Javier Zanetti: "Inter-Juve? Simeone ne savait pas dormir la veille du match"

Notre Vice-Président et Parrain d’Internazionale.fr, Javier Zanetti, était l’invité d’exception d'Alessandro Cattelan lors de l’émission diffusée hier soir "Stasera c'è Cattelan" sur la Rai2. 

Regardez la vidéo jusqu'au bout pour voir Javier pousser la Chansonnette  

Retraite

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"Elle n’a pas été difficile à prendre car tu le ressens en toi, et je savais aussi ce que je voulais faire ensuite, je m’étais déjà projeté mentalement. Après tant d’années à courir derrière le ballon, il était temps pour moi de prendre ma retraite, ce qui m’était le plus important était d’avoir ce pouvoir de décision, que je décide moi."

Serais-tu parti en Arabie Saoudite ?

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"Non, car lorsque j’étais à l’Inter, je recevais des proposition de grands clubs. Mais pour moi d’autres aspects, que celui purement économique, pesaient dans la balance. Il y a des choses qui vont bien au-delà de cette aspect et l’Inter est une Famille pour moi, c’est une question de sentiment."

Il y a eu la victoire de l’Argentine en Coupe du Monde...

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"Le livre que j’ai écrit trouve son origine au Qatar, lorsque nous nous sommes tous félicités en Famille suite à la victoire de la Coupe du Monde, cette union entre l’Italie et l’Argentine est au cœur même de ce livre."

Que te rappelles-tu de la Coupe du Monde Italia 90 ?

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"J’avais 17 ans et je ressentais déjà cette ambiance du Calcio: Je ne ratais jamais un match, l’hymne de Giannini est le plus beau. L’Argentine avait mal démarré et nous sommes ensuite arrivé au match face à l’Italie, qui était une équipe extrêmement forte et qui a eu le regret de ne pas savoir remporter la Coupe du Monde à la Maison."

Lionel Messi est un joueur qui uni peu importe l’équipe nationale ?

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"Celui qui aime le football doit l’aimer pour sa façon d’aimer le football: Il ne s’est pas construit un personnage, son essence même est le football et cela se voit dans chaque chose qu’il entreprend."

Il y a eu tant de joueurs argentins en Italie...

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"Balbo, Sensini, Simeone, mais avant eux : Maradona. Énormément d’argentins ont joué en Italie, nous avons en commun la passion et la façon de vivre le football. J’ai été marqué, après mon arrivée en Italie,  sur le fait que nous nous sommes deux peuples très similaire."

Inter-Juve est en approche, comment le vis-tu comme dirigeant comparé à l’époque où tu étais un joueur de ce duel ?

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"Je ressens moins de pression car je ne suis plus sur le terrain à présent, je ne peux plus rien faire: Lorsque je jouais, je me reboostais en courant. C’est une rencontre importante, comme tant d’autre, dans un championnat équilibré. Les deux équipes arrivent en forme à ce rendez-vous, la réponse sera rendue par le terrain."

"Nous nous préparons à ce match de la même façon que nous préparons les autres. Lorsque j’étais joueur, je faisais pareil, je dormais avant ce match car si tu fais tout ce que tu dois faire durant la semaine, tu es prêt pour ce type de rencontre, il ne reste plus qu’à jouer la rencontre."

Il y en a qui ne dormait pas ?

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"Simeone est un homme qui ne savait ni dormir la veille du match, ni rester en place sur le banc. Nous nous reverrons très prochainement avec l’Atletico en Ligue des Champions. Ce sera une très belle surprise pour lui de revenir au Giuseppe Meazza, pour sa première fois contre l’Inter. Et lorsque tu sais à quel point il est intense dans ses matchs, il y aura de grandes émotions."

®Antony Gilles – Internazionale.fr