L'enquête a été élargie ce mardi après la saisie de nouveaux documents au siège de la Fédération italienne de football. Des enquêteurs de la brigade financière de la police italienne ont saisi auprès de la commission de surveillance financière de la Fédération (Covisoc) des documents relatifs à une soixantaine d'opérations survenues entre 2019 et 2021, selon les agences de presse italiennes Ansa et AGI.
Après des perquisitions au siège de l'Inter Milan en Décembre, le club avait indiqué "avoir fourni la documentation requise relative aux cessions de certains joueurs lors des saisons 2017/2018 et 2018/2019" à la demande du parquet de Milan. Ce dernier souhaite "vérifier la régularité de la comptabilisation des plus-values" générées par ces ventes, avait précisé l'Inter. L'enquête à l'encontre de l'Inter avait été ouverte quelques semaines seulement après une autre visant la Juventus Turin, soupçonnée d'avoir communiqué de fausses informations aux investisseurs et d'avoir produit des factures pour des transactions inexistantes, selon le parquet de Turin.
Dans le cas de l'Inter, les enquêteurs s'intéresseraient entre autres aux importantes plus-values générées par le gardien remplaçant Ionut Radu ou l'attaquant Andrea Pinamonti (actuellement prêté à Empoli) dans le cadre d'échanges avec le Genoa, selon Ansa.
Affaire à suivre!
Sources : AFP et l'Equipe
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