JOSE MOURINHO: "BALOTELLI ? C’EST DE VOTRE FAUTE !"

APPIANO GENTILE – Josè Mourinho s’est livré au jeu de l’interview a la veille du match qui opposera l’Inter à la Sampodoria dans le cadre des demi-finales retour de la Coupe d’Italie 2008/2009.

Ce match, durant lequel l’Inter devra inverser la tendance et remonter trois buts, se tiendra ce jeudi 23 avril 2009 à 20.45 au "Giuseppe Meazza" de San Siro à Milan.

Internazionale.fr a le plaisir de vous proposer l’intégralité des déclarations de l’ensemble des déclarations de l’entraineur lusitanien :

Mourinho, il se dit à Gênes que la Sampdoria a 51% de chance de passer. Vous aviez déclaré, suite au match aller, que l'Inter était quasiment hors-course, votre opinion a-t-elle changée ?

"Pour le moment nous sommes éliminés. Le 3-0 est un avantage important et ce sera très certainement une surprise pour tous, si nous atteignons la finale. Si, du coté de la Samp', on se donne 51% de possibilités, on le fait surement parce qu'on veut s'exprimer prudemment: c'est comme quand l'Inter parle de certitude mathématique en rapport a la victoire du scudetto. Mais le football est le football."

"J'ai déjà joué une demi-finale gagnée 4-1 au match aller et j'ai affronté le match-retour avec la même pression habituelle, sans même penser un instant pouvoir plaisanter. Maintenant, et pour la première fois, l'inverse m’arrive, j'aborde une demi-finale avec sur les épaules une défaite 0-3."

"Mais tout est possible dans le football."

Si la Juve atteint la finale, cela pourrait-il stimuler un peu plus l’Inter de passer ce tour ?

"Non. La stimulation est celle de jouer pour atteindre la finale. Bien évidemment notre objectif principal est le Scudetto, personne ne l’échangerait pour la Coupe Italie et c’est la raison pour laquelle trois ou quatre joueurs importants ne figurent pas dans mes convocations , je ne veux pas risquer de les perdre pour Naples."

"Mais tous les convoqués sont susceptibles de disputer cette rencontre, et nous la disputerons de la meilleure des façons. Je le répète, tout est possible dans le football, et nous avons connu un très grand exemple lors du match aller à Gênes, la partie était parfaitement contrôlée jusqu’au premier but que nous avons offert a la Sampdoria, cela s’est à nouveau produit sur le 2-0, et sans que le football puisse l'expliquer, nous sommes arrivés à un résultat de 3-0 en 45 minutes."

"L’équipe a ensuite tout fait pour marquer en seconde période, et nous étions très proche d’y parvenir, mais cela n’a pas été possible et nous nous sommes inclinés. Pourquoi cela ne pourrait-il pas se reproduire en faveur de l’Inter demain ? Tout est possible dans le football."

Mario Balotelli est-il serein ? Selon vous, que peut-on faire pour faire cesser ce genre d’incidents tel que celui des chants racistes dans les stades ?

"Je crois que c'est de votre faute (il le dit de façon révoltée aux journalistes), vous pourriez avant tout cesser d’étiqueter. En ce sens, je pense que la presse peut apporter sa contribution car vos étiquettes créent des situations difficiles pour tous. Ensuite, la Lega Calcio, l’UEFA, les organisations antiracistes pourront faire le reste."

"Mais je ne sais pas s'il s'agit d'une situation de racisme ou pas. L'unique chose que je peux dire est que je cherche à éduquer footbalistiquement un joueur. Je cherche à l'améliorer sur le terrain et sous tous ses aspects, et lors de ces derniers matchs, l’unique chose qui ne m’a pas plus de Mario est le fait qu’il discute sur les décisions arbitrales et qu’il soit, dû à cela, averti. C’est la seule chose que je lui reproche."

