Une version "2.0" qui pourrait rimer avec le "20"ème Scudetto, car l’Inter a débuté de la meilleure des manières cette nouvelle saison, avec tout le sérieux que l’on peut attendre d’un Vice-Champion d’Europe! Voici l’analyse de la Gazzetta Dello Sport qui fait suite aux trois victoire en trois matchs et une première place en compagnie du Milan avec le maximum de points avant le Derby de la Madonnina de la reprise:
"L'Inter n'a pas encaissé de but en trois journées, ce qui ne lui était plus arrivé depuis 57 ans, avec Helenio Herrera assis sur le banc. De plus, personne d'autre dans le Big 5 des meilleurs championnats européen n'a réussi à faire la même chose. Simone Inzaghi peut par-dessus tout être satisfait de la façon dont l'Inter se défend car elle n’est jamais placée dans une situation de crise, jamais mise en difficulté et Yann Sommer en est le premier reconnaissant, lui qui peut se sentir comme au Paradis dans la cage de l’Inter."
"Ce zéro est savoureux car il gomme les doutes, il rassure: Lors de la tournée estivale, et alors que la tournée au Japon battait son plein, l'entraîneur et le club ont tenu à comprendre où investir la majeure partie des fonds restants. Et l'idée qui est ressortie très clairement de cette réunion était la suivante : "Nous avons besoin d'un défenseur. Nous devons nous occuper de cet aspect, parce que par caractéristiques, nous sommes une équipe qui n'aura jamais de problèmes pour marquer des buts". C’est pour cette raison que Benjamin Pavard est arrivé, avec un investissement de 30 millions d'euros."
"Mais le travail va au-delà du Français, qui n'a d'ailleurs jamais été vu sur le terrain jusqu'à présent. Il va même au-delà d'Acerbi, le meilleur joueur de ce secteur la saison dernière, aujourd'hui encore à zéro minute de jeu à cause d'une blessure: Le travail est global, l’Inter différente car elle a changé sa façon de jouer par rapport à la saison dernière."
"Et les différences ont également profité à sa phase défensive. L'Inter a très vite appris à attaquer l'adversaire en haussant son pressing. L’année dernière, lorsqu’elle avait tenté de le faire, elle n’y était pas parvenue lors de la première partie de la saison, mais aujourd'hui, le timing est parfait, le pressing est exercé en équipe et, sans surprise, avec une récupération du ballon est beaucoup plus importante et surtout, cela marche et la défense n’est presque jamais en difficulté."
"L'autre clé réside dans le travail réalisé les milieux de terrain. Car même si l'équipe adverse parvient à surmonter cette première phase de pression, l'écran de protection offert par Çalhanoğlu et ses compagnons est remarquable et ce n'est pas un hasard si nous parlons de Çalhanoğlu : Sa qualité de construction du jeu ne fait l'objet d'aucun doute et ce début de saison met en évidence une capacité de couverture surprenante et pas seulement au niveau de ses tacles, pas uniquement dans les contre-attaques : l'ancien joueur du Milan se montre également exceptionnel dans la lecture des lignes de passe adverses."
"Il y a finalement les individualités tel que Darmian qui est un véritable ordinateur de fiabilité : Pavard aura vraiment du mal à prendre sa place. De Vrij est redevenu le défenseur du Scudetto sous Conte, physiquement en forme, mentalement toujours sur le ballon. Et enfin Bastoni, n'a jamais baissé son niveau de concentration et a également progressé en termes de marquage."
"Sans oublier le lourd héritage dont hérite Yann Sommer, un héritage qu’il a repris avec l'aisance des plus grands. Son nom n'est peut-être pas celui des couvertures de presse et son style n'attire pas l'œil des photographes. Mais derrière l'invincibilité de l'Inter lors des trois premières rencontre, on retrouve également le gardien suisse qui a été le Visage du cauchemar du dernier échec mondial de notre équipe nationale pour nous, les Tifosi."
"Après le bref règne d'André Onana, il semblait difficile de trouver un nouveau numéro un capable de se mettre immédiatement au diapason de cet environnement et auprès des Tifosi, mais Yann Sommer a réussi le faire à sa manière : avec discrétion et travail. Yann a déjà convaincu le monde Nerazzurro en trois matches. A Cagliari, il a démontré l’étendue de son talent pour parer le tir d’Azzi, contre la Fiorentina, il a bloqué Sottil à deux reprises."
"Derrière la Muraille défensive l'Inter présente un nouveau gardien, expérimenté et fiable: Et ce n'était pas gagné d'avance"
®Antony Gilles – Internazionale.fr
Commentaires recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez commenter maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous possédez un compte, connectez-vous.