APPIANO GENTILE - Walter Mazzarri a répondu aux nombreuses questions des journalistes lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match.
Internazionale.fr vous présente l’intégralité de ses déclarations.
Historiquement, les matchs contre l’Atalanta ont toujours été difficiles pour l’Inter.
"C’est une équipe et un terrain hostile, où les joueurs sont agressifs et concentrés, et pas seulement contre l’Inter. C’est un stade particulier avec son public. Leur groupe travaille avec le même entraineur depuis longtemps, ils sont dangereux et ont des joueurs de qualité. C’est une équipe dont nous devrons nous méfier et il faudra resté concentrés, raison pour laquelle je stresse d’ailleurs. Nous avons pu voir lors du match précédent que lorsque nous sommes tous concentrés, nous pouvons jouer un bon football et poser des problèmes à n’importe qui, mais il y a toujours un risque quand vous vous relâchez."
Qu’en est-il de Samuel ?
"Je dois faire un changement pour l’intégrer: j’ai besoin de voir où il peut jouer, mais il jouera c’est certain, je veux lui donner une chance. Il s’entraine très bien et c’est un joueur important. Les blessures l’ont tenu éloigné un long moment, mais il sera là demain. Concernant les autres zones, je dois toujours discuter avec les joueurs, nous avons seulement effectué un décrassage et je souhaite les entendre. Nous avons fait une belle rencontre samedi en dépit des erreurs, donc ils mériteraient tous de garder leur place. Nous regarderons leur état de forme aussi. Avec son pied gauche, Samuel peut jouer sur la gauche et partout au centre. Je parlerai aux trois centraux pour les évaluer et l’un d’eux sera mis au repos, nous jouons l’Udinese bientôt."
Il évoque ensuite la perte de concentration qui a amené les buts de Verona ce week-end :
"C’est une autre étape importante pour voir notre progression, notamment sur notre personnalité. Jouer à l’extérieur facilite la perte de concentration, c’est la même chose concernant la jeunesse. Ce sont deux gros matchs qui nous diront beaucoup sur le reste de notre voyage."
Un commentaire sur l’excellente forme de Palacio ?
"Pour dire la vérité, j’ai toujours demandé à le faire signer lorsqu’il jouait au Genoa, je l’ai toujours voulu. Il a les qualités que j’aime: il bouge énormément, aide l’équipe et garde toujours un œil sur le but. J’étais confiant sur le fait qu’il joue bien."
Qu’en est-il de la condition physique de Campagnaro ?
"Il a besoin de retrouver la forme, c’est normal après une blessure. Je ne peux pas vous dire quand il jouera, mais je ne pense qu’il ne sera pas là pour les deux prochaines échéances."
Quel est votre bilan sur ce début de saison de l’Inter et sur la Serie A en général ?
"Je suis très heureux de la façon dont mes joueurs ont répondu, ce n’était pas simple au départ. Au-delà des résultats, je regarde les performances et la façon dont l’équipe joue, puis j’en tire des satisfactions. Nous avons appris à manier et à bien garder le ballon, c’était important à mes yeux. Par contre, je suis déçu car nous avons laissé échapper quelques points. Concernant la Serie A, c’est rare de trouver une équipe avec neuf victoires en autant de rencontres, c’est un record impressionnant qui montre aussi une certaine ’anomalie’. Ils font quelque chose qu’on ne verra pas souvent et qui sera difficile à répéter, même pour eux, mais d’un autre côté, ils sont toujours dans une excellente forme. La Serie A est très intéressante cette année."
Il revient alors sur l’Inter et continue son analyse :
"Contre le Torino, le match n’était pas normal, mais c’est peut-être aussi le seul match où nous nous sommes trompés d’approche. Nous avons été surpris par certains de leurs mouvements et par l’expulsion. Contre la Roma, c’était différent, c’était un match étrange à analyser, ils avaient marqué sur chacune de leur contre-attaque, tout avait fonctionné pour eux. A Cagliari, c’était parfait, même si en étant pointilleux, quelqu’un aurait dû sortir plus tôt sur Nainggolan, mais c’était la fin de rencontre et ces choses peuvent arriver. Nous étions bien en place derrière aussi. Contre le Hellas Verona, nous avons très bien commencé en menant vite 2-0, puis par la suite, nous avons bien joué et nous avons fait plaisir aux tifosi. Inconsciemment, les joueurs ont dû penser que le match était déjà gagné et qu’il n’y aurait plus de danger. Nous avons eu besoin de changer et de se re-concentrer. Nous avons pris une claque sur leur premier but, deux joueurs se sont avancés sur l’attaquant et nous avons naïvement laissé de l’espace derrière. Puis nous avons mené 4-1, nous avons commencé à penser à mardi et donc fait de nouvelles erreurs. C’est sur ce point que nous devons nous améliorer, que nous devons travailler, mais je pense les joueurs l’ont compris."
Pourquoi ne vous êtes-vous pas présenté en conférence après le match contre le Torino ?
"Je suis dans ce métier depuis des années, je connais bien ce monde et la raison de ma non-présence était de garder un environnement calme, même si ce que j’ai vu sur le terrain m’a mis en colère. Chacun à ses intérêts à défendre, certains m’ont critiqué, mais avec le recul, je pense que j’ai pris la bonne décision."
Un point de vue sur la situation d’Alvarez, Kovacic et Icardi ?
"Sur ce que je pense maintenant, si Kovacic joue, Alvarez pourrait jouer au même poste que contre le Hellas, sinon il jouera ailleurs. Icardi n’est pas bien, il a un problème et il doit le gérer, il ne peut pas s’entrainer au top. Compte tenu de l’état de l’attaque, il sera peut être amené à jouer un bout de match. Je tente de mettre en place le meilleur système selon nos besoins et suivant l’équipe disponible. Nous devons être équilibré tout en allant de l’avant, sans trop concéder de buts bien entendu. Si nous jouons comme nous l’avons fait avec Guarin en milieu offensif et avec Alvarez sans mettre de récupérateur, alors vous ne pouvez pas bien jouer. Je préfère avoir certains attributs au milieu ou sur les flancs, et Kovacic ne peut pas remplacer Cambiasso au centre."
Quelle pourrait être l’influence des nouveaux actionnaires sur le travail du staff ?
"Seul le temps le dira. Quand il y a un changement, vous ne pouvez pas parler en avance. Vous devez lui demander à lui, je ne sais pas ce qu’il en pense. A ce jour, je pense que les membres de l’Inter sont heureux de ce qui se passe sur le terrain, les jeunes progressent bien aux côtés de joueurs plus expérimentés. Je pense que n’importe quel propriétaire serait heureux de cette situation."
Il répond alors aux journalistes qui pointent le fait que depuis l’absence de Campagnaro, les statistiques sont différentes.
"Quand j’alignais Campagnaro, c’était parce que je pensais qu’il était en meilleure forme que d’autres. Je n’ai pas vu d’erreurs de part et d’autre, ni de Rolando dans ce cas, mais tout dépend de ce que vous qualifiez de malchance, comme le tir de Nainggolan par exemple. Je regarde en tant que groupe, qu’unité, et de ce point de vue, je n’ai pas vu de grandes différences avec ou sans Hugo. Le football n’est pas une science exacte. Si un joueur manque, je dois prendre quelqu’un d’autre, je ne peux pas pleurer là-dessus. Mais je me répète, je n’ai pas vu que les choses tournaient mal lorsqu’un joueur manquait. Nous avons concédé des buts, mais ce n’est pas parce qu’un joueur manquait."
Rédigé par gladis32 & p-h08 (inter.it)
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