"Ensuite du point de vue tactique, Balotelli continue à croître physiquement et tactiquement. Il était déjà très fort et il continue de s’améliorer. Psychologiquement il est très fort, il n'a pas de la peur des parties importantes, du risque de prendre des initiatives, et il va dans le bon sens, je ne peux donc rien faire de plus."

"De plus, si les adversaires sont enragés car il est bon, car il est brillant, car il prend la balle, car il n'a pas peur, de rien ni de personne, c’est leur problème. Si je peux dire quelquechose en regard à Juventus-Inter, c’est que je suis évidemment déçu d’avoir entendu ses chœurs."

"Cependant, si je peux dire quelquechose pour défendre la Juventus, bien qu’elle n’ait évidemment pas besoin de ma défense, c’est que ce n’était pas la première fois que Mario était victime de ces chœurs. Il y en a eu dans beaucoup de stades, et même de la part des tifosi adverses qui sont venus jouer à San Siro, il n’y a pas de différence entre trois-quatre mille tifosi dans la Curva de Turin, que dans les 1500-200 tifosi des équipes qui sont accueillies à San Siro."

"Ce n’est pas mon problème, je peux uniquement vous dire que nous savons tous que ce n’était pas la première fois."

Quelqu'un a accusé Mario Balotelli d'être un provocateur, cependant, lorsqu’il avait 18ans, Cristiano Ronaldo en faisait de même....

"Mario fait actuellement sur le terrain tout ce qu’il a à faire, c'est-à-dire exprimer son potentiel. Les règles du football ne prévoient pas qu'un joueur ne puisse pas exprimer son vrai potentiel sur le terrain, qu’il dribble, qu’il se retourne avec la balle en employant son corps pour la protéger. Ronaldo peut le faire car il a les capacités pour le faire, Mario peut le faire parce qu'il a les qualités pour le faire."

"Je me rappelle, et je ne l'ai pas encore oublié, qu'un joueur de l'Atalanta qui, sur le 3-0, a fait exactement la même chose, je n’ai cependant entendu aucun chœur de ce genre de la part des tifosi de l’Inter à Bergame, il n’y avait eu aucun joueur de l’Inter expulsé pour avoir attaqué ce joueur, nous n'avons eu aucun type de discussion et je n'ai pas vu la presse critiquer ce joueur. Le souvenir est ancré, il y a des choses qu'on n'oublie pas facilement."

"Mario je ne l'ai absolument rien vu faire, et les chœurs ont débuté dès la première minute de la partie, ni après le but, ni même après son exaltation pour le but. Ils ont débuté depuis la première seconde."

"Je dois actuellement défendre Mario et dire la vérité sur lui : il aime jouer au football, il est heureux, il est en confiance, il a des qualités que d’autres n’ont pas rien de plus. Si le match disputé à Turin m’a plu ? Non, Si vous me demandez si l’on aurait du faire quelquechose, on doit le faire."

"Si la décision de la Justice Sportive est la solution pour faire un peu peur aux tifosi qui entonnent des chants racistes et pour obtenir un peu plus de respect pour ce garçon, pour lui, comme pour d’autres, alors tout va bien."

"Mais si un jour, je dois jouer une partie à huis-clos, j’emploierais la moitié de ma motivation pour la faire rester se disputer à l’extérieur avec le public."

Pensez-vous que l’Italie soit un pays raciste ?

"Je ne crois pas que l'Italie ou que le football italien soit raciste."

"La Curva ou un groupe de tifosi ne représentent pas un club entier et encore moins la société italienne, je ne l’imagine pas de cette façon."

Selon vous, sur les dernières parties anglaises clôturées, comme par exemple le 4-4 qui s’est produit hier entre Liverpool et Arsenal, sont exaltantes où peuvent-elles laisser supposer que quelquechose ne va pas ?

"C’est une partie pour laquelle j'aurais payé pour y assister."

"Cependant, je crois qu’il s’agit d’un type de résultat possible basé dans une atmosphère de sérénité, sans absence de peur. Un scénario typique d'un football différent de tous les autres, sans un certain type de pression."

