Javier Zanetti : L’Inter c'était inattendu !

Le Vice-Président de l’Inter, Parrain d’Internazionale.fr et véritable Bandiera du Club s’est livré à Canale5 au cours de l’émission "Verissimo" sur son arrivée à l’Inter.

L’Italie

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"Je suis arrivé en Italie très jeune, le Calcio était pour moi une grande opportunité, dont je rêvais enfant. Lorsqu’une possibilité s’est présentée, je me suis dit : Celle-ci, je ne peux pas la laisser s’échapper."

L’Independiente pourra s’en mordre les doigts

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"Lorsque j’avais 13 ans, j’ai été refoulé par l’équipe que je supportais : l’Independiente. C’était une période très difficile. A ce moment-là, je me suis mis à travailler avec mon père qui était maçon. C’était l’une de mes plus belles périodes car j’ai compris les sacrifices qu’avaient réalisés mes parents pour mon frère et pour moi, cela m’a fait énormément grandir."

L’Inter

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"L’Inter était un appel inattendu, je jouais à Banfield en Argentine qui n’est pas une si grande équipe, et je me rappelle être en Afrique du Sud pour un match amical avec mon équipe nationale et que notre entraineur, Passarella, avait été un joueur de l’Inter."

"Il m’avait appelé dans sa chambre et m’avait dit : "Je dois te dire quelque chose." Et nous étions en 1995, un fax venait d’arriver : "Le FC Internazionale achète Javier Zanetti". Je m’étais dit que cela ne pouvait pas être vrai, car je débutais à peine ma carrière et j’ai immédiatement eu cette opportunité. Je suis retourné de suite dans ma chambre et j’ai appelé Paula et mes parents en leur disant de regarder les informations pour savoir si cette information était vraie et c’était la vérité ! Je suis arrivé ici avec plein de rêves, avec la conscience que c’était MA grande opportunité."

Retraite

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"Si la vie de joueur me manque ? A présent, de nombreuses années se sont écoulées. Je suis toujours proche de l’équipe, que ce soit à l’entrainement, en match, je cherche à apporter ma contribution en travaillant de l’extérieur. Ce sont des moments uniques dont je me souviendrais toute ma vie. Ma mère est décédée, il y a déjà 12 ans, après la Finale de la Coupe d’Italie à l’Olimpico de Rome face à Palerme. Après avoir célébré le titre dans le vestiaire, j’ai pris mon portable et elle m’avait laissé un message vocal où elle me disait être très fière, qu’elle avait vu mon match et qu’elle m’avait vu soulever la Coupe."

"C’était la dernière fois que je l’entendais. Lorsque je me suis levé le lendemain, l’information venait d’arriver et ce fut une période de grande tristesse, je suis passé de la joie d’avoir soulevé un trophée à celui d’une tristesse qui n’a rien de comparable. J’étais immédiatement parti en avion pour l’Argentine pour lui faire mon dernier adieu."

®Antony Gilles – Internazionale.fr