Suivre le même rythme des grands d’Europe en peu de temps est le plan financier de Suning.
L'un des grands rébus autour de l'Inter est lié aux aspects financiers. La grande majorité des fans nerazzurris ne connaissent pas exactement les plans de Suning. La raison pour laquelle Zhang a dépensé autant d'argent pour les différents Candreva, Joao Mario et Gabigol pour ensuite ralentir considérablement les dépenses au fil des mois.
Notre équipe éditoriale a voulu creuser au fond du sujet. Différents éléments du club, principalement employés dans la gestion financière de celui-ci, ont été interrogés. Le plan économique de l'Inter pour le présent et pour le futur a été mis au clair.
Suning, par rapport aux premiers mois de gestion du club, a eu une prise conscience claire en référence à ce qu'est le système de football européen. Comme on le sait, il existe des contraintes liées au fair-play financier.
Plus précisément, l'Inter a conclu un accord avec l'UEFA qui prévoit un accord de règlement (settlement agreement). La société a été en mesure de respecter les paramètres fixés pour le 30 juin 2017 et vise désormais à atteindre un budget équilibré également pour la clôture du bilan de 2018.
Le but de la chose est le suivant : Si le club atteint son objectif, nous nous libérerons de cette contrainte budgétaire du FPF. Le groupe des Zhang est convaincu de pouvoir atteindre l'objectif sportif de la saison, la qualification à la Ligue des Champions, avec le cadre actuel de joueurs et, avec l'ajout de certains éléments sous forme de prêt pour le marché hivernal, ou encore à l’aide d’opérations «fantaisistes». De cette façon, selon Suning, il sera possible de poursuivre l'engagement financier comme nous allons l’expliquer par la suite.
Avec l'entrée dans la compétition maximale qu'est la Ligue des Champions, arriveraient non seulement les 50 millions d’euros (minimum) pour la participation à celle-ci, mais en plus, tous les autres contrats de parrainage existants devront être renégociés à la hausse. Suning est une entreprise avec un chiffre d'affaires annuel de 50 milliards d'euros, il ne serait donc logiquement pas un problème pour le géant chinois de dépenser 100 ou 200 millions d'euros pour l’Inter. Les Zhang sont convaincus, après presque deux ans d'expérience à la tête des Nerazzurri, d'avoir emprunté le bon chemin. A ce jour, des sponsorisations internes ont été apportés au Groupe, rapportant 60 millions d'euros, un chiffre limité par rapport aux résultats sportifs obtenus, et qui ont permis d'atteindre l'équilibre budgétaire au cours du dernier exercice économique. Avec l'amélioration des résultats et, espérons-le, avec une participation constante à la Ligue des Champions à partir de la saison prochaine, l'Inter verrait le chiffre susmentionné augmenter de façon spectaculaire, presque triplé !
De cette façon, le colosse de Nanjing pourra garantir à l'ancien club de Moratti des achats et des engagements en ligne avec les grands Européens tout en restant dans les règles de l'Uefa.
Pour donner l'exemple le plus banal, le parrainage de la Pinetina, notre centre d’entraînement, qui rapporte maintenant un peu moins de 20 millions d'euros par saison, augmenterait jusqu'à 50 millions d’euros avec l'entrée en Ligue des Champions. Ce discours s'applique à tous les autres accords signés au cours de la dernière année et demie avec les différents sponsors qui sont venus suite à l’arrivée du Suning à la tête de l'Inter.
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