"Wenger travaille, travaille et travaille en toute sérénité : Arsenal n’a pas remporté le moindre titre depuis quatre ans, mais il continue à réaliser son fantastique travail avec ses jeunes joueurs qui n'ont aucune pression. Je crois que Benitez ne pourra pas remporter le Championnat avec Liverpool pour la cinquième fois de suite, mais il continue son fantastique travail, en étant serein et en renouvelant son contrat pour deux ou trois autres années supplémentaires."

"En Italie, par contre, il me semble que dix entraîneurs ont déjà été remplacés et cela pourrait se monter à quatorze ou à quinze dans deux-trois mois. Ici il y a l’obsession du résultat, des points, de qui joue pour le titre, ce n’est pas un drame d’être champion, celui qui joue pour se sauver et rester en Serie A, il doit y arriver, s'il n’y parvient pas il est licencié à coup sûr, celui qui joue pour être en zone UEFA doit arriver en Coupe UEFA et cela n’est pas suffisant s'il arrive à la 6ème, 7ème ou 8ème position."

"David Moyes est l'entraîneur d'Everton depuis sept ans et c’est la première fois qu’il atteint la finale de la Cup, mais malgré cela, il travaille et améliore son équipe. C’est un paradis pour les entraîneurs qui ont vraiment la possibilité de penser au long terme. L’exemple le plus clair est celui du Chelsea d’aujourd’hui : il n’y a qu’un seul joueur que je n’avais pas lorsque j’entrainais cette équipe. C’est possible de construire une équipe en pensant au futur sans avoir la peur de ne pas gagner aujourd'hui."

"Ici en Italie et en Espagne c’est plus difficile. En Angleterre c’est plus facile. De plus, le football anglais est plus beau, plus spectaculaire, il se penche plus sur le futur, prechérit des joueurs plus jeunes car ils n’ont pas la pression d’obtenir immédiatement des résultats, ils travaillent en pensant au futur, c’est fantastique."

"En Angleterre ils ont moins de cheveux blancs que nous… (ndr. : il sourit)."

Vous n’avez jamais payé pour assister à un match dans un stade ?

"Si, je paye toujours au stade de ma cité."

Que pensez-vous des propositions du Président de l'UEFA, Michel Platini, qui souhaiterait suspendre un match durant dix minutes lors de chœurs racistes et au sujet d’insérer deux arbitres de plus sur le terrain afin d’éviter de commettre des erreurs ?

"Il y a beaucoup d’idées, mais je ne sais vraiment pas. Sortir du terrain ou suspendre la partie pour dix minutes, je ne sais pas si cela pourra s’avérer utile. Sur les erreurs ou sur le fait d’ajouter un autre arbitre, je n’en sais rien."

"Je suis un entraîneur, je prépare mon équipe de la meilleure des façons possible, c’est difficile de m'exprimer sur ces sujets. Je peux seulement vous faire remarquer que nous disputerons demain une demi-finale de Coupe d’Italie et que toutes les questions sont sur Balotelli, Platini et sur le football anglais."

"Vous n’êtes vraiment pas intéressé par cette partie...."

Revenons sur l’actualité. Marcello Lippi a déclaré que ce qu’il s’est produit avec Mario Balotelli est plus un fruit d’ignorance que du racisme ?

"Je ne crois pas qu’il s’agisse de racisme, sincèrement."

"Je pense que Sissoko est un joueur aimé à Turin pour ne parler que de lui. Le racisme serait tel vis-à-vis de tous et pas uniquement envers les joueurs adverses. Je ne crois pas que cela soit du racisme, je crois qu’il s’agit plutôt d’une façon ignorante, stupide et enfantine de manifester que l’on n’aime pas un joueur."

"Et ce n’est pas parce qu’il est africain, mais parce que cela n’enchante guère certains qu’il soit doué et qu'il marque contre l’équipe que l’on supporte, car il ne perd pas le ballon ou parce qu’il est étincelant et qu’il est très joueur et très difficile à marquer."

