Jorge Nuno Pinto da Costa est le Président du Fc Porto depuis le 17d’avril 1982 et celui-ci s’est livré à la Gazzetta Dello Sport sur la rencontre à venir face à l’Inter et sur l’évolution du Calcio au cours de ces dernières décennies : "Le sentiment de Vendetta n’existe pas dans le football, l’Inter cherchera à faire de son mieux, et pour nous, ce sera exactement la même chose."
Place à présent à la tentative de remontée sur l’Inter, mais vous avez déjà fait pleurer le Calcio : Auquel de nos clubs êtes-vous le plus lié ?
"Dans le football, il n’y a de juste milieu, seule la victoire vous rend heureux et les parties face aux italiens sont toujours des rencontres enthousiasmantes car elles sont très compétitives et incertaines et je n'en attend pas moins dans ce huitième de finale."
"Nous gagnons, nous perdons, mais ce qui compte c'est le fait de continuer à vous défier en Europe car nous sommes ambitieux, tout comme vous: Si je devais choisir une rencontre, j’en choisirais une lorsque je n’étais pas encore Président mais Administrateur-Délégué : La Coupe des Champions 1979-1980 et le 0-1 de San Siro face à Milan avec un but de Duda."
Comment jugez-vous la différence entre le modèle de Porto et de l'Inter, où son propriétaire qui n’est pas italien, a bloquér les investissements ?
"Notre situation est différente de celle de l’Inter et du Calcio d’une manière Générale : Porto appartient aux Socios, il s’est organisé pour rester à l’abri de tout investisseur. Chaque pays propose son propre modèle, je ne pourrais pas dire lequel est meilleur que l’autre, mais le nôtre se basera toujours sur ce sentiment d’appartenance: Ensuite, les joueurs qui sont ici sont dans de parfaites conditions pour s’améliorer, ils sont choisis sur base de certaines qualités et nous nous montrons patient."
Au début de votre Mandat, le Calcio était la force dominante, à présent il l’est nettement moins, comment expliquer un tel déclin ?
"Oui c’est vrai, lorsque je suis devenu Président, le Calcio était le plus dur du Monde, le système a bénéficié aussi aux Présidents qu’étaient les Berlusconi, Moratti et Agnelli, mais à présent tout ce pouvoir a été transféré en Angleterre et vos clubs ont perdu de leurs superbes car ils ne sont plus dirigés par des personnes ayant l’expérience de ceux que j’ai cité. Ceci étant dit, vous restez toujours parmi les meilleurs et ce n’est jamais facile de vous faire face comme le prouve l’Inter. En 41 ans de Présidence, ma plus grande fierté est celle d’être parvenu à nous maintenir toujours compétitif en Europe."
Sergio Conceiçao vous a-t ’il parlé de son ami Inzaghi ?
"Oui, et son vécu en Italie a été très formateur pour Sergio. Je ne connais pas énormément le travail d’Inzaghi mais pour entrainer un des plus grands clubs du Monde, tu te dois d’avoir des qualités : Plus que l’entraineur ou des individualités, j’ai peur du Collectif de l’Inter."
Tôt ou tard, verrons-nous Sergio en Italie et peut-être à l’Inter ?
"Il est compétent et passionné par son travail, c’est l’un des meilleurs entraineurs du football européen. Ce n’est pas moi qui le dit, mais ses résultats : Il a de la qualité pour travailler n’importe où, mais il se trouve déjà dans le bon club et j’espère qu’il restera."
Il y a une connexion entre Porto et l’Inter qui se nomme José : Comment jugez-vous le Mourinho romain ?
"Son succès ne me surprend pas : Il est au sommet depuis plus de deux décennies et après la Roma, il aura face à lui de nouveaux grands défis et d’autres grands clubs tout simplement parce que c’est un prédestiné."
L’expérience et le Fair-Play d’un Président à l’ancienne
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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