JOSE MOURINHO : "VIVRE SANS PEUR...."

APPIANO GENTILE – Josè Mourinho s'est présenté à la traditionnelle conférence de presse pour l'UEFA en vue du match de oppossera ce mercredi 1 octobre 2008, l'Inter au Werder de Breme. Ce match qui compte pour la seconde journée du Groupe B de l'UEFA Champion's League, se tiendra à 20.45 au Stade "Giuseppe Meazza" de San Siro à Milan.

Internazionale.fr a le plaisir de vous proposer l'intégralité des déclarations de l'entraineur lusitanien:

Mourinho, le Werder a réalisé beaucoup de but lors des deux derniers matchs, cinq contre le Bayerm et Hoffenain, l’Inter doit elle se faire du souci ? Le Werder a subi beaucoup de but, un avantage pour l’attaque nerazzurro ?

" Nous savons que le Werder a marqué dix but en deux matchs, mais nous savons aussi que contre l'Anorthosis, ils n’ont pas marqué "

Quel sera le vrai Werder ?

"Pas celle de zéro but marqué et ni celle des cinq buts. Il marque beaucoup, mais cinq buts, ça n’arrive pas tous les jours surtout en Ligue des Champions "

La rencontre face au Werder et aussi revoir Claudio Pizarro, qu’est que ca représente pour Mourinho ? Serait-il possible qu’il devienne un joueur de l’Inter ?

" La rencontre sera amitieuse parce que je l’ai eu pendant trois ou quatre mois. Nous avons travaillé ensemble et durant cette période il était content, il a joué, il a marqué pour mon équipe, mais après mon départ ça a changé et il a fini au Werder. Je le connais bien et j’ai bien expliqué à mes défenseurs quel joueur est Claudio. Il n’est pas à l’Inter, pas par manque de qualité mais parce que nous avons de très bons attaquants et nous n’en avons pas besoin "

La dernière fois que vous avez rencontré le Werder, Chelsea était déjà qualifié et vous étiez plus relax qu’aujourd’hui ?

"C’est vrai, quand nous avons joué contre eux, Chelsea était déjà qualifier dans le groupe : Forcément, le match était plus important pour eux car il avait la possibilité de se qualifier et je me souviens bien de cette soirée car peu de jour avant on avait joué contre Manchester United et en Allemagne sur le terrain il y avait l’équipe B. Mais à l’aller à la maison ce fut un match très difficile. Le Werder a changé quelques joueurs, et Rosemberg est arrivé, mais ils ont toujours le même et brave entraîneur, depuis plusieurs années ils ont une bonne organisation. Depuis deux ou trois ans, ils ont toujours la même organisation à la différence de nous, qui sommes ensemble depuis trois mois. Nous nous attendons à un match très dur, mais nous sommes en condition de faire un bon match ".

Mourinho, quel regard vos joueurs ont après la défaite du Derby ?

" La conférence de presse de Ligue des Champions est finie ? Je reviens ici vendredi, avant le match de Bologne, pour parler de tout ce qui concerne le championnat, aujourd’hui c’est la Ligue des Champions "

Dix buts en deux matchs c’est un peu exagéré, c’est sûrement un paradoxe. Cependant, est-ce que cette proportion offensive du Werder peut sonner la sonnette d'alarme vu que l’Inter n’a pas marqué ce dimanche pour la première fois ?

" C’est ça la Ligue des Champions, ce n’est pas le championnat. Nous avons trois points, nous sommes premier du groupe, nous avons marqué à Athènes, et avons gagné à l’extérieur. Je pense qu’aucune équipe n’est en meilleure position que nous, quoique, ils sont dans la même situation."

"Nous avons deux matchs à la maison, un contre les Allemands et l’autre contre les Chypriotes, ca ne sera pas facile, mais si on prend des points on pourra finir dans une situation privilégiée dans le groupe."

"Demain ca sera dur, parce que le Werder est une équipe plus forte que Anorthosis et Panathinaikos, mais ca reste que de la théorie. Parce que en réalité, les Chypriotes lors de la première journée ont fait un nul à Brême."

