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Cette série d'articles nous rappelle les joueurs dont nous avons (peut-être) oubliés, qu'un jour, ils ont porté notre maillot noir et bleu. A travers eux on refait l'histoire, on discute et on dissèque leur temps à l'Inter ainsi que le reste de leur carrière. Retrouvez l'ensemble des articles de cette série ici : Les visages oubliés de l'Inter.
 

Demandez à n'importe qui, quels sont les meilleurs milieux défensifs que le football allemand n'ait jamais produits et il ne fait aucun doute que Matthias Sammer sera dans la top liste.


Matthias Sammer

 

Sammer a commencé sa carrière en 1985 avec son club local le Dynamo de Dresde, ex RDA, qui était géré par son père Klaus. Sammer n'a pas pris le temps de s'adapter au football senior mais le chemin fut plus long pour trouver sa position sur le terrain. L'Allemand a marqué huit buts lors de sa première saison en jouant comme attaquant avant de se retrouver ailier la saison suivante. Pendant son séjour à Dresde, Sammer a décroché une médaille de vainqueur du Championnat d'Allemagne de l'Est ainsi qu'un titre FDGB Pokal. Dresde a été battu en demi-finale de la Coupe UEFA 1988-1989 par son compatriote ouest-allemand le VFB Stuttgart qui a engagé Sammer à la fin de cette saison.

C'est à Stuttgart que Sammer a commencé à apparaître sous les projecteurs alors qu'il jouait maintenant dans la D1 allemande unifiée, la Bundesliga. Jouant maintenant dans son rôle de milieu de terrain central habituel, Sammer a aidé le club à terminer sixième au cours de sa première saison, ajoutant onze buts dans sa besace. Cependant, ce sont ses exploits de l'année suivante qui le conduiront au Meazza. Le VFB Stuttgart, avec Sammer à la tête de leur milieu de terrain, est devenu le premier champion allemand unifié en 1991/1992. Bientôt, un appel des Nerazzurri... À l'été 1992, l'Inter conclut la signature de Sammer pour remplacer Lothar Matthäus, qui est retourné dans son Allemagne natale cet été-là.

 

Matthias Sammer à l'InterL'achat a été considéré comme un grand coup pour l'Inter qui tentait de se battre pour le Scudetto aux côtés de son rival, l'AC Milan. Sammer ne durera qu'une demi-saison en Italie, citant son incapacité à s'adapter au style de vie italienne et le mal du pays comme raison de son court séjour. Sur le terrain, Sammer a réussi onze apparitions, marquant quatre fois. L’un des buts qu’il a marqué se trouve être contre la Juventus dans le Derby d’Italia, ce qui lui a instantanément valu le respect de tous les Interisti. Le sort court mais productif de Sammer à l'Inter n'a rien fait pour nuire à sa réputation naissante dans le jeu. Lorsqu'il a demandé à rentrer en Allemagne en janvier 1993, il n'a pas manqué d'offres.

L'Allemand est retourné dans son pays natal avec le Borussia Dortmund où il a ensuite remporté succès personnels et en club. Sammer a été le capitaine de Dortmund pour remporter des titres allemands consécutifs et la Ligue des Champions en 1997 alors qu'ils triomphaient de la Juventus 3-1 à Munich. Sur le plan personnel, Sammer a remporté le Ballon D'Or en 1996 ainsi que le titre de Joueur de l'Euro la même année alors qu'il menait l'Allemagne au titre sur le sol anglais.

Les blessures ont réduit sa carrière, mais il ne fait aucun doute que ses réalisations sur le terrain sont à la hauteur des meilleures de sa génération. Sammer a réussi la transition vers la gestion avec Dortmund, remportant le titre de Bundesliga 2002 avant de devenir directeur au Bayern Munich.

Personne ne pourra jamais savoir si Sammer aurait pu être un grand Interiste ou non car son séjour au club fut trop court. Naturellement, il a cherché à rentrer chez lui, dans son Allemagne natale, car il ne pouvait pas s'installer en Italie. Mais on ne peut s'empêcher de penser à l'impact il aurait eu s'il avait dirigé le milieu de terrain des Nerazzuri tout au long des années 1990. Il aurait pu potentiellement jouer aux côtés d'un jeune Javier Zanetti et Ronaldo

 


Réactions & Commentaires

Commentaires recommandés

Si on pouvait éviter de rajouter Eriksen à cette liste de joueurs qui ne ne sont pas "adaptés" (Pancev, Bergkamp, Seedorf, Pirlo, etc..)

Pas de peintres en bâtiment quoi

Sammer jouait bien plus haut à cette époque, c'est quand il a été placé en tant que libéro qu'il a été énorme.