"C’est un joueur "antipathique" pour ses adversaires. C’est évident, je ne veux pas disposer de joueurs qui sont sympathiques pour les adversaires. Si mon joueur était sympathique pour les adversaires, il serait antipathique pour moi. Et s'il est antipathique pour moi....au revoir (ndr. il sourit)."

Mourinho, comme vous l’avez à peine déclaré, si l’Angleterre est le Paradis des entraineurs, l’Italie en est l’enfer ou un purgatoire ?

"Pour un étranger comme moi, l'Italie signifie une grande expérience et un titre qui, s'il arrive, me permettra d’être un des seuls entraineurs étrangers à avoir sur son curriculum la victoire d'un Scudetto."

"Il n’y a pas énormément d’entraineurs qui ont remporté le Scudetto lors de leur première saison. Si l’Inter le remporte, ce sera quelquechose de très important pour ma carrière car, après avoir remporté la Premier League lors de ma première année en Angleterre, j’aurais remporté le Scudetto lors de ma première année en Italie."

"Un entraîneur peut être évalué, critiqué, aimé, haï, mais ce qui compte à la fin et ce qui entrera dans l’histoire, c’est seulement ce qu’il gagne et si je peux avoir la satisfaction de remporter le Scudetto, ce sera pour moi une grande expérience et cela me rendra très fier."

"Cependant je suis un étranger venu travailler en Italie pour quelques années, pour les entraîneurs italiens qui passent toute leur carrière ici, je crois qu’il s’agit de leur habitat naturel : ils ont grandi dans cette ambiance, ils connaissent cette philosophie et cette mentalité, n'en souffrent certainement pas car cela fait partie de leur vie, il me semble cependant que nous tous qui vivons et entraînons en Italie nous nous adaptons, mais nous sommes conscients que pour 50% d’entre nous, nous n'aurons pas la possibilité d’aller au terme de notre travail."

"Certains seront licenciés durant la saison et d’autres le seront à son terme, on ne travaille pas en pensant au futur, ni sur un projet pour un club, mais c’est un projet presque personnel sur lequel l’entraineur prévois de rester durant quelques temps dans un club, pour une, deux années et il doit faire de son mieux pour lui-même et non pour le club."

"C’est ce que j’avais déjà déclaré il y a un mois, après Manchester je pense, lorsque je déclarais ne pas partir car mon désir était celui de travailler pour l'Inter et non pas pour moi. Par chance la vie m'a donné la condition professionnelle pour toujours disposer d’un certain Mercato, la condition personnelle d'avoir une sûreté économique qui me permet de ne pas être égoïste en ne penser qu’à moi et c’est la raison pour laquelle je ne veux penser qu’au club. Chercher des joueurs plus jeunes, leur donner une opportunité, construire un futur : c’est la façon avec laquelle je crois qu’il est opportun de travailler pour une équipe."

"Cependant la vie n'est pas facile ici, et c’est pour cela que j’affirme que les entraîneurs italiens sont doués d'un point de vue technique, mais aussi dans leur façon de gérer ce type de pression et ce type de vie professionnelle."

En considérant qu’il est à la tête du Milan depuis un certains temps, Carlo Ancelotti est-il au paradis ?

"Il me semble que le Milan a traversé, à divers périodes de son histoire, des cycles durant lesquels les entraîneurs qui se sont succédés ont toujours eu la possibilité de travailler sur quelques années et de réaliser de belles prestations, car ils ont tous pratiquement fait de belles prestations, et ont tous remporté quelquechose."

"Cela me semble être une bonne philosophie."

Pensez-vous qu’il est possible de revenir au score face à la Sampdoria ? Quelle sera votre stratégie d'un point de vue tactique ?

