Massimo Moratti, était présent à l'Institut National des Tumeurs. Ce dernier, a été interrogé sur le comportement du Suning, et sur l'arbitrage douteux du Derby d'Italie...
"Si je repense au match face à la Juventus, il y a de la souffrance. Pour tant d'interiste, il y a comme une sensation d'un retour vers quelque chose qui faisait partie du passé. Tu sais ce que tu as vécu précédemment est à nouveau présent, il devait s'agir d'une histoire qui ne se produit qu'une fois, mais qui semble ne jamais devoir finir."
"Cette situation permet à l'Inter de démontrer qu'elle a son caractère, qu'elle dispose de ses propre caractéristique, qu'elle a le niveau de ceux qui ont toujours composé l'Inter, qui sont égaux aux joueurs de la Juve. "Je ne nous considère pas comme une victime, mais je dirai plutôt que l'on a dû faire face à des situations étranges. Ce genre de situation qui frappent les Interistes et qui les poussent à aimer encore plus le club."
"Je ne veux pas approfondir plus le sujet, mais il faut reconnaître la prestation héroïque de nos joueurs qui ont tenu 85 minutes à 10 contre 11. On était tout proche de réaliser un acte héroique, mais les cinqs dernières minutes auront impacté la fin de match."
Les accusations des Tifosi sur le comportement du Suning ?
"C'est de ma faute, car je n'ai pas vendu le club à un Italien, il n'y en avait de toute façon pas. Mais je ne peux pas prétendre qu'en vendant le club à un indonésien ou à un chinois, que ces derniers allaient proposer un amour aussi fort pour l'Inter. C'est impossible, je crois que cela vient de l'Intérieur."
"Steven Zhang est un très bon garçon, je crois qu'il commence à ressentir cette passion, cette souffrance que nous connaissons tous, comme ce match face à la Juve. Cette souffrance te rapproche du club, pour la "passion", il faut attendre qu'elle fasse son chemin avec calme, cette dernière arrivera et sera complètement différente de la passion initiale, il s'agira d'une passion d'un groupe important qui a l'avantage de disposer de sa propre industrie, et lorsque je vois comment ils se débrouillent, ils réalisent des choses prestigieuses."
"Il ne faut pas s'attarder à penser au Suning, en pensant qu'ils agiront comme moi, ils agissent d'une façon plus courtoise. Je savais que j'avais en main, un Joyau. Je savais aussi que cette passion interiste n'allait pas arriver immédiatement. Il s'agit d'une histoire différente et, d'ailleurs la façon d'agir du club est différente. Ses caractéristiques ont changé notre base et notre objectif: Ensuite tu peux gagner ou pas. Il faut faire preuve de patience et pas de nostalgie, il faut te mettre en condition d'apprécier le travail qui est actuellement réalisé."
Le Fair-Play-Financier ne date pas d'aujourd'hui, Pourtant vous et Paolillo parveniez bien à cerner certains choses. Seriez-vous actuellement capable de faire mieux que ce qu'il se passe, actuellement à l'Inter, au jour d'aujourd'hui ?
"J'avais déjà entendu Palazzo dire que, jamais, je ne remporterai le Scudetto, il me disait que je ne savais pas comment agir. Mais quelles sont les choses qu'il a réalisé ? Le fait est qu'il ne s'agissait pas de s'attarder sur la façon dont faire bouger les choses, mais qu'il fallait prêter attention sur les rapports à entretenir."
"Me concernant, pour l'Inter, j'étais toujours sa Garantie, son numéro Un, j'ai toujours agi pour le bien du club, afin qu'il ne court aucun risque. Mais dernièrement les dépenses ont explosés. A présent un joueur coûte 150M€, à mon époque, c'était 40M€. La vie a changé et les sommes se sont multipliés par 10. La conséquence est que cela a augmenter les préoccupations économique du club, mais nous avions toujousr un lien constant de garanties avec l'Uefa."
"Les risques économiques sont à présent, trop élevés, ce n'est plus comme avant, et tu te dois de savoir bien vendre tes joueurs. Je me souviens qu'à l'époque, pour acheter un bon joueur, tu rentrais dans la norme lorsque tu le payais 5 à 6M€, actuellement, ce même joueur te coute 30 à 40M€, c'est un constat flagrant, une grand graine que je n'ai jamais connu."
Revenons au match de samedi....
“L'équipe a fait une très belle prestation à 10, elle a montré de la fierté, du beau jeu et Spalletti avait très bien géré la situation. Ensuite, il y a des choses que tu ne peux pas comprendre dans ce genre de match. Je suis déçu par cette défaite, car les joueurs auraient vraiment mérité de l'emporter."
Le changement d'Icardi ?
"Je ne suis pas l'entraîneur, mais il devait avoir ses raisons pour le faire, mais au yeux des tifosi, ce changement a été un fait marquant sur la volonté et le caractère adopté par l'équipe."
Pensez-vous que les grands joueurs partiront en cas de non qualification à la Ligue des Champions ?
"Je ne le sais pas, je ne sais pas ce qui pourrait se passer. Ce serait désolant de ne pas y participer. La Lazio et la Roma ont toujours joué avec continuité, la qualification aux Coupes d'Europe se joueront au mérite. Mais parfois, il te faut un brin de chance, quelque chose qui ne vient pas tout perturber."
Luciano Spalletti?
“Il est vraiment talentueux, au-delà des critiques sur le match, il s'est comporté comme un tifoso. Le remplacer, en ce moment, ne serait pas la meilleur des solutions."
Un incident a eu lieu lors de cette cérémonie à l'Institut, un tifoso s'en est pris à Massimo Moratti sur l'acquisition de Dalbert, qui est l'auteur d'une saison catastrophique, notre Président de Coeur lui a répondu:
"Ce n'est pas facile, parfois tu crois au potentiel d'un joueur et tu pense qu'il est destiné à un grand futur. Il n'y avait pas que l'Inter sur Dalbert et je pense qu'il a été recruté dans l'optique du futur. Je n'en veux pas à ce pauvre Dalbert, il ne faut pas se prendre la tête."
Les mercato et le Fair-Play-Financier ?
"Il ne faut pas oublier que l'Inter a su obtenir Rafinha et Cancelo en prêt, ce sont deux excellents joueurs. Des pourparlers ont actuellement lieu, afin qu'ils puissent rester au club après le moins de juin. Même les joueurs étaient convaincu de pouvoir réaliser la phase retour, comme la phase aller. En lieu et place, il s'est succédé certaines choses qui se sont répétés ces dernières années. De mon coté, si j'aurai du agir en janvier, j'aurais misé sur un attaquant."
Comment auriez-vous réagi samedi, si vous étiez resté à la Présidence du Club ?
"Je n'aurai pas attendu trois jours, j'aurai été plus instinctif, mais j'aurais dit les mêmes choses."
Antony Gilles - Internazionale.fr
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