Simone Inzaghi et Nicolò Barella se sont livrés suite à la défaite à Bologne, une défaite très redoutée avant même la rencontre face à l’équipe la plus dangereuse du moment en Serie A
Simone Inzaghi
"C’était un match équilibré avec deux équipes qui se sont données coup pour coup, avec des gardiens peu mis en danger : Il y a eu les tentatives de Carlos Augusto et celle de Ndoye et puis pas grand-chose d’autre. Nous avons disputé un match de grand sacrifice, où l’on aurait pu proposer mieux, mais le dernier fait de match nous a pénaliser : La défaite, si elle est analysée de la bonne manière, peut être un coup de boost pour le rush final."
Etes-vous déçu?
"Je suis content de la prestation proposée car nous avons joué contre une excellente équipe en bonne santé. À la veille du match, je pensais qu’on allait souffrir davantage, l’équipe s’est montrée soudée, j’ai aimé la prestation des garçons, mais je suis déçu de ce dernier fait de match car nous avons fait un excellent match contre un adversaire de valeur qui se présentait avec 7 victoires consécutives : Bologne est une équipe de valeur absolue. Je remercie les Tifosi qui sont venus ici à Bologne à Pâques et ceux qui nous ont suivis depuis chez eux. Il y avait un peu de nervosité et nous n’avons pas pu aller les saluer comme ils le méritaient."
Bisseck ?
"La remise en jeu n’était même pas censé être là, elle devait être faite 12 mètres plus loin, mais elle est partie de la zone technique de Bologne : Nous ne devons pas chercher d’excuses. Nous n’aurions dû avoir qu’un joueur pour la repousser, mais deux des nôtres se sont retrouvés sur sa trajectoire et le ballon est arrivé à Orsolini, ce n’est pas qu’une erreur de de Bisseck mais de toute l’équipe, il fallait que le ballon soit bloqué de la bonne manière."
Dumfries et Thuram vous ont-ils manqué ?
"Je ne peux pas dire le contraire : ils nous auraient aidés, Zielinski aussi mais nous avons aussi et bien d’autres fois joué sans nos joueurs les plus importants. Nous devons analyser la défaite et mettre de côté la nervosité : L’équipe est déçue et nerveuse: Ce n’est jamais bon de procéder à des analyses en présence de nervosité, mais à mon avis, cette défaite peut être un grand coup de boost pour les derniers matchs si elle est bien analysée"
Nicolò Barella
"Il s’agissait d’un match équilibré, décidé par un fait de jeu, et c’est dommage car nous aurions pu faire mieux sur celui-ci, nous sommes une équipe avec une certaine expérience. Nous devons maintenant récupérer de l’énergie physique et mentale et nous concentrer là-dessus. Nous avons qu’ une nuit pour panser nos plaies, à partir de demain nous allons travailler sur Milan et gagner un match qui pourrait nous rapporter une finale. Nous devons essayer de faire mieux."
Le Vestiaire ?
"Disons que je ne suis pas de ceux qui parlent au hasard, il faut parler la tête froide parce qu’on voit mieux les choses. À partir de demain, nous échangerons avec notre entraîneur qui est notre leader"
Le but ?
"Cela peut arriver, mais cette année nous avons laissé quelques points sur la route un peu trop souvent. Il n’est pas possible de concéder un but à 7 contre 3 comme cela s’est passé aujourd’hui dans notre surface. Nous avions un ballon facile à dévier et nous aurions dû faire mieux. En même temps, je tiens à dire qu’en se battant sur les trois fronts, il n’est pas facile de trouver l’énergie, voire de l’influx nerveux, pour gérer et jouer des matchs comme celui-ci à chaque fois, dans un stade comme celui-ci contre une équipe aussi forte."
"Il faut panser nos plaies et nous relancer dès demain, en pensant que l’on a toutes les chances de gagner sur tous les fronts. Je n’ai jamais cherché d’excuses depuis que je joue au football, il n’y a pas de fatigue physique à deux minutes de la fin du match qui tienne : Nous aurions dû faire mieux et ce n’est que de notre faute. On a eu un peu de mal, mais le match était équilibré et un match nul aurait été le résultat le plus juste."
"Nous devons mieux travailler sur ces situations, le football ne pardonne pas. Nous voulons continuer à gagner et faire ce que nous avons fait ces dernières années. L’équipe est fatiguée, les compétitions sont nombreuses et les matchs sont nombreux. À la fin de l’année, il y aura une autre compétition à jouer. Cependant, nous ne voulons pas nous trouver d’excuses, car nous méritons de les disputer, l’entraîneur le mérite. Maintenant, il faut tout donner, et se féliciter de jouer pour ces objectifs, même si c’est difficile. Il faut retrouver de l’énergie, une énergie qui fait parfois défaut."
"Je suis déçu, mais en même temps, nous sommes toujours premiers, nous sommes sur tous les fronts et la défaite signifie que pour arriver là où nous voulons aller, nous devrons faire mieux et nous ne devrons plus faire d’erreurs comme sur le but, car le football peut parfois être cruel. Je suis déçu , mais en même temps, nous sommes toujours premiers, nous sommes sur tous les fronts, nous avons travaillé dur pour en arriver là et nous devons nous en féliciter."
Le calendrier de Naples est le plus facile….
"Honnêtement, je ne pense pas qu’une équipe aime et aimera jouer contre l’Inter, quel que soit le calendrier des autres équipes, nous devons penser à nous et faire de notre mieux, à la fin de la saison nous verrons: Il ne faut pas penser que quelque chose est fini. Le championnat ne s’est sûrement pas terminé aujourd’hui, même si nous savons que ce sera difficile, nous nous battrons jusqu’à la fin comme ils le feront."
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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