Mais en effet, le trio d'étranger Sosa, Shalimov ( Le joueur typique de l'est, très talentueux mais trop frêle ) et Sammer, sans oublier Pancev sur le banc, sur le papier ça envoyait du lourd, on termine deuxième cette saison-là avec un Berti au sommet de sa carrière notamment

L'époque où on savait apprécier l'apport et le talent des joueurs pour décerner le ballon d'or, et pas qu'en lisant une feuille de stat et une ligne de palmarès en balançant des inepties, je ne fais référence à personne… 😇

Bon après il y a l'effet inverse avec Owen en 2001.

Il y a 7 heures, rachidator1974 a dit :

ou vecino

Vecino n'est pas un Cambiasso ou un Stankovic, mais il faut admettre que c'est un guerrier sur le terrain, et il nous a sauvé plusieurs fois

vecino-nuova-aria-spogliatoio-2.jpg

J'ai commencé à m'intéresser vraiment au foot en 96 avec l'Euro, bien avant de me trouver un club à supporter je regardais juste les équipes nationales (et Auxerre l'aprem sur TF1 en train de se faire rouster par Dortmund).

Pardon mais quand j'ai vu ce type élu ballon d'or cette année là j'me suis demandé qu'est-ce qu'ils avaient fumé...

Meilleur joueur de l'EURO et de son équipe en club, gagne l'EURO et la Bundesliga.

Il remplit tous les critères, performances à son poste, en cohérence et corrélation avec les résultats/jeu de son club, puis palmarès, c'est ça pour moi les critères du Ballon d'Or, pas des lignes de palmares, de la hype, des stats, enfin beaucoup plus de défenseurs l'auraient eu avec moi..

Après je suis d'accord, cet EURO était assez faible dans l'ensemble, bon il est loin derrière la bouse intersidérale de l'EURO 2016, il y avait aucun joueur offensif qui se détachait ( De mémoire Djorkaeff, Suker et Shearer seulement ), aucun allemand était vraiment en vue excepté Moller et lui.

Après il avait pas un style fou, mais il était solide et efficace, Ronaldo n'avait pas fait une saison entière malgré un niveau de jeu dingue et la fraicheur qu'il dégageait, Shearer et Klinsmann ont été de très bons buteurs certes, mais c'est tout, mais avec les critères d'aujourd'hui, Sammer est même pas dans le top 10.

Qui se souvient de Julian Sompper ? 

Gros joueur aussi je me souviens de ma jeunesse quand je le regardais martyriser les défenses. 

Il y a 1 heure, Sky-Inter a dit :

Meilleur joueur de l'EURO et de son équipe en club, gagne l'EURO et la Bundesliga.

Il remplit tous les critères, performances à son poste, en cohérence et corrélation avec les résultats/jeu de son club, puis palmarès, c'est ça pour moi les critères du Ballon d'Or, pas des lignes de palmares, de la hype, des stats, enfin beaucoup plus de défenseurs l'auraient eu avec moi..

Après je suis d'accord, cet EURO était assez faible dans l'ensemble, bon il est loin derrière la bouse intersidérale de l'EURO 2016, il y avait aucun joueur offensif qui se détachait ( De mémoire Djorkaeff, Suker et Shearer seulement ), aucun allemand était vraiment en vue excepté Moller et lui.

Après il avait pas un style fou, mais il était solide et efficace, Ronaldo n'avait pas fait une saison entière malgré un niveau de jeu dingue et la fraicheur qu'il dégageait, Shearer et Klinsmann ont été de très bons buteurs certes, mais c'est tout, mais avec les critères d'aujourd'hui, Sammer est même pas dans le top 10.

Sur ce point je veux bien te croire sur parole, après tout je n'avais que 8 ans en 96, la parole d'un gamin de 8 ans qui découvre le foot ne vaut que dalle ^^

Mais n'empêche que putain, je l'aimais pas ce joueur, mais c'est sûrement lié au fait que durant cet Euro j'étais juste à fond contre l'Allemagne (me demande pas pourquoi), et en même temps je découvrais des joueurs comme Suker (encore un éliminé par l'Allemagne) et Poborsky donc en finale forcément j'étais un tchèque sans provision. Quand bien même ils nous avaient tapé en demi.

Puis merde, j'ai un souvenir de sa tronche en train de poser avec le ballon d'Or juste à côté, sur la couverture de France Football je crois, et ses dents étaient aussi jaunes que le BO, ça m'avait choqué...

J'étais plus jeune que toi hein à cette époque!

Après je te dis ça avec ma modeste culture foot, mon intérêt que je porte dessus, etc...

Mais c'est clair que c'est probablement le BO le moins clinquant de l'histoire, Belanov niveau charisme je pense que c'est le pire.

Moi j’ai bien aimé son passage chez nous. C’est l’époque oú on piochait des super Allemands chez nous (Matthäus, Sammer, Brehme).

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