LEONARDO: "LE CYCLE DE L’INTER N’EST PAS FINI"

APPIANO GENTILE - Leonardo s’est exprimé lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant match qui a vu l’Inter affronter Cesena lors du match comptant pour la 35ème journée de championnat, qui s’est jouée hier après midi au stade "Dino Manuzzi" de Cesena à 18h00.

Internazionale.fr vous livre les propos en intégralité de l’entraîneur nerazzurro.

Inter vs Cesena:

" L’Inter veut gagner ce match pour l’objectif qu’on depuis toujours, c’est-à-dire gagner, et non en fonction du Milan. Je crois que Cesena est vraiment en forme en ce moment, c’est peut être l’équipe la plus en forme parmi celles qui luttent pour le maintien. Ils ont de l’enthousiasme et ont réussi a faire des résultats importants, ce qui leur a donné beaucoup de force. Ce sera donc un match difficile et de toute façon, nous les affronterons avec l’envie de gagner. C’est une équipe qu’il ne faut pas regarder selon son classement et ce ne sera pas facile de les affronter. Nous avons eu une semaine pour travailler avec presque tout le monde, sauf Stankovic et Sneijder, qui ne sera malheureusement pas disponible pour un petit problème physique."

"L’objectif est très clair pour nous: c’est de jouer et d’affronter les matchs de manière positive. En championnat, nous voulons maintenir notre deuxième place et il y aura ensuite évidemment la Coupe d’Italie, à laquelle nous tenons beaucoup. Cette équipe sait combien ces objectifs sont importants. "

"Quelle note me donnerais-je ? Aucune, je ne peux pas me donner de note. Cependant, après cette dernière période et même après ces défaites, je me sens encore plus entraîneur de cette équipe qu’avant, et je veux continuer à entraîner. Je me sens plus fort : c’est un moment d’évolution pour moi, j’ai changé et je changerai encore. Tout comme l’Inter. "

Cycle fini ? 

"Je ne comprends pas ce que vous voulez dire, je ne crois pas que ce soient des choses qui ont beaucoup de sens. Qu’est-ce qu’un cycle fini pour l’Inter? Une équipe qui ne gagnera plus au cours des années à venir? Nous collons trop d’étiquettes qui sont parfois trop difficiles à comprendre. Est-ce que ça veut dire que nous devrions changer 25 joueurs du groupe ? Ou bien 15 ? Non. Donc, qu’est ce qu’un cycle fini ? Nous n’avons jamais connu cela dans le passé? Et pour le Milan alors, on devrait parler d’un cycle fini ? Pourtant ils risquent de gagner le championnat avec tous ceux qui ont tout gagné il y a 4 ans. D’autant plus que cette année, avec tous ces problèmes et après avoir tout gagné lors des cinq dernières années, nous luttons encore pour la Coupe d’Italie, nous luttons encore pour la seconde place en championnat, avec cette équipe qui est championne du Monde et qui a remporté la Supercoupe d’Italie" .

On demande ensuite à Leonardo s’il a eu des contacts avec José Mourinho après le match aller de la demi-finale de Champions League entre le Real et Barcelone.

"Nous ne nous sommes pas contactés. Il est difficile d’analyser ce qu’il s’est passé, il me manque des informations pour le faire ".

Calciomercato:

"Ce n’est pas le moment de penser à la saison prochaine : cette saison n’est pas encore terminée."

Avec l’absence de Sneijder et de Stankovic, quelles sont les autres possibilités? 

"Les milieux de terrain que nous avons peuvent jouer dans plusieurs positions, nous avons des alternatives".

La Tim Cup: 

"Nous voulons arriver en finale, peu importe l’adversaire, peu importe si c’est le Milan ou le Palermo, il n’est pas question de vengeance ici."

Leonardo admet éprouver des regrets lorsqu’il repense à la défaite de Schalke 04 contre Manchester : 

"Oui, il y a des regrets et il y en a même beaucoup, mais nous allons de l’avant ".

Le futur:

"J’ai pris un engagement et je suis toujours à disposition. Je suis heureux, j’ai envie d’avancer et je suis toujours plus convaincu de faire ce métier. Je resterai ici si j’en ai la force, si je n’avais plus la force je ne resterai pas. Mais je ferai toujours de mon mieux pour ce club. Mais, sincèrement, je n’ai jamais pensé au futur, je n’ai jamais pensé à ce qu’il sera, et ce qu’il ne sera pas. Ce que je peux dire, comme je l’ai déjà dit, c’est qu’au jour d’aujourd’hui, je me sens encore plus entraîneur. Les choses positives et négatives qui se passent peuvent te renforcer ou t’affaiblir, et je me sens beaucoup plus de fort dans mon rôle aujourd’hui.

Maintenant, il est vrai qu’une de mes bases reste la même: cette recherche du beau jeu. C’est une chose que les gens veulent."

Un projet commun, en parrallèle avec ce que fait Guardiola avec Barcelone?

"En Italie, beaucoup de choses se sont passées, comme cette distance trop grande entre les jeunes et l’équipe première. Aujourd’hui en Espagne, c’est normal de faire jouer un joueur de 18 ans, en Italie non. En Italie, on dit encore d’un jeune de 23 ans qu’il doit encore mûrir, on l’envoie donc ailleurs pour ensuite le récupérer : c’est un parcours trop long pour un jeune. Certains jeunes ont du talent, de la personnalité, même dès 18 ans. On a créé une distance énorme entre l’équipe première et la Primavera, et ce dans toutes les équipes. "

Rédigé par Batista & p-h08 (inter.it)