APPIANO GENTILE - A la veille du choc contre la Juventus au stade Giuseppe Meazza, Walter Mazzarri a répondu aux questions des journalistes lors de la traditionnelle conférence d’avant-match.
Internazionale.fr vous offre l’intégralité de ses déclarations.
"Une équipe ne peut pas être déterminée que par un seul match. Il faut se rappeler de cette rencontre de la saison dernière, mais la victoire n’est pas une fin en soi, il faut regarder dans la continuité. Nous avons besoin de régularité, qui nous l’espérons ne va pas s’arrêter avec cette trêve internationale. Je ne préfère pas commenter cette situation résultant d’impératifs internationaux. Je vais essayer de transmettre toutes les données aux joueurs pour faire un bon match."
"Hier, je n’ai pu leur donner un discours à cause de leur retour, mais aujourd’hui, ils étaient réceptifs et concentrés, même s’ils avaient besoin de repos. Nous avons essayé de nous perfectionner, de corriger certaines choses, et nous devrons faire attention dès la première minute. Si nous sommes parfaits dans la phase passive et bons dans le développement du jeu dans la phase active, nous pouvons être dangereux contre tout le monde. J’ai toujours travaillé sur la performance, une équipe qui a cet héritage doit toujours penser à offrir un certain niveau de performance. Je suis heureux de voir certaines choses pendant les rencontres, d’autres moins. Concernant le match de demain, je suis curieux de voir la progression des joueurs, les choses assimilées pendant les séances d’entrainement, et voir si nous avons pu éliminer ces erreurs."
Qui enlèveriez-vous dans les joueurs de la Juventus ?
"C’est une équipe solide dans l’ensemble, du gardien à l’attaquant, je ne sais pas qui enlever... Et je suis toujours réticent à ne parler que d’un joueur car c’est l’équipe qui change le jeu."
Un commentaire sur les propos de De Laurentiis ?
"Je ne suis pas préoccupé par ce que disent les autres, mis à part mes anciens joueurs. Je ne pense pas qu’à l’échelle nationale ou internationale, cela change quand vous faites les choses d’une certaine façon."
"Je ne pense jamais à entrer sur le terrain en cherchant un match nul: quand vous arrivez, vous devez toujours faire de votre mieux, et nous allons tout donner. Lors de ces 95 minutes, en comptant donc le temps additionnel, j’attends de mes joueurs une certaine attitude sur la pelouse. La saison dernière, la Juventus a remporté le championnat avec la meilleure défense et le Napoli avait la meilleure attaque mais la seconde meilleure défense. La phase passive est importante: toute l’équipe doit être unie, compacte, et ne pas donner de l’espace à l’adversaire. Je fais en sorte qu’ils gardent cela à l’esprit. Nous devons penser à défendre, mais aussi à blesser l’adversaire en attaque. Si tout se passe bien demain, ce sera important car nous continuons à nous améliorer et ça nous donnera la confiance que la Juventus a déjà. Ca peut booster le moral de mes joueurs."
Vous êtes d’accord pour dire que la Juventus est favorite demain ?
"C’est là que le football est agréable car les favoris ne gagnent pas toujours, et ça me motive encore plus. Il faudra faire attention, et si tout se passe bien, j’ai dit aux joueurs de ne pas s’emballer. La saison dernière, nous avions gagné contre eux... mais par la suite ce n’était pas régulier, et les tifosi veulent de la régularité."
Quels sont vos rapports avec Antonio Conte ? La presse dit que ce n’est pas une relation idyllique: d’où ça vient ?
"Demandez-lui, moi je ne sais pas de quoi vous parlez. S’il y a quelque chose de ma part qui l’a offensé, il faut lui demander. La seule chose, qui est un compliment pour moi, c’est que j’ai dit qu’ils avaient changé de système pour venir à Napoli, pour moi c’était une éloge."
Combien de titres a la Juventus ?
"Oubliez-ça..." lâche-t-il avec un large sourire. "Ces rivalités sont importantes et sont bonnes pour le sport tant que cela se passe d’une manière civilisée. J’espère apporter autant de satisfaction aux tifosi que possible."
Mais cette Inter, comme Buffon l’a exprimé, semble vraiment comme la Juventus d’il y a deux ans.
"Je ne sais pas depuis quel point de vue il a dit ça, je ne vois pas beaucoup de similitudes. Je ne sais pas à quoi il fait référence."
Comment se porte le groupe ?
"J’ai pris Milito dans l’équipe car je le veux avec nous. Nous verrons en cas de besoin, mais il doit encore retrouver sa forme. Jouera-t-il encore en Primavera ? Ça me brise le coeur de l’y envoyer, et à moins qu’il me le demande, je ne pense pas. Avec cette attitude, il peut vite revenir dans sa forme pour participer aux séances intenses d’entrainement qui sont le mercredi et jeudi."
"Alvarez est polyvalent et ce qui compte c’est qu’il soit convaincu de ce qu’il fait et de ce que je lui demande. J’espère que tous ces voyages ne l’ont pas affecté. Taider ? Tout le monde le voulait, pas seulement moi. Nous sommes tombés d’accord car l’Inter se concentre sur la jeunesse, avec des joueurs de qualité comme lui."
Ce sera Taider ou Kovacic ?
"Taider est prêt physiquement, il ne faut pas oublier que Kovacic est absent depuis un mois et demi. C’est le même argument pour Milito. Ce n’est pas un choix entre Taider ou Kovacic, mais la décision se base sur celui qui est le plus prêt."
Palacio est-il pareil que Cavani ?
"Palacio attaque dans la profondeur, ses caractéristiques sont différentes de celles de Cavani, mais ils sont tous les deux au top."
Rédigé par gladis32 & & p-h08 (inter.it)
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