Pour la nouvelle émission diffusée sur Inter Channel qui se nomme "Raggi X", les interview fusent et nous continuons donc avec Dejan Stankovic qui succède au trio sud-américain Alvaro Recoba, Javier Zanetti et Ivan Ramiro Cordoba :[/b]
Regardez-vous beaucoup les informations et la télévision ?
"Oui, en soirée après avoir couché les enfants. Des bulletins d'informations, quelques films etc ..."
Avez-vous vu ce qui c'est passé en France ? Thuram a défendu les Français.
"Oui, je l'ai vu. Thuram a bien défendu ses compatriotes. J'ai aussi défendu les miens pendant la guerre. Je ne sais pas si j'avais raison ou pas, mais j'étais avec mon peuple. Nous avons passé une période très difficile, mais peut-être que ça l'était un peu moins pour moi parce que j'étais hors de mon pays. Nous avions eu vraiment trois ou quatre mauvais mois et je me réfère aux bombardements. Mais tout est fini maintenant. Nous avons toujours beaucoup de problèmes, mais nous essayons de nous en sortir. Je suis optimiste parce que j'aime vraiment les gens de mon pays."
Dans un sens footballistique vous avez résolu beaucoup de problèmes. C'est très important pour vous de participer à la Coupe du monde...
"Après avoir touché le fond nous nous en sommes bien sortis grace à une génération qui est très forte, au niveau psychologique. Nous nous connaissons très bien, nous avons tous plus ou moins le même âge. Ceux qui ont vu nos matches ou des sessions d'entrainements le savent. Quand nous partons manger après des matches, par exemple, il y a toujours au moins quinze d'entre nous qui rigolent et plaisantent ensemble. C'est ainsi que nous nous sommes qualifié pour la Coupe du monde."
C'est pourquoi vous a t-on demandé quelques jours supplémentaires avec vos coéquipiers nationaux après la blessure d'il y a plusieurs mois ?
"Exactement. Quand j'ai été blessé j'ai hurlé dans le vestiaire et la première chose à laquelle j'ai pensé était que je ne serais pas capable de jouer le match important contre la Bosnie. Cela aurait été un match historique pour moi, comme une finale qui ne serait jamais répétée, avec notre stade à Belgrade complètement plein. Comment ai-je vécu ce match ? En première mi-temps j'étais commentateur pour la TV et c'était une expérience agréable même si je n'étais pas très objectif. En deuxième mi-temps je suis allé derrière notre but compter les minutes et plus que des minutes, cela ressemblait à des années. Il y avait une grande joie à la fin, quelque chose que je n'avais jamais senti auparavant. Peut-être que nous ne réalisons toujours pas ce que nous avons fait."
Nous ne vous perdons pas un peu parce que vous êtes si amoureux de votre équipe nationale ?
"Non, nous sommes qualifié maintenant. J'ai donné tout pour mon équipe nationale, même une partie de mon muscle... Maintenant je penserai seulement à l'Inter et jusqu'à la fin du championnat. J'essayerai d'être en meilleur forme. Mais je sais que se sera difficile parce que j'étais déjà en grande forme pendant cette période."
Posté le : 27/12/05 à 18:00, par Archimed
Source(s) associée(s) : Inter.it
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