Seconde partie de l’interview d’Adriano donnée cette après-midi :
Est-il vrai que vous ayez dit que Mancini vous a obligé à jouer en tant que seul buteur ?
"Chacun au club savait que je n'étais pas à cent pour cent. Il n'est pas facile de jouer dans une situation comme celle là. Je ne critique pas Mancini ou n'importe qui, j’ai juste dit qu’un joueur à fond vaut mieux qu’un autre épuisé."
Avez-vous senti que vous aviez des ennuis à ce moment, ou que vous vous êtes senti gratifié parce que l'équipe entière jouait pour vous ?
"Je pensais a bien jouer. Les choses vont clairement mieux quand l'équipe joue pour nous. Parfois je discute parce que je pense que les choses vont mal, et peut-être qu'elles ne le sont pas. J'ai toujours essayé de faire beaucoup pour l'équipe et le club. Malheureusement cette année ce n’est pas allé dans le bon sens."
Il semble que lorsque l’Inter gagne, les médias félicitent l’équipe. Tandis que quand les choses vont mal, ça retombe sur vous. Qu’en pensez-vous ?
"Quand un footballeur ne réussi pas son match, il rentre évidemment à la maison comme une personne triste, et dit parfois même des choses qu'il ne pense pas. Je me sentais vraiment mal et je devais parler à quelqu’un. J'ai clairement un bon nombre de responsabilité, mais je crois que je suis le joueur le plus important dans l'équipe ainsi c’est évident que ça retombe sur moi. Mais je suis calme parce que les choses changent et le monde tourne. Maintenant je dois travailler ma jambe gauche, être heureux avec L’Inter, et gagner le Coupe du Monde."
Comment étiez-vous après les incidents de Malpensa ? (après Ascoli-Inter)
"Les fans ont le droit de s’exprimer. Ils peuvent le faire mais de la meilleur façon possible. Et il y a évidemment les critiques quand vous ne réussissez pas. Mais les menaces et la violence, ce n'est pas intelligent."
Mais ne pensez-vous pas qu'avec votre comportement vous mettez une distance entre vous-même et les supporters ?
"L’amour est étrange. Parfois ils vous aiment et du lendemain les choses changent. Mais évidemment je dois toujours dois bien faire, pour que cet amour ne devient pas de la haine. J'espère que je jouerai bien à la Coupe du Monde, puis revenir à l’Inter. Un joueur est évidemment heureux quand il gagne quelque chose."
Vous avez vingt-quatre ans maintenant, comment vous sentez-vous ?
(Adriano sourit) "vingt-huit, vingt-neuf... J'ai même déjà quelques poils blancs... J'ai vingt-quatre ans et je prends toutes les responsabilités. Ce n'est certainement pas une bonne période mais je dois être intelligent et apprendre les leçons la saison prochaine."
Qu’est-ce qui peut vous aider en ce moment ? Le sourire de Roberto Mancini ou de Ronaldinho ?
"Pour le moment, le sourire de Ronaldinho parce que s’il me donne des ballons de but, je serais mieux ici au retour de la Coupe."
Vous êtes-vous jamais demandé s'il y a une explication technique à cette mauvaise année ?
"Ni technique ni physique. Chacun a indiqué que je n'étais pas en bonne forme physique. Mais ce sont des choses qui vous incitent à penser. Je suis sur le point d'avoir un enfant et ce n'est pas facile. C’est psychologique. Et je peux mieux faire quand je suis calme."
Source associée : inter.it
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