Mazzarri: "La Fiorentina est une autre étape dans le processus de croissance."

APPIANO GENTILE - Walter Mazzarri a rencontré les journalistes avant de recevoir la Fiorentina dans le cadre de la 5ème journée de championnat ce jeudi à 20h45 au stade "Meazza".

Internazionale.fr vous propose de découvrir ses paroles:

Dans le football, on dit souvent qu’il faut oublier les défaites, mais faut-il également oublier les victoires ?

"En principe, en tant qu’entraîneur, j’ai toujours pensé qu’il fallait savoir prendre les aspects positifs dans une défaite et dans une victoire. Et surtout, il faut savoir grandir pour améliorer ce qui a été fait dans les matchs précédents."

La confrontation face à la Fiorentina est-elle le type de match qui peut donner la valeur réelle de l’Inter ?

"C’est une autre étape dans le processus de croissance dont j’ai parlé à mon arrivée. La Fiorentina a des caractéristiques différentes de la Juventus ou de Sassuolo, ce sera donc un énième test pour voir si nous avons été bons à faire face à ce type d’attitude. Pour être spécifique, je dirais que la Fiorentina ne donne pas de points de référence, et sans Gomez il est difficile d’aller les prendre. Ils se déplacent tous, ils jouent beaucoup avec la possession de balle et ils ont une attitude différente des équipes que nous avons affrontées jusqu’à maintenant."

Milito peut-il jouer dès le début ?

"Je ne donne pas la formation, il y a encore un entraînement, mais Diego sait qu’il n’a pas 90 minutes dans les jambes. Dimanche il a joué et il l’a bien fait, mais son insertion doit être graduelle. Nous connaissons ses qualités, mais on a besoin de tout le monde pour ne pas souffrir en phase défensive et ne pas perdre l’équilibre. J’évaluerai durant le match."

L’Inter peut-elle se permettre de jouer avec deux attaquants et un meneur de jeu ?

"C’est le match le moins adapté pour faire des expérimentations. De plus, lorsqu’un entraîneur souhaite proposer un nouveau projet tactique avec une nouvelle équipe, c’est difficile de changer lorsque vous trouvez les équilibres comme ça nous est arrivé. Je crois qu’en ce moment, les onze qui sont montés sur le terrain sont ceux qui ont donné les meilleurs garanties, et je ne vois pas pourquoi changer, vu que nous sommes ensemble depuis peu."

Combien d’hirondelles manque t-il pour faire le printemps ?

"Nous pourrons faire un bilan semi-partiel à la fin de la phase aller, car nous aurons évidemment affronté toutes les équipes. Après une phase, même si le facteur du terrain influence pour certaines choses, si nous pratiquons un certain type de football contre tous, nous pourrons faire des évaluations. Autrement, nous en ferons d’autres. Ca n’a pas de sens de parler d’objectifs maintenant."

Comment pensez-vous réinsérer Kovacic ?

"Comme je le fais maintenant. Le football moderne prévoit l’état de forme, l’équipe est composée de nombreux joueurs. Quand vous jouez une partie de match, ça signifie que vous êtes important. Contre le Genoa, il est entré sur le 0-0 et ensuite nous avons gagné. Les changements sont importants. Mis à part qu’il a perdu un mois et demi à cause de sa blessure, il a aussi perdu un peu d’état de forme. Ce sont des choses normales, il fait tout comme les autres, et lorsque je le mettrai sur le terrain, il devra démontrer sa valeur, cela vaut pour lui et ça vaut pour tous. J’aimerais avoir de tels joueurs pour tous les rôles."

Au vu des trois échéances par semaine, quelqu’un a t-il besoin de s’arrêter ?

"Je suis très attentif à ces choses. Habituellement, nous essayons d’évaluer la condition physique avec le médecin et le garçon. Au vu du déroulement du match contre Sassuolo, et en considérant que nous jouons le soir et que nous récupérons une journée en plus, le besoin n’est pas là. Si quelqu’un me l’avait demandé, j’y aurais pensé, mais avec ces réponses, ce n’est pas nécessaire."

Gomez sera absent, avez-vous peur de Rossi ?

"Oui, il m’a toujours plu et je l’ai toujours voulu. Ils ont bien fait d’investir sur lui quand il n’allait pas bien. C’est un homme décisif et ils ont senti le coup: c’est un champion."

Quand vous entraîniez Montella, pensiez-vous qu’il pouvait devenir entraîneur ?

"J’avais deviné qu’il avait un bon tempérament, car il ne voulait pas rester sur le banc (il rit, ndlr). Non, c’est un brave garçon, je pouvais le penser. Mais je l’ai su après, lorsqu’il m’a contacté pour étudier en tant qu’entraîneur."

Vous avez inscrit de nombreux buts, mais aucun ne l’a été sur phase arrêtée: c’est un problème ?

"Nous travaillons beaucoup sur les ballons inactifs et nous avons frôlé le but quelques fois. C’est une donnée relative, mais j’espère aussi que nous en marquerons un certain nombre de cette manière, car ils sont importants, il faut profiter de ça aussi. C’est une question de temps, lorsque l’équipe aura assimilé tout ce que je lui demande, nous étudierons bien cela aussi."

Avez-vous considéré l’hypothèse de reporter Cagliari-Inter ?

"Je n’y ai pas pensé, mais c’était à prévoir. Je ne sais pas si le club y a pensé. Il y a trop peu de temps car ensuite nous allons à Cagliari: il y aura un déplacement. Mais contre la Roma, nous jouerons peut-être samedi. Si on me l’avait demandé, j’aurais répondu oui."

Où en est Wallace ?

"C’est celui qui a le plus besoin de s’améliorer, c’est à lui de voir ce qu’il peut faire. Je l’ai fait entré en match, comme c’est arrivé à Catania, lors d’un résultat qui à moins d’un tremblement de terre n’aurait pas changé. Avec des équipes larges, et je reviens au thème du quatrième changement, ça serait important de faire grandir tout le monde."

La Fiorentina voulait Alvarez. C’est vous qui avez mis votre veto pour la cession ?

"J’ai parlé avec Ricky, il doit travailler de façon cachée car dans ce monde, les jugements changent rapidement. Tout le monde sait qu’il me plaisait comme joueur, en fait, quand les rumeurs sur sa cession sont arrivées, j’ai tout de suite dit que je voulais le voir en vrai. A part ça, je suis content de toute l’équipe car je ne m’attendais pas à un tel démarrage."

Pourquoi Icardi et Belfodil trouvent-ils peu d’espace alors qu’ils sont au top de leur forme ?

"Ca m’étonne, car le football se joue à onze. Qui devrai-je enlever ? En considérant surtout que l’équipe a mis deux buts au Genoa, trois à Catania, que nous avons été bons contre la Juventus, et que nous avons fait ce que nous avons fait contre Sassuolo qui avait été bon lors des matchs précédents. A ce point, dites-moi qui devrait sortir. Surtout qu’il n’y a pas de raison, car l’équipe joue bien. Les joueurs le savent: ils s’en rendent compte eux-mêmes."

Rédigé par stan78 & p-h08 (fcinternews.it)

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