Lautaro Martinez s’est livré à DAZN dans le cadre de l’émission "Careers". Il y a retracé toute sa carrière depuis sa plus tendre enfance: "Lorsque je jouais au Liniers, mon père m’accompagnait, il y avait joué. J’ai conservé tant de beau souvenirs, l’émotion d’un enfant qui voulait tant apprendre et devenir un joueur professionnel. J’avais les cheveux longs, mais j’ai dû les couper car lorsque j’allais en piscine, on voulait que je mette un bonnet, mais cela me plaisait. J’étais déjà attaquant, mais tout petit j’étais un libéro comme mon père, ensuite j’ai commencé à jouer sur les ailes car j’étais plus rapide et j’aimais marquer. Mon père voulait que je sois attaquant."
Tu as un frère….
"Lui aussi a obtenu quelque chose qu’il a toujours recherché, tout le monde pratique du sport dans la famille, mais lui s’est lancé dans le basket, car nous habitions une maison avec un terrain juste à côté. Il a essayé le football, en allant dans les buts, mais ça ne lui disait rien. Il a ensuite débuté le basket et est à présent devenu un joueur pro. Il a signé récemment un contrat pro et je suis très fier de lui, il a tellement travaillé."
N'as-tu jamais songé à pratiquer un autre sport ?
"Oui, je me suis essayé au basket: J’ai ensuite dû faire un choix et le football est une vie pour moi, c’était simple de choisir, mais le basket m’a toujours énormément plus."
Ton début au Racing…
"C’est un moment unique dans la vie d’un joueur. J’ai fait mes débuts en remplaçant avec un joueur qui a écrit l’Histoire du Calcio, Diego Milito, et c’est aujourd’hui mon ami, nous sommes toujours en contact: Il m’a toujours apporté son aide lorsque j’en avais besoin, j’ai appris énormément de lui. C’est quelque chose que je garderais toujours avec moi. Je savais ce que représentait le football et le Racing pour lui. Il a quitté le terrais sous les applaudissements et j’avais le rêve de pouvoir faire de même un jour. Je crois qu’avec le travail que j’ai réalisé, que j’y suis déjà parvenu et j’en suis très fier."
La célébration du Toro
"Elle est née à cause d’un équipier, on faisait un effet miroir et j’ai ensuite ajouté les cornes du taureau : J’ai continué à le faire et ce surnom me plait bien, on me l’a donné depuis tout petit et c’est resté ancré : Cela fait 15 ans que l’on appelle de cette façon, cela me plait bien, j’aime bien."
La Copa America
"C’est une émotion unique : L’Argentine n’avait plus soulevé un titre depuis 28 ans, c’était aussi le rêve de Messi. C’était encore plus notre rêve car nous traversions tous une période difficile : Je voulais donner à l’Argentine la possibilité de surpasser cette mauvaise période que nous connaissons tous avec la pandémie et après tant d’années, c’était écrit que nous devions soulever la Coupe au Maracanà, cela restera toujours un beau souvenir."
Tu fais partie des grands joueurs argentins...
"Je ne sais pas si c’est le cas, tant de grands joueurs sont passés sans pour autant gagner, je suis content d’avoir apporté ma contribution à ce rêve qui nous appartient à tous. Ce tournoi était important et nous l’avons remporté en pratiquant un grand football et en ayant un grand esprit d’équipe."
Le Ballon d’Or de Messi
"Je ne peux rien dire sur lui : C’est le meilleur joueur du Monde, il en a remporté sept. C’était important pour lui de remporter aussi cette Copa America, il le dit lui-même : Je le félicite."
La Famille
"Cela me donne envie de pleurer, c’était une année difficile. Tu as toujours ta famille derrière toi, elle est ma vie, lorsque je rentre à la maison, je les retrouve, c’est ma vie.Lorsque je marque je regarde toujours vers le ciel car depuis la naissance de ma fille, tout a changé dans ma vie, je suis plus mature sur et hors du terrain : C’est une guerrière, elle est toujours derrière moi pour m'empêcher de tomber et me garder toujours les pieds sur terre : Pour un joueur, la Famille est fondamental."
®Antony Gilles – Internazionale.fr
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