"Pour moi, une chose est évidente : si nos adversaires marquent avant nous, "la partie sera terminée" car nous devrons inscrire cinq buts et il ne me semble pas que la Sampdoria soit une équipe qui puisse se prendre cinq buts en 70 ou 80 minutes. Par contre, si l'Inter marque avant eux, l'histoire change."

"Mais comme je l’ai à peine dis, et je ne veux pas le répéter au début du match, nous aurons encore 30 minutes à notre disposition ou des arrêts de jeu, ce sera une partie très chaude. S’ils marquent avant nous, non."

"Je jouerai avec une équipe très forte, avec les titulaires. Ibra, Balotelli, Julio Cesar joueront et j’aurais à ma disposition deux types de joueurs sur le banc : ceux qui pourront m’aider à atteindre un objectif encore possible et il est évident que si la situation devenait impossible, les autres auront l'opportunité de jouer."

"J'ai pensé à cette partie des deux façons, je débuterais cependant la rencontre avec la meilleure équipe à ma disposition."

Giampaolo Pazzini est un très bon joueur de tête. Sachant cela, pensez-vous aligner Marco Materazzi ?

"Oui il pourrait jouer car Maxwell est en doute suite à une grippe et il ne s’est pas aussi bien entrainé que les autres, je ne sais pas si Chivu jouera sur l’aile ou si je préfèrerais Maxwell qui est plus offensif, je crois cependant que la Sampdoria a bien plus à penser que nous de façon générale."

"L'Inter n'a rien à penser, eux devront par contre décider s’ils joueront la défense car l’Inter sera dangereuse ou s’ils pensent à inscrire des buts à San Siro et de profiter d’une Inter qui partira à l’attaque, car nous jouerons pour marquer. Je crois qu’ils doivent penser que s'ils nous attaquent, ils seront à découverts ou ils n’attaqueront pas, nous, nous n’avons rien à penser, Nous irons sur le terrais et développerons notre jeu."

Pensez-vous être en condition pour battre le record de Roberto Mancini qui a été durant quatre années de suite à la tête de l’Inter ?

"Mon contrat est pour trois saisons."

Est-ce le fruit du hasard que les défaites qu’a subit l’Inter sur le score de 3-0 se sont toujours et uniquement produite lors des 45 premières minutes de jeu ?

"Nous avons assez parlé de la partie de Bergame : c’était une partie durant laquelle une équipe est montée sur le terrain en pensant être championne avec encore quinze matchs à disputer, l’équipe est entrée en dormant, sans concentration."

"Lors du match aller face à la Sampdoria, ce n’était pas pareil, là c’était le football : nous étions bien rentrés dans le match en dominant la partie avec une grande sérénité, un des nôtres a commit une erreur très importante, et la partie a changée, point."

"Le football est fait de ce genre de situations, cependant après la partie, je n'avais aucune critique à faire."

L’Inter qui sera sur le terrain pourrait-elle se présenter en 4-3-3 ?

"L'Inter a joué en 4-3-3 lors du dernier match et elle y est parvenue de fort belle façon. J'ai déjà dis que Balotelli jouait mieux dans ce module et Figo avait fait une grande partie, nous avions eu un très grand contrôle du milieu de terrain."

"Cela serait plausible."

Sera-t’il plus difficile de passer ce tour en Coupe Italie ou de perdre le championnat ? Qui pourrait vous rejoindre le plus facilement ? La Juventus ou le Milan ?

"Selon moi, l’Inter remportera le Scudetto, je ne l’ai pas encore remporté, mais je le gagnerais."

"La Juve a besoin de 8 points pour nous rejoindre, le Milan de 8 ou 9. L'Inter a encore six parties à disputer sur lesquelles, selon moi, elle lui sera possible de faire mieux que 8 ou 9 points."

"On peut aussi remporter les 18 points, car c’est possible, l’Inter engrangera plus de points qu’elle n’en a besoin. Je le répète, l’Inter n’est pas championne, mais le deviendra, et il y a encore 90 minutes de jeu demain, ce sera difficile, mais possible."

Rédigé par Antony (Inter.it)