C'est l'analyse de la Gazzetta Dello Sport, au lendemain de l'humiliation qu'a infligé la Fiorentina aux Champions d'Italie en titre: "C'est un autre astérisque indigeste pour l’Inter de Simone Inzaghi, après celui de Bologne"
"La loi du match en retard... Florence après Bologne. et u nouveau naufrage des Nerazzurri dans les Apennins qui est encore plus douloureux que celui connu, il y a trois saisons, lorsqu’un Scudetto "ensanglanté "a glissé entre les pieds de Radu au Dall’Ara."
"Cette fois, le traumatisme est survenu au Franchi, dans un contexte très différent et, c'est aussi pour cette raison qu'il est encore plus incompréhensible : L'Inter, qui était censé rejoindre Antonio Conte, est resortie considérablement diminuée dans ses ambitions."
"Le scénario qui s’offre aux yeux de tous a soudainement de couleur, ouvrant la porte à une période très délicate"
Inzaghi a un problème....
Avec les trois baffes reçues par Palladino, qui avait été contraint de surcroît à aligner une formation totalement improvisée, s’ajoute le souvenir frais du partage lors du Derby arraché sur le gong. Mais, ici tout est claire : Inzaghi a un problème en plein début de mois qui risque d’orienter toute une saison
"On a complètement raté le match, on a manqué de tout : de course, de détermination, d'’agressivité. Je ne peux que féliciter la Fiorentina qui a mis tout cela et a mérité la victoire. Je suis le seul responsable, rien n'est à sauvé ce soir, mais je suis sûre que ce groupe ne rendra pas les armes suite à cette défaite", confiait Simone en fin de match, blessé mais lucide."
.... Et il a déjà parlé avec l'équipe
Une première discussion avec l’équipe a déjà eu lieu à la fin du match, dans ce qui était un échange avec des joueurs muets, traumatisé au Franchi. S'il faudra du du temps pour approfondir et comprendre ce qu’il s’est réellement passé lors de cette étrange soirée, il faudra à présent courir encore plus pour rattraper le Napoli mais surtout, il faudra également immédiatement préparer le match retour face à la Fiorentina avec le plus grand soin, elle qui se présentera, cette fois-ci au grand complet, lundi au Meazza.
"Il y avait déjà des signaux en première mi-temps et cela a empiré en deuxième mi-temps, ce n’est pas le moment de dramatiser, mais de travailler. Il semblerait que nous souffrions face à des équipes qui jouent bas et qui nous prennent ensuite en contre, comme ce fut le cas ce soir, mais je suis aussi convaincu que cette défaite nous aidera à réagir : Ces dernières années, cette équipe m’a toujours donné les bonnes réponses."
C'est aussi pour cette raison que le curseur est directement replacé à la performance à venir lundi
"Nous avons trois jours pour nous préparer avant de rencontrer à nouveau la Fiorentina, il n’y aura aucune excuse pour la Fatigue."
Maintenant que Naples est en tête, il est interdit, pour l'Inter, de perdre de nouveaux points en cours de route: Même au niveau psychologique car, la course au Scudetto change de nature et elle risque d’être dos au mur :
"Faire des projections vis-à-vis du Napoli, pour le moment, n’en vaut pas la peine, seul le travail peut nous sortir de cette situation, nous avons fait face à une équipe qui était dans une situation d'urgence, mais qui était plus affamée que nous. Point. Nous avons été lents sans le ballon et insuffisants."
Pire défaite de son ère
Depuis qu’il est Nerazzurro, Simone n’avait jamais encaissé un tel 3-0 pas même dans le match le plus difficile des matchs, celui qui aurait pu se terminer en Gloire à Istanbul.
L’Inter n’avait plus perdu un match de Serie A par au moins trois buts depuis le 19 mai 2019 contre Naples (1-4 ), c’était lors du chant du cygne de de l’ère Luciano Spalletti. Pire encore, les Nerazzurri se sont inclinés sans avoir marqué un seul match de Serie A, encaissant au moins trois buts pour la première fois depuis le 2 décembre 2016 : lors de ce 0-3 à l’extérieur à Naples, avec Stefano Pioli sur le banc
"Nous rentrons chez nous blessés, vaincus et la tête basse . Mais n’oublions pas non plus qu’il y a encore 45 points en jeu.", a poursuivi Inzaghi. Bien sûr, pour les gagner tous ou presque, il serait préférable de retrouver immédiatement la meilleure version de son Inter, en commençant par l’Homme qui dirige son jeu :
"Nous connaissons l’importance que Çalhanoğlu a pour nous. Il retrouve des minutes après sa blessure, je ne vais pas analyser les joueurs individuellement: Cette soirée est négative pour tout le monde et il est juste que tout le monde prenne ses responsabilités, moi en premier"
Une bonne branlée et ça repart ?
®Antony Gilles - Internazionale.fr
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