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Massimo Moratti s'est livré à Libero en parlant de son père Angelo et de Slivio Berlusconi.

 

Qu'avez vous essayé de copier de votre père ?

"J'ai toujours eu en tête la façon de travailler de mon père, sa façon d'être un gagnant et que j'ai pu reproduire... avec difficulté. Pour moi mon père était très important, il représentait un exemple qui m'a permis de voir ce que j'étais à affronter non pas comme une nouvelle expérience mais comme la continuation d'un chemin que nous avions vécu dans notre enfance."

"La détermination dans les décisions, se savoir seul quand on les prend et en assumer l'entière responsabilité, mais ce que papa m'a laissé en héritage, c'est définitivement son immense humanité, sa disponibilité pour tous. C'était un homme avec un grand charisme et extrêmement gentil. Il m'a donné la possibilité d'essayer de tirer le meilleur parti de ses qualités que j'ai essayé de faire miennes."

 

En parlant de mécènes, quelle rivalité y avait-il avec le Milan de Berlusconi ?

"La rivalité entre nous a été l'un des moteurs qui m'a amené à essayer de bien faire. Quand je suis arrivé en tant que président de l'Inter, Milan était à son meilleur et je devais essayer de m'assurer que mon équipe était au même niveau, si pas supérieure. Avec Silvio Berlusconi il y avait une relation de rivalité footballistique indéniable mais avec une grande sympathie. Dès que j'ai pris l'Inter, je me souviens qu'il a essayé de me prévenir en me disant que Milan lui coûtait beaucoup d'argent. Au départ je n'y croyais pas que c'était une chose si onéreuse et en fait  raison. C'est la passion, un sens aigu du devoir qui m'a poussé à aller de l'avant. Une fois cette décision prise, je n'ai pas eu envie de tout abandonner et de changer d'avis. Cela ne fait pas partie de moi. J'ai donc décidé d'aller de l'avant en essayant de donner le meilleur de moi-même."

"Berlusconi a tout gagné ! Comment ne pas respecter un tel homme ? Vous pouvez utiliser différentes méthodes mais cela m'a été utile d'essayer de comprendre comment il a réussi à gagner autant. Je crois que l'humilité pour comprendre ce qui se passe autour de vous est fondamentale. Berlusconi a certainement changé les paramètres économiques présents dans le football italien. Depuis son arrivée, les valeurs des équipes de football ont commencé à progresser et les dépenses ont augmenté (rires, ndlr). Après tout, quand on élève la qualité, on ne l'élève pas simplement parce qu'on est poète mais il faut intervenir économiquement."

 

Mieux vaut-il avoir Ronaldo ou Van Basten ?

"Je crois que Ronaldo était le joueur le plus fort qui s'est présenté en Italie d'après guerre."

 

Traduction alex_j via FCInterNews.


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