"Tous les matchs sont dûrs, mais celui de demain, n’est pas un match décisif pour nous, il est plus pour eux car ils ont perdu deux points à la maison. Je pense que le Werder marque beaucoup pour deux raison, parce qu’il joue bien, et en attaque ils ont des joueurs dangereux et il joue dans un championnat où il est plus facile de marquer, où le spectacle est important et personne ne critique pour son jeu offensif. "

"Cependant, en général, les Allemands sont des équipes offensives et très bonnes."

Demain quel attaquant de poids sera au coté de Zlatan Ibrahimovic?

" Un attaquant gros ? Il se met à rire....Nous descendrons à chaque fois avec des joueurs offensifs. Celui qui joue, et qui ne joue pas, ca dépend des analyses qui sont faites, mais c’est moi qui choisi. Tout le monde peut parler, mais il y en a qu’un qui décide et c’est moi. "

"Demain je déciderais, ou j’ai déjà choisi, mais je ne le dirais pas avant. Je peux juste dire que je ne jouerais jamais avec un attaquant, cela vaut pour ce match, quelqu’un jouera avec Ibrahimovic."

Mourinho, vous parlez que de la Ligue des Champions, mais pour l’équipe est ce que ce processus est possible ? Peut-on jouer sans penser au Derby ?

" Evidemment, c’est possible et il ne faut plus repenser au Derby. Il y a une grande différence de travail entre le notre et celui du journaliste. Je vais vous raconter une histoire, j'ai un ami qui était, plutôt qui est bon journaliste. Quand le match commençait, il ouvrait son ordinateur et commençait à raconter, pensait à un résultat déjà déterminé."

"Si le résultat changeait toutes les cinq minutes, il était furieux, parce qu’il devait refaire l’article et il devait rester une heure en plus au stade. Pour le journaliste c’est facile de raconter après le match"

Josè Mourinho s'adresse dès lors à un un journaliste révolté qui vient de sortir de la salle:

"Tu veux faire l’équipe de demain ? Je serais content que tu essaies de faire l’équipe, car c'est très facile de critiquer par après."

Le journaliste intervient et lui dit:

"Je le fais si tu me donne un peu de tes neufs million de ton salaire."

Et au Special One de lui répondre:

"C’est beaucoup....Il sourit....Mais c'est onze million, et quatorze avec les sponsors."

Mourinho retourne à commenter de la différence de travail entre un journaliste et entraîneur.

"Je n’ai pas parlé aujourd’hui avec mes joueurs du match contre le Milan. J’ai parlé du Werder, pas de Pato, j’ai parlé des caractéristiques des Allemands. Je n’ai pas parlé de Morganti, mais de l’arbitre de demain soir."

"Et demain soir, quand le match fini je retournerais à la maison avec Rui (Ndr : Faria, assistant technique et préparateur) et déjà dans l’auto, avec mon cahier et mon stylo, je penserais au match contre Bologne et je prendrais des notes."

"Ca, c’est notre vie, aujourd’hui tu perds et demain est un autre jour et on n’a pas le temps de fêter la victoire. Je vous fais un autre exemple, ca me plairait de gagner contre Bologne parce qu’après le championnat s’interromps et on pourra se relaxer quelques jours."

"Notre vie ce sont des gens qui non pas le temps d’avoir peur et de pleurer."

Beaucoup de monde attend la consécration de Mario Balotelli, pourquoi a t-il peu d’espace ?

"Avez-vous vu le match contre Torino ? A-t-il joué ? Selon toi a-t-il bien joué contre Torino ? "

A Athènes, vous avez parlé d’une mentalité de Ligue des Champions et sur le terrain on a vu en Europe une Inter avec une mentalité différente de l’année passée.

"L’Inter, la saison passée, a toujours bien joué dans la phase de groupe, cependant ils on commencé avec une défaite, mais après ils se sont qualifiés."

"Pour l’instant on n’est pas encore qualifié, nous avons seulement trois points, avec une victoire à l’extérieur qui est un bon début, mais beaucoup commence mal et termine bien, maintenant on a la possibilité de jouer à la maison et de gagner des points, nous pouvons faire neuf points et ca me va et même sept pour la qualification."

"Pour demain, le Werder, on attend un match difficile, et il est inutile de faire des calculs "

Pensez vous que la formation sera fort différente à celle du Derby ?

" Je changerais des choses, mais à 75-80, pour cent ce sera la même qu’au Derby."

Rédigé par Ibracadabra Il Genio (Inter.it) et (Inter.it)