Milan - A l’occasion de “Il falco e il gabbiano”, émission radiophonique de Radio24, Enzo Ruggeri est revenu sur le parcours du Special One et il l’a fait avec le témoignage du Vice-Président de l’Inter, Javier Zanetti, qui était sur le terrain à l’époque :
Ce qu’avait de spécial Mourinho ?
"C’est un homme qui analyse tous les détails, qui prépare les matchs avec un grand sens des responsabilités, nous connaissions tout de l’adversaire, nous savions ce que nous devions faire. Il a réussi à transmettre ce message à tous, c’est la raison pour laquelle on a réalisé de tels parcours."
L’aspect psychologique ?
"Oui, il parlait avec chacun d’entre nous de manière directe en trouvant la juste formulation pour chacun d’entre nous et pour réussir à retirer le meilleur de nous, quand nous étions en difficultés, il était avec nous."
Le Triplé ?
"On a dû tellement se sacrifier, avoir un esprit d’équipe, nous savions que les individualités ne comptaient pas, mais l’équipe oui. Nous passions, main dans la main, chaque match, nous savions de quoi nous étions capables. Pour nous, c’était un rêve devenu réalité, un parcours fantastique où chaque match que nous avions disputé, équivalait à une finale. Il y avait tellement de pression, mais l’équipe était prête."
Le Départ de Mourinho ?
"Nous savions qu’il allait partir, même si nous n’étions pas champions. Le Real est une étape importante et il savait bien qu’il lui serait difficile de refaire à nouveau avec nous, ce que nous venions de réaliser. Il m’a fait comprendre cela deux semaines avant la Finale, mais il a tenu à préciser qu’il voulait d’abord finir de la meilleure des façons, le travail que nous avions tous commencé, puis il irait au Real."
Quand pensions-nous au titre ?
"En Ukraine, face au Dynamo Kiev, nous avions compris là-bas, que nous étions capables de le faire, nous avons eu un discours qui allait dans ce sens à la mi-temps et nous avions pris le risque de mettre deux attaquants."
"Ensuite il y a la rencontre au Nou Camp face à Barcelone, nous étions en infériorité numérique et Josè était d’une tranquillité, je me souviens encore de la scène avec Guardiola, au moment où il lui a dit que c’est nous qui allions passer."
"Ce que ce match nous a appris ce soir-là, c’est que nous sommes sortis vainqueur de ce match en ayant l’esprit d’équipe."
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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